Nous avions marchés un temps incroyable dans les longs couloirs sombre de cet endroit. Après tout, puisque nous étions ici pour l'éternité, ne vaut il mieux pas se familiariser avec les lieux ? Et puis non.
Après tout le temps passé dans ces couloirs n'était rien comparé à l'eternité...
On trouvera bien un moyen de s'enfuir, nan ? Songea-t-elle.
Soudain elle fut terrifiée à l'idée que s'ils s'enfuyaient ils ne se trouveraient peut-être pas dans leur époque.Rien de tout ça n'était logique. Puis ses pensées dérivèrent sur les technologies de son époque.
Elle pensa qu'après tout les elles étaient inutiles ici et cela lui faisait du bien de se dire qu'ici on n'était pas dépendant de son portable... Et cette fille venant du moyen-âge qui n'y comprenait rien, la pauvre, eh bien elle ne serait pas trop embêtée avec tout ça. Elle devait être plutôt perdue. Comme dans un labyrinthe. Ces couloirs étaient de vrais labyrinthes... Mais dans un labyrinthe il y à toujours une sortie... Et puis elle se dit aussi que quand elle était petite elle avait lu un livre ou le héros se perdait dans un de ces labyrinthes et ne trouvait la sortie que 600 ans après, et elle frissonna à cette idée... Elle s'imagina errant des milliers d'années ici sans trouver de sortie...
Mais elle n'arrivait pas à visualiser de labyrinthes aussi sombres. Il devait bien y avoir des pièces éclairées ici...

Et elle avait raison. Elle fut satisfaite coté lumière en débouchant dans une magnifique salle de bal.
La salle était somptueuse et magnifiquement agréable. Et bien éclairé surtout...
Puis Annaëlle lui dit :


" Tu as vu comme cette salle est magnifique, tu imagine comme les bals doivent être agréable ici ! et le nombre de cavalier différents qu'ils puissent y avoir ..."

Ca, c'était pas faux... J'imaginais les gens danser, libres dans leur enfermement....
Soudain elle m'interrompis dans mes pensées en me demandant :

" Hum est-ce que tu sais danser ?"

Elle réfléchit un instant en la regardant distraitement tournoyer. En général elle refusait de danser mais... Là... Et bien c'était pas pareil. Elle s'apprêtait à lui répondre quand Annaëlle demanda :

" Dis moi, on écoute quoi comme musique a ton époque ?"

Et bien... Ca dépend il existe plein de styles, mais ma préférée reste celle-ci :

Emy sortit son portable et se connecta à internet puis elle alluma cette musique :



Ensuite, elle tendis la main à Annaëlle.

Tu danses ?

" et maintenant on va faire quoi ?...' Me demanda Anaëlle. Et je devais bien avouer que je n'en avais pas la moindre idée...
"Je ne sais pas, comme tu veux... Je ne connais pas cet endroit... Si tu veux on peut le visiter. Ou bien si tu veux encore danser, j'ai d'autres musiques, et peut-être des de ton époque... " Je lui sourit timidement. Je me prit à penser à Emma... Elle me manquait tant... Les larmes me vinrent aux yeux et je les repoussais. Je voulais la revoir, re chanter du Renaud avec elle... Et pourquoi avais-je prit le rendez-vous chez le psy ce jour là. Pourquoi n'étais je pas resté chez moi... Je secouai la tête. Je pris une inspiration et demanda à Anaëlle à quel âge elle avait appris à danser. Après tout, vu comme elle dansait, il était clair qu'elle en faisait depuis un moment. Et puis je demandais :

-Tu dessines ?

Moi qui dessinait tout le temps, je dois avouer que j'aurais bien aimé partager des expériences avec elle. Elle m'avait fait danser et moi j'aurais bien voulu lui parler de manga. Ma vrai passion était le dessin. De toute nationalité. L'aquarelle et l'huile. Le fusain et le feutre... Je me demandais quelles étaient les techniques de dessin à son époque mais n'osa pas poser la question.

