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| ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader | |
| Auteur | Message |
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ZG -Zombie Gameuse Holly Addison
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Transformer un personnage en héros de jeux vidéos • AEA : Un Papillon noir • Petit(e) ami(e) : Ha, euh ... Je peux pas sauter cette question ? Messages : 188 Inscrit le : 05/07/2011
| Sujet: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Ven 26 Oct 2012 - 21:54 | |
| Veux-tu voir son sourire ou pas ? Tu as le choix, bois ou pas. Ou sombre dans une folie intense. Le liquide brumeux aux milles parfums. Peut-être le sourire viendrait-il ? L'alcool me brûlant la gorge. Arriverais-je à m'envoler ? Il reste du liquide au fond du verre, là où l'alcool se concentre. Une dernière gorgée et la réalité tombera en miettes. Je bois, mon estomac se tord en deux. L'alcool glissait lentement, me brûlant la gorge encore plus qu'avant, mon estomac me fait mal. C'est le prix à payer, pour faire ce que je veux. On doit toujours payer pour atteindre les sommets, abandonner ce qu'on aime pour réussir. Le pouvoir est une chose difficile à atteindre mais une fois débarrassée de tout il est accessible. Chacun a sa définition du pouvoir et trouve une utilité à celui-ci mais il faut savoir que lorsqu'on a le pouvoir les choses se retournent contre nous. Il faut se débarrasser de toute choses encombrantes et futiles pour pas qu'elles vous voient réellement et soit déçues, c'est ça pour moi le pouvoir. Je n'ai rien dont je peux réellement me débarrasser à part mon amour. Et sans celui-ci je préfère mourir, me tailler en pièce. La mort serait mon seul échappatoire à la réalité. La réalité est fade et mon amour pour William et la seule chose qui me reste, sans ça la vie est inutile, je ne serais rien. Je ne serais que l'ombre de moi-même, incapable de faire quoi que ce soit. Je ne suis déjà rien de toute façon. Je le sais très bien, je ne suis pas grand-chose sur Terre, je ne sais même pas ce que je suis. J'ai été abandonné dans la réalité seule et sans défense. Alors pour quoi m'attaché à elle ? Au début je me disais que ce serait un parfait endroit pour commencer une nouvelle vie, ce serait ma deuxième chance. Mais je me suis rendue compte que sous ces allures de pensionnat il y a autre chose et que nous ne devrions pas être heureux. Je ne saurais vous l'expliquer plus clairement mais vous avez du comprendre la base. L'alcool est ma seule et dernière échappatoire sinon il y en a une autre. La drogue, ce que je n'essayerais jamais. Je voudrais essayer au moins l’alcool, peut-être me rappellerais je de tout ou au moins j'aurais oublié pendant un certain temps cette réalité obscène et dure. Cette chose si froide et je m'enfoncerais dans l'inconnue. Ce serait mon nouveau cocon crée par l'alcool, comme baigné dans une boite noire nommé INCONNUE. Peut-être perdrais-je tout une fois à l'intérieur mais au moins j'aurais oublié. Je ne pourrais surement pas me rattraper mais sa a déjà commencé, je commence déjà à entrer dans ce bain dans la boite noire. Je suis déjà enfoncée dans l'alcool et l'inconnue telle une âme inconsciente. L'alcool fait son effet. Tu es déjà souillé et mouillé par l'alcool. Tu ne peux plus t'échapper à ses effets. Mais tu ne verras plus cette réalité. L'alcool me colle à la peau. J'ai juste bu un verre pourquoi en faire tout un plat ? Ou plus peut-être, hihi. Oui, je n'arrive pas à marcher normalement, je tangue comme un petit bateau, hihi. Je suis soûle ? Sa serait si marrant ! Je souris encore et encore. A bas la réalité ! Je suis souillée jusqu'à ma mort mais j'en rigole. Adolescence frivole au lieu d'adolescence aux airs de sainte. Liberté inconsidéré dans un pensionnat fermé à l’extérieur. Je suis libre mais enfermé. Une âme frivole enfermée dans son corps. Tel l'oiseau rêvant de liberté mais enfermé dans sa cage en or, on veut que tout soit parfait pour lui mais ça ne l'est pas, lui ce dont il rêve c'est la liberté. Moi je ne peux pas l'atteindre non plus mais je le suis intérieurement. Je le sais très bien que demain je vais être malade, je vais vomir et rester sous ma couette. Mais j'aurais au moins pu échapper de la réalité pour un jour et peut-être verrais-je le sourire dont je rêve tout le temps. Mes rêves ne sont composés que de libertés et sourire. C'est simple, je ne veux pas autre chose. Mais sans ses rêves je ne serais rien alors je m’attache à eux, je ne voudrais jamais les perdre. Ma vie serait d'autant plus fade qu'elle l'était autrefois. Je tangue, que faire ? Je suis soûle et je m'ennuie tellement ... Les gens me lancent des regards étranges, ils sont trop occupé par leur réalité. Ils se murmurent entre eux : REGARDEZ LA ELLE EST SOUILLE PAR L'ALCOOL. Pourquoi pas le crier ? Dites-le en face ! Je suis soûle, bourrée. J'ai trop bu ! C'est la vérité alors pourquoi ne pas le dire en face ? Je marche malgré tous les regards interrogateurs et pesants sur moi. Il faudrait que je voie mon cher William ! Direction les chambres. Hop, je marche mais j'ai l'impression de flotter. Comme un aéroplane, brruish. JE VOLE ! Ouais ! En fait dans la réalité je marche mais bon on s'en fiche complètement de la réalité. La réalité c'est de la merde. Je parle familièrement, holala ! Que c'est grave. Je me corrige, la réalité c'est les excréments de la terre ! Ça vous va ? Bande de coincées. Allez boire un verre de vodka pendant que je vais voir mon William ! Les coincés j'en veux pas. Hi hi. William, my love.Il était là, assis sur son lit, un livre à la main de cette manière qu'on d'être les aristocrates anglais sur les peintures. C'est sûrement la posture la plus sexy du monde ♥. Alors je suis rentré furtivement, c'était facile en plus j'étais pieds nues. J'ai refermé doucement la porte derrière moi mais on a comme même entendue le claquement de la porte. Alors il a relevé les yeux de son bouquin et m'a regardé. « Chut. » Mes pieds caressant le parquet s’avançait dangereusement de lui. Puis face à face, mon visage était près du sien, non, je n'essayais pas de l’embrasser (Voler un baiser, faut pas rêver non plus). Je sentais son souffle chaud et régulier contre mon visage, j'admirais ses pupilles iris, les traits figés de son visage. Je sentais pratiquement chaque partie de son corps, chaque mouvement furtif, je sentais ses mains moites. J'étais comme lui. Alors lentement, j'ai susurré à son oreille. « Je pense que je suis soûle et je pense qu'on est dans une chambre mais je ne fais que penser. » Alors j'ai ri, allez savoir pourquoi, j'ai ri si fort. C'était-peut-être parce que j'étais soûle, peut-être parce que je l'aime. Je me suis assise à côté de lui. Étrangement, j'étais habillé décemment, les pieds nus et une robe noire arrivant aux genoux. Mes cheveux étaient lâchés, ondulées et emmêler. Je l'ai regardé. Je me suis dite pourquoi ? Pourquoi je ne l'ai pas fait avant ? Peut-être que j'attendais lui ? Peut-être que c'était sa le but ultime de ma vie ? Va savoir, l'alcool me fait délirer, elle remonte mais je la retiens. Mon foie joue la samba et mon cerveau me fait mal, on aurait dit qu'il jouait des Maracas. Ploum, Ploum, chabadabada. C'est un air qui reste dans la tête, l'air de l'alcool. Mon foie continue à jouer, à bouger, à remuer son popotin, il veut faire tout sortir et moi je veux laisser tout à l'intérieur. Arg, ça fait mal mais ça vaut le coup. « Will' je me questionne. Qui es-tu à la fin pour me rendre dans cet état-là ? » Il es déjà trop tard, tu as déjà sombré dans cette folie intense. |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Dim 23 Déc 2012 - 9:13 | |
| « Holly ? » A BIT OF VODKA TO MAKE THE WORLD WARMER BECAUSE IT HAS GOTTEN SO COLD.
