Robe bleue et cheveux blonds ; rire, insouciance et liberté. Ainsi étudie la belle enfant, livre dans les mains, tête dans les nuages. Tic, tac, un bruit de montre, la petite fille relève la tête. Surgit du néant, un lapin blanc : hallucinante curiosité, curieuse étrangeté, étrange hallucination. Fascinée la belle se lève, hypnotisée elle suit le rêve. Le long des routes, à travers champs, toujours plus loin elle s'aventure. À l'arrivée pas de terrier ; une belle bâtisse, une grande porte. La jolie blonde s'approche et, curieuse, entre. Un grincement, un claquement, la porte se ferme. Petite idiote, prisonnière.

C'était idiot, réellement idiot. C'était la faute de l'enfermement. La nervosité. La fatigue. Le stress permanent. Dans ce lieu magique, qui le rendait cinglé. C'était un acte innocent, ce qu'il avait fait, il pensait vraiment bien faire, de tout son cœur. Il l'avait embrassé. D'un état d'esprit tellement simplet. Mais on l'avait trouvé stupide. Certains furent même écœurés. Finalement, il l'était, cet abruti qui ne pensait qu'à la satisfaction qu'apportait celui qu'il venait de bécoter. Avec la plus grande tendresse du monde. L'andouille traité de cloche, c'était tout débilement normal, mais il n'y attachait aucune importance. Parce qu'il l'aimait. Lui et la satisfaction de le voir enfin. Alors qu'il n'arrivait pas à le trouver depuis sa venue ici. Content d'avoir trouvé un terrain d'entente, il l'aima. Il demeurait un demeuré de première dans les souvenirs de ces gens si ignorants. Puis affectueusement, ils disaient crétin, tu es trop bête. Mais on t'aime bien petit couillon, juste parce que tu es sot. L'imbécile en était juste heureux. Il l'aimait, son produit. Son caca.

C'était une jeune fille charmante. Elle avait des yeux azurs, les cheveux couleur de la nuit, un nez finement sculpté. Elle était d'une taille moyenne, assez mince.
La demoiselle était arrivé au pensionnat un jour d'hiver, elle s'était perdu au milieu du cimetière. Les fantômes des personnes enterrées ici étaient venus s'occuper d'elle. Avec le temps, la jeune fille s'était attachée à eux, elle s'était mise à les aimer. Tout le monde la prenait pour une folle, ils croyaient qu'elle les imaginait. Depuis, c'était elle qui s'occupait et enterrait les morts.
Un jour, un beau jeune homme au cheveux d'or et aux yeux couleur émeraude vit la jeune fille trainer vers le cimetière. C'est ce moment là que choisi Cupidon pour lancer une de ses flèches, une malheureusement, pas deux. La flèche toucha le garçon en plein cœur, il fut tout de suite sous le charme de celle-ci. Son cœur battait la chamade. Il alla la voir et essaya de lui parler. La jeune fille l'ignora, elle lui dit de partir, mais celui-ci ne voulait pas, il voulait absolument lui parler.
Elle se mit à courir aussi vite qu'elle pouvait en direction de sa chambre. Une course poursuite s'engagea, la jeune fille était très rapide, mais le jeune homme lui était très agile, elle n'arrivait pas à le distance, il n'arrivait pas à la rattraper. Elle arriva dans sa chambre et se dépêcha de fermer sa porte à clé.
Le garçon appris le lendemain que la fille aimait les morts. Il compris donc qu'il lui restait plus qu'une chose à faire. Il se suicida.
Le lendemain, personne ne comprenait, deux mots passèrent de bouches en bouches : Suicide idiot.

Porte fermée, pas de clés.
En retard au boulot.
Métro bondé, train arrêté : incident voyageur.
Saloperies d’irresponsables !...
Engueulade du patron, gnagnagna…
Chat-ordinateur-café. A la vie à la mort.
Pourquoi ?!
Danger public ( !)
Bug informatique, coupure de courant Edf.
Life is not beautiful.
Pause-repas, quand même.
Boulangerie fermée.
Pas de jeûne, pas de jeûne. Supérette.
Hors de prix la salade.
Et bataillon de petites bêtes noires ;
Balade gratuite dans l’estomac…
Retourner au bureau, maintenant.
Ah non : dégâts des eaux.
Pas de toilettes, pas de travail, pas d’abri.
Life is not beautiful at all.
Donc?
Ciné ou bar. Tuer le temps.
Temps long à mourir.
Ennui.
Ennui phénoménal.
Ennui encéphalique.
A présent ?
Rentrer ?
Et comment ?
Forcer la serrure ? Pas la formation pour.
Ou bien briser la fenêtre.
Méthode cambrioleur.
Vite.
Déclin du soleil, soir à l’horizon.
Soir pour noir.
Décider, pas décider… ?
Vite. Vite !
Décidé.
Pierre.
Un, deux, fracas de tous les diables.
Quelle honte.
Pauvres voisins.
La force des bras, deuxième étage.
Oh, Seigneur, les bras !...
Life is definitely not beautiful.
Se laisser glisser. Enfin.
Tiens.
Hall, néons. Localisation inconnue.
Pas l’immeuble, en tout cas.
Et merde. Tout ça à cause des clés.
Trop con.

C'était un jour de pluie, une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. C'était un jour de pluie, une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. C'était un jour de pluie, une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. C'était un jour de pluie, une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. Une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. Une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. Une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. Une personne cherchant un abri s'approchait en courant et, voyant la bâtisse, ouvrit la porte. Une personne s'approchait en courant et ouvrit la porte. Une personne s'approchait en courant et ouvrit la porte. Une personne s'approchait en courant et ouvrit la porte. Et ouvrit la porte. Et ouvrit la porte. Et ouvrit la porte. Ouvrit la porte. La porte. Idiots.