Toujours allongée sur le seule, les yeux a moitié rivé sur le haut plafond, et sur Emily, je me perdais dans mes pensées, qui furent stoppé par la vue de larmes sur le visages d'Emily. J'aurais pu me relever, et aller la consoler, mais je ne pense pas que sa soi la meilleure manière d'oublié ceux qu'on aime, bah oui quoi pourquoi vouliez vous qu'elle pleure. Je la laissa repoussez son envie de pleurer seule, moi on m'a appris a me battre seule, ce n'est peut-être pas le meilleur des enseignements, mais le plus pratique. Ensuite elle me demandais a quel age j'avais appris a danser

" He bien on a commencer de me faire danser a mon arriver dans ma nouvelle famille soit a l'age e neuf ans, cela fait donc 8 ans que je la pratique. Mais dans la haute société de mon époque, c'est un devoir de savoir danser"

Ensuite elle me demandais si je dessinais, moi hum non je n'avais jamais eus le loisirs d'essayer, je me contentait de regarder jamais de faire mais je répondis juste

" Non. Mais si tu me poses la question ce doit être que tu aime dessiner me trompe-je ? Qu'aime tu dessiner ?"

[/i]j'aurais bien aimer voir l'un de ses jolies dessins, je ne savais pas vraiment a quoi m'attendre, car les seuls "dessins" que j'avais vu avaient été fais par de grands artistes, une question me vint a l'esprit, peut-etre que c'était une grande artistes du futur, et qu'elle était venue se détendre mais qu'elle s'était trompé d'endroit et était tombé ici ... non je m'invente des histoires.

3 es-tu une grandes artistes reconnue mondialement .?"

Pourquoi avais-je demander un idiotie pareil

Lorqu'elle me demanda si j'étais mondialement connue, je pouffais de rire malgré le fait que j'étais emprisonnnée ici... Puis je repris mon sérieux et répondis :

-Oh non, loin de là... Ce que j'aime dessiner ? Des personnages de manga... Heu... Enfin... Et du pointillisme.

J'appréciais beaucoup le pointillisme et je me doutais qu'elle ne connaîtrais pas les mangas, alors si elle me demandais, je pourrais lui montrer, j'avais toujours des feuilles et des feutres dans mon sac. Cela m'avais vraiment fait rire quand elle m'avais demandé si j'étais connue dans le monde entier. Je posais mon sac à terre et l'ouvris; j'en tirais des feutres et une feuille à grain.

Je m'assied sur le parquet de la salle de bal, un léger sourire aux lèvres. Je me mis à dessiner et en même temps que je m'appliquais à dessiner Tsubaki, du manga Soul Eater,

Spoiler:

je lui demandai ce que les gens dessinaient à son époque. Ca m'intéressait beaucoup moi, tout ce qui concernait l'art.
J'étais passionnée par Edgar Degas et sa sculpture nommé petite danseuse de 14 ans

Spoiler:

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mais aussi ses peintures, telle que la classe de danse

Spoiler:

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Cela me fit penser à Anaëlle de la Roselière toute cette danse. Lorsque mon dessin fut fini, je lui tendis.

-Alors ? Qu'est ce que tu en penses ?


J'étais assez fière de mon dessin, mais je me doutais bien que ce genre de dessins ne faisait pas fureur à son époque ^^Je lui souris joyeusement. Avec le dessin j'étais dans mon élément. Je me rappelais à chaque fois que je dessinais, tout les bons moments d'art pla, tout ce que j'avais réalisé, et ce depuis longtemps !!

Alors elle n'étais pas mondialement connue et bien hum tant mieux.
Moi je n'y connaissais vraiment rien en dessins et j'avais l'impression qu'elle me parlait dans une langue inconnue. Je m'y connaissais en danse mais cela était tout, je n'étais pas vraiment curieuse et ne m'étais jamais intéresse par ce genre de choses. Elle me fit en suite un dessin qu'elle me montra alors c'était ça un manga ? je me demandais toujours pourquoi cela s’appelait comme ça, mais c'était assez réussis je me contenta de lui sourire. Je ne savais pas ce que dessinais les gens de mon époque. Je ne m’intéressais pas vraiment a ça plus a la musique classique. Celle sur lesquelles nous dansons lors des bals. Après un moment je régais en me levant brutalment pour finir assise toujorus sur le sol. Le silence était retombé, tout était si grand,s i calme ... c'était bizarre, ça donnait le vertige. je ne savais pas quoi dire, je regardais son dessin sans un mot.
J'aurais voulu être seule, mais bon, ce n'étais pas possible, alors je me taisait. je n'avais jamais eut de gens avec qui parle, alors je ne savais pas quoi dire. Je le regardais elle ensuite, et finalement lui demandait

" excuse-moi de changer de sujet, mais je ne suis pas intéressé par l'art... hum dis-moi, avant de venir ici, elle était comment ta vie ?"