- Son regard alterne entre l’embouchure béante et close de sa penderie et les arabesques littéraires peinturlurées sur les pages de romans par le biais de mots éloquents. Il n’arrive pas à se concentrer sur les paragraphes enjolivés de métaphores qui se profilent sous ses yeux, car l’inquiétude de voir une bête marine, un poulpe, s’extirper de son garde-robe est trop grande. Peu importe où il se trouve, William Mary Hufflestring n’a cure de l’horrible pensionnat ensorcelé des I. et n’arrive à se sentir en sécurité que lorsqu’il est entouré de gens sélects tels que Mahaut ou Chess ( et l’ironie concernant ce dernier est notable considérant que la seule chose qui le protège est son statut familial ) ou lorsqu’il squatte avec insistance les murs du Glossy Gloomy Lovyou. Depuis sa rencontre avec Halloween, ses escapades à la bibliothèque sont brèves et discrètes, on discerne à peine le murmure de ses pas s’évanouir dans le couloir, alors qu’il s’échappe, bras remplis de volumes diverses, vers les remparts plus ou moins rassurants de sa chambre. Il ne veut pas qu’on le coince, il ne veut pas qu’on l’aborde, tous les visages sont devenus des masques rieurs aux airs démoniaques. Ce faisant, mis à part les longues heures qu’il passe à garder la petite truffe de Toya dans son champ de mire, histoire de se récolter des rations de nourritures comestibles considérant qu’il a aussi tendance à éviter les cuisines, sa vie sociale se résume à un gros champs de néant. Il ne sort pas et ses méninges s’entrechoquent dans un tournicoti apeuré la majeure partie du temps. Il n’a pas vu Mahaut depuis un bail, n’a pas cherché à entrer en contact avec Chess depuis la dernière fois et, bien qu’il croise régulièrement Toya, il hésite à entamer une conversation. Il n’en a pas trop la motivation, ces jours ci, plongé dans un mutisme cérébral qui paralyse son existence. Une ombre, voilà ce qu’il est, il file silencieux, se tapis dans les coins et évite la cacophonie de sorte à ne pas être déranger. Bon, il est un type d’ombre singulier, qui tire les rideaux de sa chambre de sorte à l’inonder de la lumière du jour, réprimant son envie de la barricader pour éviter une nouvelle pluie de poulpes, mais une ombre quand même. Un spectre, une illusion fantasmagorique du noir. Ses séances de théâtre lui manquent et le jardin qui s’étend à l’est de son manoir aussi d’ailleurs. Là où il ne regrette pas pouvoir échapper aux occupations futures que son paternel lui aurait forcé d’endosser, les petites douceurs de la vie qui accompagnaient son existence à l’extérieur évoquent en lui une nostalgie bénigne et enfantine. Un peu comme la texture d’une truffe au chocolat saupoudrée de cacao. Il tourne la page de son roman, sans réellement retenir les mots peignant l’épopée sournoise d’un mage et de ses fées. Ses phalanges lissent nerveusement le papier et son regard chevrote, à nouveau, vers la cloison séparant la pièce exigüe dans laquelle il a enfermé les monstres marins du reste de la pièce. Dantesque frayeur qu’il se reproche mentalement dans un claquement de langue dérisoire. Aller, William, ressaisi toi. Tu sais très bien qu’il n’y a plus rien dans ta penderie, la sorcellerie de cet asile les a transportés ailleurs ! Le monologue dure un temps, et William, à-demi distrait par ses pensées, continue de tourner les pages de son bouquin à un rythme crédible, attrapant quelques mots évocateurs de ses iris mauves. Une histoire, qui se mêle au débit désapprobateur des paroles de ses synapses se forme lentement dans sa tête. Des fées belliqueuses et un mage maladroit, des mises en garde et des dangers. Puis la porte s’ouvre, pas celle que William observe maladivement, non, l’autre porte. Celle de l’entrée. Il se retient de lever les yeux immédiatement, après tout, il s’agit peut-être de l’un de ses colocataires qui vient se reposer ou s’emparer de l’une de ses possessions. Puis la tentation teintée de paranoïa se fait trop forte et il finit par lever les yeux pour rencontrer le visage exalté d’une silhouette familière. Son inspiration coince dans sa gorge et son esprit bégaie une fraction de seconde. Holly. C’est Holly qui vient d’entrer, sans cogner, sans s’annoncer, dans sa chambre. Pourtant, William ne s’attarde pas sur le manque de manières de la jeune femme et la fixe, transit d’embarras et d’espoir. Les circonstances de leur première et dernière rencontre n’ont pas fuis sa mémoire, ce faisant, Mary n’a aucune difficulté à goûter l’amertume et le sucre que lui évoque Miss Addison. Il boit ses mèches désordonnées et ce regard qui le mâchouille avec un certain malaise, avec cette impression terrible de ne pas être à la hauteur. Le souffle de la dame fait la cour à ses lèvres et la possibilité de voler un baiser ne lui effleurer même pas la conscience. Non, ceci est Holly, son adjuvante. Celle qui l’a sauvé de ses propres ténèbres lorsqu’il est arrivé au pensionnat interdit. Le roman tombe sur des cuisses tendues par l’anxiété et William cherche dans les prunelles sombres de son invitée des explications quant à sa venue subite. Il ne trouve que l’hilarité comateuse, duveteuse qu’installe parfois la déraison dans le cerveau des sujets qui la consomme. Holly confirme la direction que prennent ses suppositions en un murmure odieux à son oreille qui se termine en une montée voluptueuse. Un carillon de rire qui empli la pièce et William qui fixe cela, immobile, figé. La brunette finit par se calmer et prend place tout près de lui, sa chaleur corporelle momifiant les défenses de l’aristocrate. Il murmure, encore ébahi par la surprise, par l’indisposition. Sa voix flotte dans l’air, légère et tremblotante. « Holly . . . » Elle ne semble pas l’entendre, s’égarant encore une fois dans l’une de ses nombreuses interrogations tirées de nulle part. C’est presqu’attendrissant, si l’on ignore le décorum étrange dans lequel l’événement prend place. Il jette le livre plus loin sur le lit, s’attardant un instant sur le bruissement indistinct des feuilles avant de lui répondre, malhabile, incertain de bien démontrer son ressenti. Holly l’a trouvé caché dans les replis de poussière du grenier, il lui doit bien un peu d’honnêteté. Il attrape l’une des mèches ondulés de son adjuvante du bout des doigts. « Je l’ignore, mais je sais pertinemment que je ne mérite pas cet état. » |
| | | ZG -Zombie Gameuse Holly Addison
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Sam 12 Jan 2013 - 16:11 | |
| La dégringolade. Je tombais inévitablement. Je n'avais rien pour me retenir, il n y avait que du vide, du noir et je ne m’arrêtais pas de tomber. J'eu l'impression d'entendre des rires moqueurs, j'aurais voulu qu'il se taise mais non, il refusait. Alors ces rires perçant et moqueur m'accompagnaient dans ma dégringolade. Il était sûrement le seul capable de me chambouler avec quelques mots et je le savais au fond de moi, il ne méritait pas ce pouvoir si c'est pour me faire souffrir. Je ne méritais pas de souffrir autant et surtout pour lui. Personne ne mériterait de souffrir autant que moi en ce moment. Même certains criminels ou encore certaine personne détestable. Cela faisait si mal.
Mon estomac était tordue à la fois par la tristesse et par tout ce qui essayait de remonter. Je voulais régurgiter mais n'ayant rien dans l'estomac, il n y avait rien à régurgiter. Depuis quelques temps je ne me nourris pas. Ce n'est pas par un point de vue physique, pour moi la maigreur n'est pas l'incarnation de la beauté ou encore la perfection. Seulement, la simple idée de me nourrir me dégoûte, me désintéresse totalement. Ma maigreur en est maladive, il ne reste plus beaucoup de chair sur mes os.
Je n'ai plus envie de rien. Tout me paraît si fade ici. Les couleurs sont ternes, les aliments sont fades, les odeurs sont communes les une aux autres et je ne m'intéresse même pas aux autres. Je n'ai aucun réel ami mais cela ne veut pas dire que j'en voudrais bien un. Qu'est-ce que cela changera ? Ma vie est triste, malheureuse. Si on peut appeler sa une vie, je ne suis pas le genre de personne à se plaindre et à gémir tout le temps mais ... Je ne veux plus rien. J'aimerais mourir dans mon sommeil, sans douleur, sans souffrance. Mourir comme j'ai vécue.
Je l'ai fixée, son regard sans émotion, mon regard fou et lui aussi sans émotions. Je n'étais pas moi, j'étais une autre forme de moi même façonnée par l'alcool, la folie, la tristesse et lui. Je n'avais plus rien d'humain, je n'étais rien. Tout sentiment ayant abandonné ce corps comment pouvait-on me qualifier d'humain ? L'alcool prenait le dessus, estompant ainsi mes sens, mes émotions et ma morale. J'étais libre de tout principe, j'avais franchi les barrières. LIBRE. Alors un sourire s'afficha sur mon visage malheureux, j'étais là tel un phénix renaissant de ces cendres. William, la partie vient juste de commencer. Sois sûre que je vais gagner.
L'amour sa rend malade, l'amour sa rend fou alors voila la raison de cette obsession maladive. L'amour. C'est la seule chose qui me reste alors je voudrais la garder, juste pour cette fois. Ensuite je pourrais abandonner, ensuite je ne ferais plus rien. Mais si c'est pour être malade demain je refuse d'abandonner là, je suis soûle et il y a une raison, Lui. Je voudrais qu'il oublie tout juste un instant, je voudrais le voir rire ou sourire juste un instant. Ma main caressant ses cheveux, ma tête à côté de la sienne et mon torse contre le sien. Lentement je lui ai susurré à l'oreille :
« Will' je ne sais pas qui a besoin d'alcool ici. Je ne sais pas qui a besoin de se sentir mieux mais je voudrais juste te voir sourire ou rire. Si ce n'est pas égoïste de ma part. »
L'alcool, mon dernier espoir. Dans ce monde de brutes ou elle ne sert qu'à semer la zizanie ou encore à oublier sa vie monotone, les engueulades, le travail, les enfants et les conjoints de chacun et se noyer dans un océan de tristesse se transformant peu à peu en une joie inconnue et une assurance de soi illimité. En quoi j'utilise l'alcool ? Je l'utilise pour moi aussi m'échapper, pour oublier tout. C'est absurde, voir idiot mais pourtant si réconfortant dans ce monde cruel. J'aimerais m'échapper, m'enfuir, m'abandonner dans la liberté. Je ne suis pas libre. Je n'ai pas le choix, enfermer à jamais ici alors pourquoi ne pas tout chambouler ? Modifier les règles du jeu, jouer à ma façon. C'est moi qui dirige et plus toi William, c'est fini.