Moi dans ma tête je répondais a ma question ... moi elle avait été nulle, j'aurais aimé vivre ma vie autrement, llibre, avec une vraie famille, mais je n'avais pas eut ça, bon on se contente de ce qu'on a...

Je semblais l’avoir perturbé... peut-être n'aurais-je jamais du poser cette question, peut-être avait été malheureuse comme moi, je sentait un tristesse, une mélancolie au fond d'elle. Je devrais me taire des fois, pourquoi avais-je demandé ça qu'est-ce qui m'avait pris. Je la vie fermer les yeux et secoué la tête je faisais aussi ça quand je ne voulais montrer ni larmes ni tristesse. Je me levai tout doucement, essuyant ensuite ma jupe avec élégance, salis par la poussière du sol, puis m'approchais d'elle, avec un sourire rassurant, amical et chaleureux.

" Excuse moi je n'aurais pas du te poser cette question, on a chacun son passé, et je suppose que le tiens n'a pas vraiment été de tout repos vu ton air. Je suis sincèrement désolé ."

Puis me retourna la question ... bon ok je l'avais vraiment cherché. Mais j'étais dans le même cas qu'elle, peut-être différent. Je ne connaissais pas ma mère et pas mon père, enfin j'avais vaguement un idée de qui l pouvait être et cela me dégoûtais, je n'avais jamais eut ma famille, et le seule frère que j'avais aimé était mort alors vraiment ...
je lui fis un sourire forcé pour ne pas y penser puis dit

" Eh bien je n'aurais peut-être pas du te poser cette question, moi mon passé est pas glorieux et je m'excuse d'avoir embrayé là dessus. hum ... de quoi peut-on parler alors ? "

je me sentais horriblement gênée et bête que a cause d'une question débile concernant un apssé difficile l'ambiance se soit tant alourdie entre nous deux, et que nous nous retrouvions triste et quelque peu mélancolique sans avoir a arien dire

[ dsl de répondre si tardivement, mais je n'ai pas été sur l'ordi des vacances et puis bah voilà, encore dsl et je précise que je serais bien moins connecté qu'auparavant je me suis découvert un passion *o*]

Sentant que mon retour de sa question avait plombé l'ambiance, je souris chaleureusement :

-Ah, bah, on est deux alors !


Puis je me permis de lui demander si elle voulait sortir se balader, ou si elle préférait rester ici. Puis, toujours souriante
je me demandais si je l'embêtais, et si elle aurait bien aimé s'en aller et se barrer vite fait... Je soupirais silencieusement. Puis reprenant un sourire, je me permis de lui demander si elle n'en pouvais plus, ou si je devais lui fouttre la paix et m'en aller :

-Et... tu n'en as pas marre que je te pose des questions ?

Oui, elle avait sans doute envie que je lui foutes la paix. En fait, je finissais souvent par ennuyer les gens à un point improbable, et je me retrouvais seule fréquemment. J'aurais bien sûr pu me barrer vita fait et la laisser tranquille. Mais mon instinct (mon légendaire instinct) me disais qu'il valait mieux attendre sa réponse, qu'elle pourrait le prendre mal si je partais.