Je met une main dans ses cheveux et je l'embrasse avec la langue pendant une petite minute. Je ne rajoute rien, je ne continue pas, ne recommence pas. Cela me suffisait amplement. Alors ne pouvant m'en empêcher, j'ai ri. J'ai ri encore et encore. Je ne m'arrêtais pas, je riais si fort. Alors je me rendis compte, ce n'était qu'une illusion, un rêve. Je rêvais, je n'avais pas osé. Je ne pouvais pas lui faire sa. Je l'aimais, je l'aimais. Oh, mon dieu. Je ne pourrais donc jamais ? Je me rappelle, je me rappelle de tout. Mon passé, les visage floutés, sa mort. J'ai donc fait ça ? J'ai donc fait tout cela ? Je suis cette fille. J'ai son passé, j'ai son corps. Mes souvenirs remontent, ils remontent tous dans ma tête. Je tremble, ma main dans ses cheveux tremble. Je m'étais arrêté, mon coeur battait si fort dans ma poitrine. Je ne l'avais pas embrassé, mon visage s'était arrêté juste avant l'acte. Sa faisait mal, si mal. Ce n'était pas sa faute, s'était de ma faute, tout était de ma faute. Si j'avais si mal, c'est parce que je l'aime, si j'avais si mal c'est parce que j'ai fait tout cela. Je suis là, le teint blême et les mains moites. Je voudrais m'enfuir. Je suis descendue du lit et je suis partie m’asseoir sur un autre lit. Je me mordais la lèvre inférieur, qu'est-ce que je fais ici avec lui ? Je ne peux pas, je ne peux pas.
« Je ne peux pas. » |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Mer 3 Avr 2013 - 1:43 | |
| Comme précédemment, alors qu’elle divaguait entre les murs immaculés de l’infirmerie, Holly ne semble pas prendre compte de la moindre de ses paroles ou actions. Elle va et vient, instable et aliénée, perdue dans sa propre cacophonie cognitive et William, désorienté, dépité et, par-dessus tout, surpris, lâche le bout de cheveux emmêlé qu’il avait saisi. À quoi bon répondre lorsqu’elle est aveugle à ses efforts, à quoi bon tenter de lui communiquer respect si elle ne voit pas plus loin que le bout de ses cils. Elle empeste l’alcool, les relents de vodka venant tirailler les narines du jeune aristocrate et il ne réprime qu’à moitié une moue de dégoût. Pourquoi s’être laissée tomber si bas et prétendre qu’il en est la cause ? Le pensionnat l’a rendu folle, les I. lui ont arraché la raison ou elle possède en réalité des fréquentations malfamées qui lui ont susurré que ceci, et il observe les lèvres entrouvertes d’Holly, respirant le parfum sale de la déchéance, était le seul moyen de s’échapper. Elle se presse contre lui, il reste immobile. Les courbes de la silhouette de son adjuvante s’écrasent contre son torse et il se sent nauséeux, mal. Incapable de distinguer ce qui est approprié de ce qui ne l’est vraisemblablement pas, Holly réduit l’espace qui les sépare un brin davantage avec chaque seconde qui passe. William l’observe, les yeux presque croisés, tentant d’intelliger, tentant de concevoir un moyen de la ramener à elle. Il tente de lui signifier d’une poussée légère que sa présence sur lui n’est pas désirée, mais elle ne semble pas s’en rendre compte et vient lui susurrer à l’oreille des demandes et des je ne sais pas, des interrogations sans point et des je voudrais.
Ton attitude est égoïste, a-t-il envie de lui répondre, mais les mots ne viennent pas, ne s’extirpent pas de sa gorge. À leur place se présente un soupir qui vogue entre l’exaspération et le défaitisme, un soupir qui se déguise en nom et qui rend deux syllabes audibles.
« . . . Holly. »
L’impression d’observer les agissements de la dame par l’intermédiaire d’une épaisse vitre embuée s’amène et adouci les sens trop alertes de William qui a envie de rejeter la tête vers l’arrière pour observer le plafond, mais qui ne le fait pas. Sourire, rire, Holly a soulevé un point. Quand est-ce que la dernière fois qu’il s’est adonné à l’une de ses deux actions sans que ce soit simulé. Il pense à sa sortie des sous-sols avec Mahaut, plus d’un an plus tôt, pense à sa rencontre dans les bois avec Alea et ses songes féériques, pense au fait que cela fait si longtemps qu’il ne s’est pas senti à l’aise. Il n’est qu’une ombre, sans lumière et sans volonté, lui-même perdu dans cette réalité alternée qui ne fait que ronger. À la différence de la jeune femme, toutefois, il se range dans la solitude, dans son exclusion personnelle, plutôt que dans des substances illicites qui, avec le temps, ne feront qu’aggraver la situation.
Il se demande un instant, entre deux respirations lentes et détachées comment va son père, comment va Lawrence, comment va Anita. Puis Holly éclate de rire, elle rit à en faire exploser ses poumons et son rire est si différent des autres qu’il a entendu. Pas comme celui d’Halloween qui crisse et qui grince, pas comme celui de Chess qui dévore et qui aime. Non, son rire à elle se perd, d’abord hystérique puis ensuite incrédule, rythmé par l’aliénation. Malgré la situation inquiétante, malgré l’incongruité totale et l’absence de logique, il ne tente toujours aucun mouvement, il se contente de darder ses yeux améthyste sur les bouts d’épiderme en mouvement qui s’offre à sa vision.
Ensuite, elle se fige et la vitre couverte de brouillard se fend dans le ressenti d’une catastrophe imminente. William se redresse et la main qu’Holly avait glissé dans ses mèches d’un marron presque noir tombe, frigide, les filaments désordonnés venus s’enrouler autour de ses doigts fins suivant le mouvement.
« Holly . . . »
Elle tremble et les battements de son cœur soudainement affolé viennent résonner dans les os de William. Il pense d’abord à un coma éthylique, mais réalise que le pensionnat n’a certainement pas le matériel requis pour traité ce genre de malaise à moins qu’un docteur se soit amusé à traîner son matériel de médecine avec lui lorsqu’il est entré. Ensuite il se dit que c’est sûrement l’inconstance coutumière de la jeune fille qui est la cause de son état, égarée comme elle l’est, il ne peut comprendre ce qui se passe à l’intérieur des parois aux synapses ralenties de son cerveau. Elle se dégage, elle s’écarte et recule comme s’il l’avait brûlé et, encore une fois, il reste immobile comme une statue, seuls ses yeux affichant un semblant de conscience des mouvements. Ça ne sert à rien, Holly ne voit rien. Elle s’installe, son expression horrifié ne disparaissant pas, sur l’un des autres lits plus loin, celui d’Alexander, et déclare d’une petite voix qu’elle ne peut pas.
L’aristocrate, l’hybride à demi-fée, se décide enfin à bouger, poussant de ses paumes cette fenêtre métaphorique dont la vitre craque un brin davantage dans le constat de son mouvement. Il jette ses jambes sur le sol, chaussettes sobres venant heurter ce dernier dans un bruit mou et fixe Holly de sa position assise.
« Tu ne peux pas quoi, Holly ? »
Et il n’arrive pas à déterminer si c’est de l’inquiétude, de la patience ou de la lassitude qui anime son propre ton. |
| | | ZG -Zombie Gameuse Holly Addison
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Sam 6 Avr 2013 - 23:12 | |
| Je me perdis quelques secondes dans cette vision d'horreur. La route, la voiture, la fille et le choc. Un court instant.
Je voulais déglutir, je voulais vomir. C'était dans son corps que j'étais, c'est dans ce corps que je suis. Tout ce que je pense, elle le pense. Tout ce que je suis, elle l'est. Elle est moi, je suis elle. Nous sommes communes, nous sommes la même personne. Nous sommes moi. Nous ne sommes pas distinctes. Ses souvenirs sont les miens. Je suis Elle. Je prends ma tête entre mes mains, entre ses mains moites par l'angoisse. Je ne pleure pas, je ne lui ferais pas cet honneur, je ne me ferai pas cet honneur, je ne le ferais pas devant William. Plus tard, plus tard. Je respire, je m'apaise. J'essaye en tout cas et pourtant sa ne marche pas vraiment. Je là anxieuse et défaitiste, j'ai l'impression que l'once d'espoir en moi est partie. Peut-être que ce sont mes rêves qui sont parties. Ces rêves fabuleux et fantastiques mais pourtant chimérique se sont comme évanouies. Il ne reste qu'en moi ce vide, ce creux et ce coeur qui ne souhaite plus battre. Ce coeur qui souhaite lui aussi s'éteindre, s'arrêter. Il y a ce coeur qui ne supporte plus rien, qui ne supporte plus les chocs, plus les rêves et plus l'amour. Il veut juste s'éteindre et enfin se reposer.
Mais je résiste, je reste là. Ma tête dans le creux de mes mains tremblotantes. Relève toi Holly, relève toi jeune fille. Essaye de paraître forte, essaye de paraître insensible et dure. Essaye de te faire paraître pour ce que tu n'es pas. Tu le fais si bien, changer de comportement comme on change d'habit. Mentir pour que les autres ne se soucient pas de toi. Mentir pour permettre aux autres d'être heureux. Je le fais si bien, leur cacher la vérité. Leur afficher un sourire, leur dire que tout va bien mais tout va mal. Rien ne va bien et vous vous souriez comme des idiots alors je suis obliger de faire comme vous pour que votre ego soit rassasié, pour que ceci n'attriste pas votre petite personne. Alors je souris à tout le monde mais dites la vérité. TOUT VA MAL. Si tout allait bien vous ne serez pas là. Si tout allait bien je ne serais pas là, enfermés. Je ne serais pas dans cette chambre, je ne serais pas soûle et aussi, je serais heureuse. Sauf que je suis là, malheureuse et que je dois avoir l'air forte.
Mes mains se retirent et revoilà ce visage. Ce visage livide et blanc n'affichant aucune émotion, ce visage calme et paisible. Au fond pourtant il règne une violence et un désordre horrible. Je dois avoir l'air calme et paisible. Ne pas sourire non plus. Je pose mes mains surs mes cuisses. Mes phalanges se resserrent soudainement. Ce n'est pas grave, garde ton calme. Respire lentement, apaise toi. Ce n'est que toi, ses souvenirs se sont les tiens. Il n'y a personne d'autre que toi, il n'y a pas de Elle. Elle c'est toi. Lentement mes lèvres s'entrouvrent. C'est alors que d'une voix posé je parle.
« Je ne peux pas être là, je ne peux pas faire ce que je veux, je ne peux pas me saouler et je ne peux pas t'obliger à m'aimer. Je ne peux pas sourire devant les gens et leur dire que tout va bien car tout va mal. Je ne peux pas. »
C'est alors qu'un profond soupir s'extirpe de mes entrailles comme lasse de vivre. Un petite sourire en coin, comme pour montrer que j'étais apaisé après ces paroles. Mes doigts ne serrent plus mes cuisses fines, mes mains ne sont plus moites. Enfin, je suis apaisée. Je respire calmement, mon coeur reprend sa tâche et ne veut plus en finir. Il ne manquerait plus que ... La fille crie. Il y'a comme une alarme dans ma tête. Une fille qui ne cesse de hurler, ce cri, ce cri encore et encore. C'est la fille sur la route, c'est la fille morte. C'est la fille de mes souvenirs. Elle crie, elle crie. Tais-toi, tais-toi. Je ne veux plus t'entendre, je ne veux plus entendre quoi que ce soit de sa part. Elle ne s'arrête pas. J'ai mal, j'ai si mal.TAIS TOI. Puis elle s'arrête.Enfin, le vide, le calme. Un instant de calme et tu reprendras. Tu reprendras ces cris quand j'aurais passé le pas de cette porte. Mon inconscient, ma morale qui me hante, tu ne reviendras que une fois que je serais sortie.
Je dois avoir l'air forte, je dois avoir l'air normale. |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Lun 15 Avr 2013 - 20:25 | |
| Tête entre ses mains, elle se brusque elle-même, elle s’autodétruit de l’intérieur, sa proximité avec l’aristocrate se montrant donc tout aussi déroutante qu’affligeante. Elle tremble comme un orage, éclate comme des gouttes de pluie sur le trottoir, un trottoir que William n’a pas vu depuis des lustres, et, encore une fois, elle se désagrège devant lui sans qu’il comprenne un traitre détail de ce qui est en train de se produire. Elle est si près, trop près, il sent sa peau et humecte ses lèvres sèches dans l’attente de la prochaine fatalité, de la pente escarpée sur laquelle Holly le forcera sans doute à s’aventurer. Toute menue, toute fragile, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un peu comme lui en fait, ils sont de la porcelaine parmi toute la ferraille du pensionnat. Des poupées russes cassées qui n’arrivent plus à s’emboîter l’une dans l’autre. Ils sont brisés et ils ne valent pas grand-chose, mais là où Holly se noie et désespère comme un colibri sans ailes, William s’accroche à la manière d’un naufrager perdu au beau milieu de l’océan, en proie à une déshydratation avancée qui n’a pas encore réussi à le tuer.
Ses doigts oscillent près des cheveux de la jeune fille, hésitant à caresser ces mèches entremêlées qui l’ont accueilli, il y a bientôt deux ans, dans cet enfer. Dans le grenier, avec sa console. Un mouvement rassurant qui lui rappelle le chignon qu’il avait dressé dans ses cheveux, couronne capillaire se heurtant à l’un de ses sourires jaunis par l’incertitude. Dès ses premiers pas dans le hall, dès son premier contact avec la poussière du grenier, dès son premier arrière goût de l’infirmerie, cet endroit, cet horrible manoir s’était chargé de lui faire perdre la raison. William tient bon, mais Holly . . .
Ses yeux valsent jusqu’à la fenêtre. Il revoit les poulpes qui éclatent le verre, qui arrachent des morceaux de leurs peaux, à Alexander et lui, par l’intermédiaire de leurs dents tranchantes. Il revoit la lune, une étoile qu’il imagine toujours plus lilas que blanche, filtrer au travers des rideaux de manières apaisante. Cette fois, cet un oiseau, tout fragile, aux plumes ébouriffés, qui sautille sur le rebord de la fenêtre. Inertie, William le contemple avec une curieuse impression de déjà vu. Dans un endroit plus blanc, avec la même demoiselle divaguant près de lui, la jambe ouverte et sanguinolente. Il ne reste qu’un instant, griffant le bois extérieur de ses minuscules serres quelques secondes avant de prendre son envol et disparaitre hors de la vue de Mary, dans les hauteurs des cieux. L’aristocrate regarde la fenêtre maintenant dépourvue d’intérêt un moment avant de reporter son attention sur Holly. C’est presqu’à contrecœur. Il ne veut pas vraiment s’occuper de qui que ce soit, pas même elle. Mais . . . Mais . . . elle l’a sauvé, sauvé d’un délire précoce, arracher à ses propres griffes. Il doit lui rendre l’appareil, il ne peut la laisser se consumer de la sorte, épaules affaissées par un poids invisible.
Ses paumes crispées quittent sa tête et elle relève enfin le menton de sorte à ce qu’il puisse contempler son visage. Enfin, il la voit, traits tirés, air malade. Son visage ne révèle quasiment rien de sa panique antérieur et elle semble avoir reprit ses esprits, pourtant lorsque sa voix s’extirpe des limbes et elle résonne posément dans la vaste chambre, le contenu de ses paroles n’a rien de bien éloquent.
Elle lui débite sa peur, ses insécurités, ses désirs et William discerne enfin la pente fatale sur laquelle il doit s’aventurer. Il mordille sa lèvre inférieure, glissant la chair velouté entre ses dents dans un élan de concentration alarmant. Puis, il décide de se contenter d’un retour de question simple pour débuter sa réponse.
« Pourtant, tu es là, n’est-ce pas, Holly ? », murmure-t-il d’une manière qu’il souhaite paisible, faussement sereine, avant de poursuivre, glissant ses doigts nus dans les cheveux sombres de son adjuvante.
Holly l’a sauvé et il l’a sauvera. Autant de fois qu’il sera nécessaire. Il lui saisi le menton avec délicatesse et oriente le visage de la jeune femme vers le sien avant de lui saisir les mains. Il sait que ce n’est peut-être pas la meilleure méthode pour tenter de raisonner la jeune femme, car elle croit l’aimer comme une princesse transie, mais il convient que les moyens suffisant à se valoir l’attention d’Holly pendant plus de trente secondes sont rares. Il serre ses paumes, menues et presque tremblantes dans les siennes et cligne des yeux, paupières venant couvrir ses iris améthyste un court instant. Il la voit sourire, mais croit à une machination et refuse d’être duper par l’expression.
« Allez, reprend tes esprits, tout va bien, ici. Je suis là . . . »
Oui, il la sauvera.
« Je vais t’aider. Dis-moi quoi faire. »
Il le lui doit bien. |
| | | ZG -Zombie Gameuse Holly Addison
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Mer 24 Avr 2013 - 19:25 | |
| Tandis que mes mains se perdirent dans les siennes et mon regard dans le sien, je ne pensais pas à lui.