(Une passion ? Laquelle, oh, dis, dis oui, dis laquelle ?)

comment répondre honnêtement a ce genre de question, lorsque l'on est polie, c'est très dur, je pensais sans vraiment répondre au question qu'elle me posait, je ne savait pas vraiment quoi répondre. Le point positif "d'avant"c'était que j'avais toujours quelqu'un avec moi en plus de mon interlocuteur, et il me suffisait de demander a cette personne de me retirer pour X raison, et ça passait comme une lettre a la poste. enfin en théorie, moi je ne voyais pas la pratique je partais avant. mais là j'étais seule, et demander de me retirer sans me justifier me paraissait dépasser après tout le temps que j'avais passer ici, avec elle. mais je n’allais pas rester avec elle éternellement, de pus, nous n'avions rien a nous dire, rien a partager, nous restions sans rien dire, gêner par l'autre. Finalement je me décidais a lui avouer, a lui dire franchement ce que je voulais, enfin franchement, avec une certaines retenues, et une timidité et une gêne sans précédant ...

" Hum, tes questions ne me gênent pas, ne t'inquiète pas pour ça mais , hum si tu me le permet j'aimerais rejoindre ma chambre, et me reposer, je suis fatigué, et encore sous le choc, je crois que j'ai besoin d'être seule."

je me sentais idiotes je lui fis une révérences puis ajouta

" Merci de m'avoir appris toute ces choses, sur le présent de maintenant, je t'en suis reconnaissante, et je suis heureuse que tu sois la première personne que j'ai eut l'occasion de rencontrer dans cette nouvelle .... hum ... époque ! "

Puis je fis une nouvelle référence, j'attendis qu'elle réagisse pour finalement quitter la salle de bal avec mon immense valise en boise,que j'vais du mal a tirer.

Oui, c'était bien ce que je pensais. Elle avait envie que je lui foute la paix, et puis elle était fatiguée. Il fallait la laisser tranquille. Je souris, ravie qu'elle soit honnête avec moi.

-Ok ! Bonne chance ! Merci de m'avoir aidé, toi aussi ! A bientôt !


Elle sortit de la salle de bal, rapidement, en tirant sa valise. Je faillis lui demander si elle voulait de l'aide pour la tirer, puis je me dis qu'elle avait besoin de solitude. Je regardais la lourde porte se refermer, puis tombait assise sur le sol. Je fermai les yeux, et laissai les larmes couler silencieusement. J'étais heureuse. Heureuse malgré tout. Je pleurais encore longuement, oui, si j'avais pu, j'aurai inondé tout le pensionnat de mon lac de larmes de joie. Et je ne savais pas pourquoi j'étais heureuse. Lorsque je rouvris les yeux, la clarté de la pièce apparut. Je me relevai, puis sorti de cette salle de bal.

Je errais longtemps dans les couloirs. Je marchais, et je me sentais bien. Je me baladais donc dans le pensionnat, afin de calmement vider mes pensées. Et cela fonctionna. A force de marcher, je ne sentais plus rien. Je marchais, comme aveugle, sans voir autour de moi.

Je rouvris les yeux, et me mit à genoux. Je ne bougeai plus durant un moment. Je revis Anaëlle dans mes pensées. Puis je partis sur autre chose. Je ne savais plus ou j'étais.

Du silence. Encore du silence. Encore. Depuis que j'étais seule, aucun bruit n'avait troublé mes longues et mélancoliques pensées, et je marchais doucement dans les couloirs, perdue dans des idées sombres. Je ne savait rien du chemin que j'avais emprunté, si ce n'est que j'étais passée dans de nombreux couloirs mal éclairés, et tapissés.

Cela me rappelais le moment de mon arrivée avec Anaëlle, cette longue marche silencieuse jusqu'à la salle de bal. Il me semblait que c'était il y à cent ans. Je continuai mon chemin, cette fois en tentant de reconnaître les lieux. Mais tout ici se ressemblait. Tout était triste et tout était couloirs. Sans un bruit (la moquette aspirait même le bruit de mes pensées) j'avançais. Soudain je reconnus la porte de la salle de bal.

Je souris faiblement et poussai la porte. La lumière qui flottait en cette salle fit s'étirer mes lèvres en un sourire. Cependant, j'avais l'impression que je ne devais pas y rester. Étrange, certes, mais... Je ne devais pas rester là. Je refermai silencieusement la porte. Et reprit mon instinctive marche. Un peu plus tard (sans être plus précise) je me retrouvai devant le hall. Le grand hall majestueux tel que je me le rappelais.

Topic clos pour moi, je vous retrouve ici