Il était pourtant si accessible à ce moment là, si près de moi. Je sentais son souffle, sa respiration. Mes yeux fixaient ses pupilles iris et se perdait dans son regard et pourtant. Je ne pensais pas à lui. Je pensais à autre chose. Pense à lui , aime le. C'est ce que me disait mon fort intérieur. Aime le, tu es censé l'aimer. Il me l'ordonnait. Embrasse le, prend le dans tes bras. Il me l'hurlait. Il me disait que je devais l'aimer, l'adorer, l'aduler. Après tout ces événements je ne savais pas si je devais l'aimer, je ne savais plus quoi faire alors je fis taire ce fort intérieur, je l'enterrais dans une partie de mon esprit. Il était réduit à silence, comme ma conscience et comme ma logique. Ils étaient réduits au silence, enterré. Je ne voulais plus avoir quoi que ce soit qui ressemble à une conscience chez moi.
« Je vais t'expliquer. » Expliquer. Comment expliquer ? Mentir, paraître vrai ou peut-être dire la vérité. Je devrais en tout cas dire cette vérité, la proclamer sur les toits et ainsi on me comprendrais. J'inspire, expire tandis que je pousse un long soupir. Mes mains se resserrent sur les siennes. Devrais-je lui expliquer ? Il est si fragile, moins que moi bien sûr. Comment expliquer cette histoire ? Cette histoire de mort, cette histoire tragique et interminable. Cette histoire qui ne finira jamais, mon histoire.« Fais moi confiance avant tout car sache que je n'ai pas l'intention de te mentir. » Mentir est un signe de faiblesse car ne pas dire la vérité revient à ne pas vouloir montrer qu'on est faible. Il le sait pourtant déjà, je suis faible. Je pourrais me briser au moindre vent et c'est peut-être pour cela qu'il sait que je suis incapable de lui mentir en ce moment. Cependant la vérité est cruelle, si cruelle. « J'ai vécu mon enfance avec une mère alcoolique et un père souvent absent. » Les deux ayant partialement manqué la plupart des événements de ma vie, des parents inutiles. Est-ce de leur faute que je suis ainsi ? Je ne sais pas. Je ne peux pas vraiment savoir car je ne sais pas comment j'étais avant, je ne sais rien de mon moi antérieur à part sa vie, maintenant. « Mon amour s'est donc focalisé sur une seule personne. Une amour qui deviendra une très forte amitié avec une jeune fille,Lyse, ma meilleure amie. Celle-ci déménagea quelques années plus tard après notre rencontre. » Chose que visiblement, je n'acceptais pas car entre temps il n y a qu'un grande vide dans ma vie. « A ce moment là ma vie fut nonchalante et habituelle, répétitive. Je m'occupais de quoi ma mère devait s'occuper, je jouais aux jeux-vidéos et je n'avais pas beaucoup d'amis. » Ce n'est pas comme si j'en ai déjà eu beaucoup un jour, alors sa ne change pas grand chose. « Je l'ai retrouvé à mes 14 ans, nous sommes parties ensemble en vacances. Elle avait changé mais j'avais encore pour elle ce respect d'autrefois. » Je suis naïve, tellement naïve. Je n'aurais pas du. « Elle m'a obligé à partir à une soirée avec de l'alcool. La soirée a fini un peux n'importe comment, on m'y a volé mon premier baiser et j'ai failli ... Voila. Lyse était soûle et ne voulait pas venir avec moi, j'ai du la forcer. » Je me mordis la lèvre inférieure tandis que quelques larmes s’extirpaient subtilement. J'avais envie d'éclater en sanglot. « Le lendemain, nous nous sommes disputés, Lyse et moi. Lyse est tombé sur la route, elle ne voulait pas se relever. Je criais, la voiture arrivait si vite. Elle se mit à crier aussi. Je me rappelle de son cri et du crissement des pneus ... Puis il y avait des gens tellement de gens attroupés autour de moi, moi qui restait silencieuse et muette. Je ne voulais pas voir sa. » Les derniers mots ne furent que balbutiés. Je pleurais.
Cela faisait des années, 3 ans, pourtant je n'en avais jamais parlé. Mes larmes sortirent en masse. « Tout est de ma faute, si seulement je l'aurai obligé à rester avec moi à la location ce soir là, si nous ne serions pas allés, si je ne l'aurais pas pousser sur la route. J'ai l'impression que tout est de ma faute, je ne l'ai jamais dit à personne. » Je pleurais si fort, j'avais si mal à la poitrine. Je ne voyais rien, mes yeux étaient cachés derrière un écran brouillé de larmes. J'avais l'air si intelligente à renifler comme une idiote, tandis que un flot de larmes coulaient sur mes joues. J'avais avoué mes sentiments, mes pensées, mes émotions. Je redevenais humaine.
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Ven 3 Mai 2013 - 18:24 | |
| C’est un peu comme s’il a détruit les barrières d’un barrage et que, impuissant, il regarde l’eau déferler sur tout ce qui se trouve sur son passage avec une folie meurtrière. Il ne peut que s’accrocher, que s’accrocher à ses petites paumes et espérer ne pas être emporté par le courant. Holly n’est pas seulement triste, non. Ce qu’il voit, les mots se vomissant d’eux même, filant à travers une paires de lèvres fines donc le souffle vient doucement se poser sur les siennes de temps à autre, sont des preuves d’un mal plus poussé, d’un mal sournois, un peu anodin, qui ronge tout de même assidument les synapses de ceux qui le contracte. Un mal rampant qui pourrait la tuer si personne ne fait rien, un mal qui se cultive dans le silence. Il serre un peu plus fort les paumes de son amie dans les siennes, presque désemparé, cherchant cette empathie qu’il devrait pourtant être si facile de trouver.
Ses yeux se promènent sur le visage de la jeune femme, glissent sur cette bouche en action, sur ses yeux exprimant des masses d’émotions contradictoires, il y perçoit des regrets, perçoit des craintes et toutes ces petites choses infâmes que nul n’aime réellement trouver sous son nez. Une fraction de seconde, il songe à se lever et à quitter la pièce. Il veut fuir, il ne veut pas la regarder, absolument pas, pas une seconde de plus. Ce qu’il observe, le corps tendu, les tremblements imperceptibles, le terrifient.
Mais il ne peut pas la laisser comme ça, il doit lui faire entendre raison, tenter d’alléger sa peine. Peut-être, se questionne une voix flutée, toujours la même, si doucereuse et si cruelle, qu’en la sauvant de sa misère tu arriverais à effacer la tienne, qu’en dis-tu, mon enfant ?
Je sais que tu ne me mentirais pas, Holly.
Et donc, il l’écoute, sans broncher, sans rien dire, communiquant les émotions qu’il n’arrive pas à exprimer avec ses doigts qui enveloppent ceux de la jeune femme. Son visage demeure impassible, un brin contemplatif. Il s’imagine l’allure pittoresque d’une mère irresponsable ‒moins belle que la sienne, moins chaleureuse, moins parfaite‒ et s’attarde sur cette vision, la démantibulant, la transformant. Cheveux aigris par le temps, traits tirés par l’abus et lèvres en-dessous desquelles se devinent un réseau arachnéen de veines bleues. La vivacité de l’image se grave dans ses globes oculaires et il la regarde plus qu’il ne l’imagine, cette horrible femme.
Puis, Holly enchaîne, avec une autre dame, plus jeune, mois percutante, même si elle représente le noyau de l’histoire. Celle-là, William n’arrive pas à la voir, aucuns traits ne se dessinent dans son esprit. Délaissant l’image de la vieille femme malmenée par l’alcool, il retourne se vautrer dans son audition platonique de l’histoire d’Holly Addison.
Des amis séparées, une enfance solitaire, des erreurs juvéniles, une responsabilité fautive et une collision violente, un crissement de pneus, des traces noircies sur la route. Les larmes coulent sur la visage de l’adjuvante, trace le contour de ses jours, rougissent le blanc de ses yeux. William reste immobile, une statue absente, un trait grossier sur un cahier. Devrait-il vraiment lire le livre qu’elle lui raconte . . .
Cette histoire ne le touche pas et son manque d’agonie au sujet des pertes de son amie, lui tourne l’estomac. Quelle monstrueuse réalisation. Il comprend, pourtant. Maintenant les choses sont claires. Holly, bien qu’un peu étrange, bien que complètement bourrée, n’est pas folle, pas aliénée. Toutefois, William est prêt à parier qu’elle est dépressive. Le constat s’immisce de lui-même dans son esprit, naturellement, comme si, dans les faits, William l’avait toujours su. Et peut-être que c’était le cas, en fait, peut-être que tout au long, il se doutait de la démangeaison interne qui scarifiait le cœur de son adjuvante, mais préférait fermer les yeux.
Parce qu’en reconnaissant ce mal en elle, il devrait inévitablement le reconnaître en lui-même.
Une grimace vient percer la surface du visage de marbre de l’hybride, ses paupières papillonnent un instant et il cherche ses mots. Un fait rare, Mary ne cherche que très rarement les paroles justes. Habituellement, le dialogue s’impose de lui-même, aisé, inné.
Pas cette fois.
Non, cette fois, il n’a aucune courtepointe dans laquelle envelopper Holly et la regarde pleurer sans rien dire. Il ne lâche pas ses mains, ses petits doigts regorgeant de désespoir, mais . . .
Il ne fait rien d’autre. Il devrait pourtant, la sauver, lui dire que ce n’est pas de sa faute, qu’elle n’a pas à culpabiliser sur le cas d’actions adolescentes irréfléchies. C’est vrai, après tout, et ce serait simple de le lui dire. Pourtant, les mots restent bloquer dans sa gorge.
Il doit la sauver, mais ne sait pas comment échapper à ce mal. Comment l’aider, alors qu’il n’arrive même pas à s’aider lui-même. Il ouvre la bouche, inutile, vide, essayant bêtement d’apposer une action, de soulager sa conscience.
« Holly . . . »
Mais rien.
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Sam 4 Mai 2013 - 22:44 | |
| Tandis que je le vois. Tandis que ses mains touchent les miennes. Je voudrais brûler. Burn. Pourquoi lui ais-je dis sa ? Que puis-je faire ? Mon coeur se serre, j'ai l'impression que quelqu'un essaye de l'étouffer entre ses mains. Ma poitrine me fait si mal. C'est cela être humain ? Avoir mal ? Alors je préfère encore mourir pour abréger les souffrances.
J'ai l'impression de suffoquer, de m'asphyxier. Etre humain c'est si horrible que sa ? J'ai l'étrange sensation d'être inhumer vivante ou encore d'être englouti dans l’insondable océan. Je ne vois plus la surface. Mes mains se resserrent sur les siennes. Je respire, une grande bouffée d'air. L'air me transperce la gorge. Même l'air me fait mal. Humain, humain. Quel mot dégoûtant et horrible, être humain. N'est-ce pas la mort avant la mort ? Les souffrances qui vont avec, sans pour autant en mourir, on meurt pour de faux, c'est juste erroné, une grande parjure.
Je respire, l'air me fais moins mal. Je m'habitue à ce nouvel état, cet état second d’humanité. Mes mains glissent des siennes, quittent sont étreinte, cette douce étreinte. J'essuies mes larmes d'un revers. Aucune réaction de sa part. On ne peut donc pas me sauver ? Je suis faible, morne et dépressive jusqu'à la mort ? Je finirais ainsi. Je regretterais toute ma vie ? Sûrement, je vais mourir ainsi. Mon âme remplie de regrets et d'amertumes prêtes à quitter ces lieux pour un endroit meilleur quel qui soit. L'enfer, le paradis ou encore le vide. On ne peut pas me sauver. On ne peut sauver personne de son passé, le passé reste là tel un lourd boulet. Même si parfois il n'est pas visible, il reste là. Il reste là et nous noie dans les profondeurs.
Je suis né comme cela. C'est la sélection humaine comme certains diront. Dès ma naissance, j'ai eu ce lourd fardeau. Je suis né défaitiste et malheureuse en sachant d'une certaine manière ce qui m'attendait. On est tous né ainsi. Notre destin est peut-être juste inscrit. C'est futile d'essayer de le changer. Il est vrai que ma vie n'est pas si triste cependant je suis défaitiste et limite dépressive. Alors il est sûr que effectivement, ça n'aggrave que les choses. Je suis mal partie aussi. Un père absent et une mère alcoolique ça n'a jamais aidé personne, surtout pas moi. Peut-être qu'on peut encore sauver William.
C'est sûr William n'est peut-être pas encore tout à fait noyé. Peut-être voit-il encore la surface. Seulement je ne peux pas l'aider. Je ne suis pas le genre de personne à la carrure forte, au caractère courageux et bien trempé. Je ne suis pas le genre de personne prête à sauver quelqu'un sans réfléchir, je ne suis pas le genre de personnage à agir au tac au tac. Je prends toujours du temps à réfléchir, je dois toujours tout prévoir. Je suis faible. Alors comment un faible peut aider un autre faible ? C'est pratiquement impossible. Voir original comme idée. Tu ne peux pas m'aider, je ne peux pas t'aider.
C'est triste comme point de vue, comme philosophie. On naît et on s'éteint comme tout était prévue. Tout est prévue, même essayer de détourner le destin est prévue. Notre destin comporte nos erreurs, nos fautes, nos folies. Le seul moyen de changer le destin doit être de changer le passé. Changer le passé antérieur à notre naissance et alors là sa marchera. Seulement je ne sais ni voyager dans le temps, ni fabriquer une Delorean comme le doc'. Non je ne sais pas, alors je dois affronter ce destin.
Je dois affronter le fait que William ne peut plus rien pour moi. C'est alors que je reprends un peu d'aplomb. J'essaye d'affronter ce destin. Je ne suis pas heureuse, j'essaye juste de faire face. J'essaye de marcher droit, d'affronter la vie tel le vent qui fouette le visage. J'essuie encore une fois mon visage d'un revers de ma main. J'émet un petit rire gênée en le regardant en face. Je le vois là, ebeté. Pas besoin de m'expliquer, pas besoin de me le dire. Je le sais. Pourquoi ais-je espéré autant de toi ? Pourquoi ais-je cru en toi ? Je n'aurais pas dû te dire tout cela. Seulement je ne peux pas effacer ces mots.
« Tu ne peux pas m'aider. C'est normal William, on ne peut pas aider ou sauver tout le monde. I l y'a des gens comme moi. J'aurais aimé te dire que tu peux mais quand on c'est fait abandonné et drogué par une mère alcoolique, quand on croit avoir tué sa meilleure amie. On ne peut rien changer. » |
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Dim 16 Juin 2013 - 3:23 | |
| Spirale, spirale, où prendras-tu fin ? Nos jambes fatiguent à force de tituber le long de ta colonne recourbée. Plus imposante qu’un labyrinthe s’effritant en des milliers de directions, tu entortilles nos visions dans leurs propres mailles et nous coince dans ton échine. Tu représentes le cercle vicieux qui nous condamne. Vicieuse. Les outils nous échappent, ceux qui nous permettrons de réduire ton aspect circulaire à néant, pour pouvoir s’engager sur un nouveau chemin, pour pouvoir te quitter.
Pour pouvoir guérir.
Ses phrases le percutent, la voix flûtée d’Holly, empreinte d’un rire mouillé, d’une gêne sordide, le matraque. Plus dure que l’image de la vieille alcoolique, plus cinglante que l’absence d’empathie qui explose sous ses pores. Empathie qu’il tente toujours de provoquer, ignorant du mieux qu’il peut la voix qui lui susurre, qui lui psalmodie –Tu veux effacer tes propres tords, n’est-ce pas ? Ces noires bévues qui te marrent la conscience et que tu chéris avec tant d’attention. Allez, dis-le lui, dis-le lui–, laissant ses iris mornes trainer sur la silhouette de son adjuvante avec impuissance. On dirait qu’elle lit dans ses pensées, qu’elle transforme l’écho de ses insécurités et de son amertume en réalité. On ne peut pas sauver tout le monde, on ne peut pas te sauver toi, on ne peut pas, on ne peut pas, on ne peut pas. Parce qu’il y a des choses qu’on ne contrôle pas, que ce soit une situation familiale peu glorieuse ou une gangrène romancée vous rongeant de l’intérieur, il y a des choses auxquelles on n’échappe pas. À moins de lutter de toutes ses forces. Et visiblement, aucun d’eux deux n’a la force ou l’envie de lutter. Elle, parce qu’elle semble arriver à se contenter d’une noyade lente dans l’océan de ses regrets et, lui, parce qu’il refuse de s’en détacher, parce qu’il se sustente de ce qui le tue.
Ils sont empoisonnés, s’injectent de leur plein gré un effet similaire à celui de l’alcool à long terme, sans l’arrière goût crasseux dans la gorge. On peut sans peine s’imaginer les seringues qui se prélassent sur les lattes vieillis du sol, toutes étiquetées de termes peu reluisants, mais s’avérant être une importante composante de leur menu émotionnel, cognitif, quotidien. Aujourd’hui, je me saisi d’une dose de déception, demain je prendrai un peu plus d’hésitation.
Sans s’en rendre compte, l’hybride enfonce ses ongles clairs dans la chair de la main de son amie, celle qu’il tient toujours, pressant douloureusement contre la peau. Il déglutit, son œsophage semblant se compresser avec véhémence autour de sa salive, figeant les fluides dans leur course effrénée vers ses entrailles. Il toussote un brin, pour reprendre cet élan de souffle qui parait soudainement lui manquer, pour recouvrer cette argenterie mentale qui se dérobe. Sensé, sensé, toujours sensé. Il doit l’aider, trouver un moyen de se mouvoir, de se motiver, d’apposer un semblant de quelque chose à cette situation. Il ne doit pas en déroger. Il déglutit à nouveau, avec un peu plus de succès que précédemment et lance d’une voix mal-assurée :
« Je . . . Bien sûr que si on peut changer. »
Il veut y croire dans tous les cas. C’est idiot qu’Holly se torture de la sorte pour des événements sur lesquels elle n’avait aucun contrôle, des événements qu’elle ne pouvait en aucun cas prévoir ou gérer. Ce n’est qu’une jeune femme, à peine sortie de l’adolescence. William veut croire que tout ce qu’il faut pour effacer cette dépression qui la hante est un peu de temps et une paume chaleureuse ou deux pour l’épauler.
Il veut y croire. Une paume sur l’épaule, un sourire, un ça va, ce n’est pas grave, tu n’as pas à t’en faire, je ne t’en veux pas. Il pourrait donner cela à Holly s’il avait un peu plus de volonté, de cran et de patience. S’il arrivait à dénicher cette empathie absente. Si ses propres fantômes arrivaient à le quitter. Il voudrait pouvoir ajouter à son affirmation chevrotante des preuves solides sur lesquelles elle oserait se reposer. Alors pourquoi baisse-t-il les yeux, croulant sous la matraque des mots, pourquoi laisse-t-il ses lèvres tremblantes esquisser des mots jamais prononcés auparavant ? Cela ne fera qu’envenimer la situation. Pourtant . . .
« Je suis amoureux d’un cadavre. »
Il faut admettre pour pouvoir guérir. N’est-ce pas ? C’est la première étape, n’est-ce pas ? Et peut-être est-ce la raison même pour laquelle il n’arrive qu’à observer le passé d’Holly plutôt que de le ressentir avec elle. Peut-être que c’est la raison de tout.
Oh, Mama.
William lève les yeux pour plonger son regard améthyste dans celui de Holly.
C’est perdu d’avance.
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| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Sam 22 Juin 2013 - 21:32 | |
| Le Déni - La Colère - La Dépression - L'Acceptation
Les 5 étapes après la mort. Les 5 étapes que j'ai vécu. Je suis bloqué, un mur s’érigeant entre moi et l'acceptation. Alors je suis bloqué à la dépression, bloqué dans cet endroit si obscure et pourri. La lumière de l'Acceptation est absorbé par cet immense mur m'interdisant l'accès à cette magnifique et incandescente Acception. Bloquée, bloquée je me recroqueville sur moi même. J'essaye de parler à William mais à quoi cela sert-il ? C'est vain, tout mes gestes sont vains. Je ne peux pas changer. C'est le Destin qui a érigé ce mur. William voit cette lumière mais ne souhaite pas l'accepter, il ne souhaite pas redevenir celui qu'il était. William, je t'en prie, ne deviens pas comme moi. Ne devenez pas comme moi. Observez donc cet être étrange que je suis, ce monstre, cet être défectueux, cette bête de foire. Je ne mérite pas d'être parmi vous. William, tu devrais, tu dois accepter, c'est rude, difficile mais tu ne peux pas rester là. Tu ne peux pas rester dans cet endroit obscure et sombre, rempli de loques comme moi.
Tu me dis que je peux changer mais c'est faux. Vous le savez aussi n'est-ce pas ? Vous le savez tous ... Tous ce passe comme tout était prévu. Aucun réel amour, aucune gloire, aucun héros à mon secours. Juste des regrets amer, de l'incertitude, aucune confiance en soi et de la tristesse. Comme tout était prévu, n'est-ce pas ? C'est assez triste. Alors c'est comme cela, c'est comme cela la vie. Des gagnants, des perdants et enfin ceux qui ignorent ce monde inégal, les pas assez intelligent, pas assez beau, le juste milieu. Je suis une perdante, je serais une perdante. Je suis né et je mourrais ainsi. On ne peut pas changer, je ne peut pas changer quand on est né ainsi. Seulement William tu n'es pas comme ça ? Tu es différent, si différent.
Ses doigts s'enfoncent dans ma main. Une goutte de sang perle mais je ne dis rien, tout d'abord car je ne souffre pas le martyr et ensuite je ne pense pas que ce soit le moment de faire une remarque. Il semble ailleurs et je ne préfère pas le faire revenir à la réalité, le réveiller. Puis il me parle, se confesse, avoue. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais pas si il se moque ou de moi ou si c'est réel. Je ne sais réagir. Il me regarde, plonge son regard dans le mien. Comment réagir ? Merde. Voilà que je parle vulgairement Réagit, dit quelque chose. Toi on ne peut pas te sauver alors on ne dira rien sauf que William on peut. On peut. Ne me dîtes pas l'inverse, je ne vous crois pas. Vous mentez. Tout le monde n'est pas comme moi. Il n'est pas comme moi. Je suis celle qui doit le sauver.
Je ne voulais surtout pas endosser ce rôle ... Nous sommes fragiles, nous ne pouvons pas nous sauver entre nous n'est-ce pas ? C'est impossible ? Seulement, je suis obligé. C'est une trappe. Je dois être ça sauveuse. Je dois pendant un instant placer tout l'espoir qui me reste en lui. Je me dois de le sauver. C'est donc ça l'espoir ? Je crois en toi William. Je dois croire en toi, je dois espérer pour toi un destin meilleure. Tu fais un piètre sauveur William alors permet moi de te sauver à ma manière, William. Te montrer que pour une fois ce sera moi qui te sauvera. Nous sommes amis, non ? J’espère. Je vais te sauver. Je vais briser ce mur pour toi William, je vais t'emmener vers cette lumière. Je briserais ce mur à la force de mes bras, à la force de mon front pour toi. Pour toi, William, mon ami, je ferais ce que je te dois. Tu m'as sauver d'une amputation, tu m'as sauvé une fois de la tristesse.
Je suis retombé dedans mais ce n'est pas ta faute. Le Destin, le revoilà, tissant sa toile dans nos cerveaux. Je vais essayer de l'ignorer quelques minutes, je vais aussi essayer d'ignorer ma conscience qui essaye de me noyer dans la tristesse. Je vais tous les ignorer. Cette Réalité, cette Conscience, cette Humanité, ce manque de Confiance, ce Néant, ce Chaos, cet Tristesse. Je vais faire l'entêté cette fois-ci. Pendant quelques minutes, je paraîtrais comme une personne normale, comme une bonne amie. Je vais essayer pour toi, pour toi William. Cela me changera de d'habitude. Me voilà, me voilà à briser ce mur. Tu y arriveras William. Tu peux. Une de mes mains quitte la sienne, doucement, pour éviter toute frustration.
« William. Ma voix paraissait si posé, pleine de confiance, sans regrets et amertume dedans. Pour la première fois ... Je comprends, je te comprends. C'est vrai cela ne doit pas être la même chose. Tu es resté en Deuil, en admiration. Je ne sais pas qui est cette personne mais tu devais avoir des raisons, elle devait être une bonne personne. Seulement, aussi magnifique et parfaite qu'elle soit, crois-tu qu'elle aurait voulu que tu sois là ? Oui, c'est rempli de cliché comme discours et pas très originale comme discours, certes. Sauf que tu ne vis plus dans le présent William, tu ne vis plus William. Je penses que tu n'es que l'ombre de toi-même William. Tu restes dans le passé et dans cette mort qui doit être douloureuse. Je comprends que c'est dur à accepter. William, je ne t'aime plus alors sache que je fais sa que par pure amitié. La réalité c'est mieux. Ne deviens pas comme moi. »
Ma main se pose sur sa joue. Puis mon visage s'approche du sien. Je l'embrasse. Je sais que c'est la réalité. Je le sais parce que ce n'est pas commis par pur égoïsme, je sais parce que la seule chose à laquelle je pensais c'est sauve William. Je ne pensais pas à moi, je ne pensais pas au passé, à l'alcool, à la vie. Je n'avais qu'un but. Ce n'est pas vraiment un baiser torride. Je veux dire ... C'est tout à fait normal vu que je ne sentait aucune passion envers lui. Rien entre moi et lui. Cela faisait étrange. Très étrange. C'est pas vraiment comme embrasser un inconnu mais ça y ressemble un peu. Puis ma main quitte sa joue, et mes lèvres quitte les siennes. Je ris, pas un rire hystérique, pas un rire de peur. Non, encore un rire mélangé à la gêne et au manque de confiance.
« C'est juste de l'amitié, William. Je n'éprouve pas vraiment de sentiments envers toi. Sache que si tu continue ainsi tu n'auras pas le droit à ça. Tu n'aurais pas le droit, de rire ou de sourire avec tes amis. Tu deviendras comme moi William mais s'il te plaît, je t'en prie. Ne deviens pas comme moi William. »
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| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Dim 22 Sep 2013 - 8:28 | |
| Toute cette histoire, cette cloison tissée dans des mailles osseuses fracturées, ne peut que mal finir. William le pressent, jusque dans ces mêmes os tailladés, jusque dans la convulsion des paupières qui désespèrent de pouvoir définitivement se clore. C’est une idée noire et si Holly est noyée, coincée entre la dépression et l’acception, à l’orée d’une contrée amère et étouffante, il ne veut pas savoir où il se situe. La voix de Chess, un écho aussi fantomatique que déplaisant lui susurre mille promesses de troubles, de folies et William la tait avec véhémence, enfonce son petit poing délicat dans la bouche fictive de l’hilare pour empêcher toutes ces affreuses suppositions de pulluler dans son esprit. Par contre, il ne peut pas faire la même chose à Holly. La jeune femme le fixe, dans son regard, toute l’empathie qu’il n’arrive à laisser jaillir depuis qu’elle est entrée, toute cette empathie égarée. À la regarder, si soudainement compatissante, on pourrait croire qu’elle a ramassé tous les fragments de compréhension qu’il a laissé tomber derrière lui sans s’en rendre compte, qu’elle les a serré contre son torse pour pouvoir les absorber et les lui remettre avec une haleine alcoolisée frétillant sur le bout de la langue. Pourtant, malgré toutes les bonnes intentions du monde, ses paroles semblent inappropriées, maladroites, car elle ne sait pas, elle ne sait pas. Et il n’aura probablement jamais la force de tout lui dire. Oh, Mother. Is this so wrong ?« Plus que parfaite . . . », murmure-t-il, transit, alors qu’elle lui débite ses encouragements, tous ces espoirs grisonnants de le voir exister et réellement vivre. Elle le compare à une ombre et il a envie de rire ses larmes tellement l’appellation lui est familière, un calque sur celles ayant frétillé un bon nombre de fois hors des lèvres de Lawrence. Tu joues un rôle pour te cacher, tu devrais te réveiller et arrêter de te coller aux ombres qui voilent ton soleil. Elle est morte, tu dois t’y faire. Elle ne reviendra pas. Je sais, c’est dur, je sais . . . . godamnit réponds-moi, William. I’m sorry, please answer.Les lèvres de son adjuvante ─et de la même manière dont il est un piètre héro, elle ne vaut pas bien mieux─ sont sèches contre les siennes, des feuilles de papier humides et mal-assurées. Le contact scelle sa demande, un murmure qui glace un peu plus le sang de William, transperce chacun de ses globules rouges d’une sensation accrue de malaise. Le contact est bref et il n’a que trop peu le temps d’y répondre, poussant ses propres membranes gercées avec douceur sans réellement savoir comment appréhender le contact. Il n’est pas aussi placide que la première fois, dans l’infirmerie, plus attaché, se plaisant davantage, de la même manière que Holly le prétend, à y voir de l’amitié. Holly tente de lui communiquer la vie et, lui, émotivement inerte qu’il est, n’y voit que l’avènement d’une déchéance, la cire qui vient fermer l’enveloppe. C’est comme une fin qui fait en sorte qu’il attrape la main de la jeune femme alors que celle-ci quitte sa joue, sans réfléchir, et qu’il baise ses phalanges soucieusement. « . . . tu sais, Holly. Je . . . » Je la vois quand je me regarde dans le miroir, j’aurais vraiment voulu pouvoir t’aider, mais je la vois elle et je n’ai de regard que pour ses traits. Ma Reines, mon Éternité, ma Suzeraine. Après sa mort, les fleurs du solarium ont vite fanées et ce qui était un havre de bonheur bercé par une diffuse lumière dorée devint vite un cimetière désolé que nul n’avait le courage de ranger, une pièce condamné. Il parait que Swan et Sacha avait tenté de la visiter, de la nettoyer, mais que père ne le leur avait pas permis. Je n’avais pas daigné me montrer, je ne les avais pas vus essayer. Tu sais Holly, j’ai souvent souhaité être différent, appréhender le monde d’un œil différent, mais . . . Mes pensées et cette discussion tourne en rond. Un dernier baiser sur le bout de son auriculaire et la bascule jusque dans les draps. La tête de William s’enfonce dans son oreiller et il contemple Holly de part l’intermédiaire d’yeux vitreux. Il se sent vide, plus vide qu’hier, plus vide que demain. « Je suis fatigué. Tu veux bien passé la nuit, ici, avec moi ? Dormir et ne penser à rien d’autre que dormir ? » Qu’importe quelle sera la réponse, le jeune aristocrate moderne se tortille pour laisser suffisamment de place à Holly à ses côtés et ferme les yeux pour se perdre dans la spirale. Il essayera de remonter le long de cette dites spirale demain, en espérant qu’elle ne soit pas seulement un cercle vicieux. Sa paume cherche celle de Holly, silencieusement, et derrière ses paupières s’anime l’image dantesque d’un solarium bondé de lumière rosée dans lequel trône une dame qui lui coupe le souffle. Mother, I love you.
And if their eyes are full needles, their mouths are filled with the deepest void.
« THIS IS OUR END. » - Spoiler:
Voilà. Le rp se termine ici pour moi. Rendez-vous une dernière fois, dans le topic du suicide de Holly. Après, ce sera vraiment la fin. Han.
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| | | ZG -Zombie Gameuse Holly Addison
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Transformer un personnage en héros de jeux vidéos • AEA : Un Papillon noir • Petit(e) ami(e) : Ha, euh ... Je peux pas sauter cette question ? Messages : 188 Inscrit le : 05/07/2011
| Sujet: Re: ( n°15 ) Smuggling of Vodka in the Room of a Reader Sam 28 Sep 2013 - 22:55 | |
| Un court instant. Un espoir soudain et absurde. Tout aurait pu être facile, tout aurait pu être différent. Une rue de Londres, un été. Nous nous connaîtrions pas et nous nous verrons quelques secondes. Il serait heureux et moi aussi. Nous serons des inconnues l'un pour l'autre et alors ? Tout aurait été mieux derrière ces murs, cette prison et ces barrières. Nous serions libre et heureux ? Seulement nous sommes là dans cette chambre vide, lui et moi. Nous en revenons à cette pitoyable situation mais j'essaye d'apprécier ce qu'on m'offre. Alors je profite de ce moment, ma main dans la sienne et son visage si reposé et calme. Je ne dormirais pas de la nuit, je le sais. Je dois profiter de ces moments, de ces derniers moments tout simplement car je ne peux pas rester son ami.
En réalité c'est peut-être cet animation qui me maintient éveillé. Cet chose en moi qui ne cesse de remuer. Je supporte vraiment mal l'alcool direz-vous. Le soleil se couche et je ne saurais dire à quel vitesse le temps passe. Peut-être ne souhaite-t-il pas me laisser le temps de profiter de ce moment ? C'est peut-être le dernier. Ceci doit être le dernier. Pourquoi ? Je ne suis plus qu'une trace de son passé, William doit tout reprendre à zéro, tout recommencer. Je ne fais pas partie de son futur. Je ne peux pas en faire partie. Je ne suis pas une bonne amie, une bonne amie conseillerait William, une bonne amie l'aiderait et le ferait rire. Non, moi je l'attire vers les profondeurs. Je l'emmène vers cet endroit sombre et reclus.
Prenez une seconde et regardez-moi. Regardez cet être. Voyez vous de la chair ? Non, car elle est rare. Ni graisse, ni muscle développé. Des bâtons pour bras et pour jambe. On aurait dit que je pourrais m'envoler. Regardez ce visage blafard et ses yeux mornes. La seule chose qui paraît normale chez moi sont mes cheveux pas encore sec et grisé par le manque de nutrition. Me voyez-vous comme signe d'un futur radieux ? Non, je suis signe de défaite, tristesse, déception et abandon.
Je ne serais pas non plus quelqu'un avec qui William pourrait se sentir à l'aise. Réfléchissez à ce que je lui ai fait, réfléchissez un peu à ce qui s'est passer. Notre relation est juste étrange et n'apporte rien de bénéfique. Je ne peux plus continuer comme si de rien n'était. Il faut que j'abandonne William. Il existe d'autre gens bien meilleur que moi, d'autres amies, d'autres connaissances. Je ne suis pas le centre de sa vie. Je lui dois beaucoup de chose à William alors ne serait-ce pas trop donner de lui faire ça ? Juste quitter sa vie et le laisser continuer. Juste être cet ombre dans les couloirs, cette chose assise dans le côté sombre d'une pièce, cet être méconnaissable et furtif. Je ne veux pas être ce boulet attaché à sa cheville, cet être lui remémorant sans cesse son passé. Non, je refuse.
Alors je reste là ? Je profite de cet nuit avec lui ? Je suis censé, je ne veux pas partir tout de suite, je veux rester et admirer cet être que je ne verrais plus. Oui, je veux lui faire mes adieux en prenant mon temps. Tout va trop vite dans ce monde, tout le monde est trop rapide. Nous ne vieillissons pas alors pourquoi courez-vous ? Nous sommes nourris, logés alors pourquoi ne prenez-vous pas votre temps ? Nous sommes enfermés et même en courant partout nous ne sortirons pas. Ils ne souhaitent pas nous faire sortir, ce n'est pas du jour au lendemain que ça arrivera. Alors restez là, regardez autour de vous, marchez et prenez votre temps. Les autres, dehors ces murs, n'ont pas le temps . Alors profitez-en encore un peu.
Moi j'en profite, j'essaye. Seulement la nuit passe si vite. Combien de temps-ais je passé à regarder ses yeux fermés ? Combien de temps ais-je passé à tenir sa main ? Longtemps, très longtemps. Le soleil commence déjà à illuminer la chambre. J'entends un bruit d'animal provenant de l'armoire mais je n'y fais pas très attention. Il est plus important en ce moment. Mes lèvres se rapprochent de son front et y déposent un baiser léger, maternel. Tandis que lentement je lui susurre ces mots avant de quitter la pièce comme j'y étais rentré, discrètement.
« Adieu William. » |
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