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| [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] | |
| Auteur | Message |
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Le déviergeur de PI Henry Valmont
| Sujet: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Jeu 27 Déc 2012 - 0:24 | |
| De toutes les contrées mystérieuses que le Duc a parcouru, ce pensionnat est de loin le plus étrange. Henry a depuis un moment abandonné l'idée de comprendre quelles règles de la physique régissent cet univers délirant qui est devenu le sien. Le temps et l'espace ne font pas sens, tout est une sorte de rêve éveillé, ou plutôt un cauchemar étouffant dont il ne peut s'extirper. Mais il faut s'adapter. Il réussira bien à sortir d'ici : il arrive toujours à s'en sortir, le destin le lui a prouvé maintes fois. Cependant, tant qu'il sera captif, il devra obéir aux nouvelles lois qui régissent son environnement. Et surtout, le plus dur sans doute pour ce jeune homme, aux moeurs nouvelles de ses congénères.
Le choc fut terrible lorsqu'il comprit que personne, absolument personne ici ne connaît la ville de Valelia ou les îles de Goceshter. Durant des nuits d'insomnie, il a erré dans la bibliothèque en quête du moindre ouvrage qui viendrait prouver l'existence du monde d'où il vient ; ce fut un échec. Le soleil pouvait se lever et s'endormir des dizaines de fois sans que ne s'arrache de son coeur l'envie de mourir de chagrin : ses terres et sa gloire, parties en fumées comme toutes ces femmes qu'il voulait séduire. Et Wladislas ce fabuleux Wladislas aux mâchoires de rêve et à l'allure sublime, il ne le reverra sans doute pas avant longtemps, lui aussi.
L'envie de mourir l'a saisi, mais ce serait mal connaître Valmont que de croire qu'il y a cédé. Il n'est pas du genre à se laisser abattre. Oui, il a eu du mal, et il souffre encore, ses nuits sont agitées de songes funestes des plus angoissants, mais il refusera toujours de rester à genoux. Il s'est relevé donc, et il est prêt à tout pour s'adapter. Cependant, il a toujours du mal parfois à enregistrer les us et coutumes des autres pensionnaires. Il s'est vite habitué aux accoutrements indécents et délicieux des jeunes filles qui l'entourent - plus besoin de leur forcer la main pour voir de près leurs genoux, elles gambadent d'elles-mêmes pratiquement nues. Mais la facilité avec laquelle certaines d'entre elles se laissent cueillir, et sans rétribution financière en plus !, le déroute toujours considérablement.
L'autre jour, par exemple, alors qu'il sortait des toilettes, une pulpeuse demoiselle qui répondait au prénom d'Alea s'est jetée sur lui sans qu'il ne comprenne trop pourquoi. Il a mis un certain temps à comprendre ce qu'elle lui faisait, le plaquant contre un mur d'un bras et le déshabillant de l'autre. Lorsqu'il a compris, il n'a pas vraiment résisté. Il n'a pas l'habitude de se faire chevaucher, surtout de façon aussi abrupte - pourtant, il en a vu, des cas - mais ce n'était pas déplaisant. Disons qu'elle savait y faire. Pas son genre du tout, mais très agréable. A ce jour, c'était la plus intéressante jeune fille trouvée dans ce pensionnat. Et l'une des meilleures auxquelles il a pu goûter au cours de toute sa vie. Dans l'argot du XXIe siècle qu'il essaie d'apprendre, on parlerait d'un "super coup".
Parce que oui, Valmont essaie d'apprendre l'argot qu'emploie toutes ces personnes autour de lui. En employant leur langage, il pourra plus facilement s'intégrer à leur groupe puis les dominer. (Oui, il a toujours la domination à l'esprit le petit. Pas étonnant qu'il aime se faire chevauch... Bref, je m'égare.) Le langage fait partie des points sur lequel travaille donc Henry, sans pour autant renier son éducation noble. Il travaille aussi sur son habillement : tout en évitant de sombrer dans le mauvais goût total qui pousse certains garçons à revêtir de pantalons larges qui dévoilent les sous-vêtements, il ne porte plus systématiquement son épée au côté ni ses décorations militaires. Il jure toujours un peu avec le look des autres, certes, mais ça s'améliore. C'est ainsi qu'on peut le voir aujourd'hui, aux alentours de treize heures, parcourir le chemin entre le salon et la cuisine, revêtu d'une chemise à jabot travaillée, d'une redingote rouge, d'un pantalon noir et de bottes cavalières brunes ; c'est totalement décalé, c'est vrai, mais il ne se trimballe plus avec son épée ! (Par contre, il en a toujours une plus petite et vive cachée dans le pantal... bon, d'accord, j'arrête, j'arrête.)
C'est l'heure du déjeuner, et point de servantes ici pour préparer de fastueux repas ; quand il n'arrive pas à obtenir d'un faible ou d'une fillette qu'elle lui prépare quelque chose, il doit, ô horreur, se salir les mains dans une tâche de roturier. On se rirait de lui à Iberia si on apprenait cela ; mais pas le choix, il faut s'adapter, coûte que coûte. Et bref, passons aux choses sérieuses parce que Loeva comme moi veut du graouwrmiamiamslurp : Valmont, morne sire, va dans la cuisine, dans l'espoir de trouver nourriture et compagnie.
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| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
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| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Ven 28 Déc 2012 - 1:38 | |
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La vie suit son cours, la neige est blanche, le chocolat chaud goute le chocolat et les petits gâteaux au formage c’est magique pour les peines d’amour.
Je me serais presque inquiétée pour ma ligne si je n’avais pas, depuis toujours, jamais pris un gramme, peu importe combien je m’empiffre. J’ai même à un moment cru qu’il était impossible de grossir au manoir, jusqu'à ce que Mahaut me fasse remarquer que j’avais prit de la poitrine, il n’y a pas si longtemps. En me regardant dans la glace de notre dortoir, j’avais bien constaté, après que je me sois longuement observée et tripotée, qu’elle avait raison. Je n’avais jamais vraiment prêté attention à cela avant, et comme mon armoire est extrêmement complaisante et qu’elle me sort toujours des vêtements à ma taille, je n’avais jamais eu à m’en préoccuper non plus.
Mes mains quittent pour la énième fois mes courbes nouvelles, qui rebondirent doucement jusqu'à leur place normale. Oh well. Il m’était alors venu en tête que peut-être je devrais commencer à surveiller mon menu si je ne voulais risquer que le corps décide de de suivre la poitrine avec l’âge, mais sitôt que j’y eus pensée, l’idée saugrenue que je ne vieillirais plus jamais s’imposa à mon esprit avec une telle force que j’en vins même à en parler aux gens autour de moi.
Ma croissance était terminée ; éternellement. L’annonce de cette jeunesse éternelle ne me troubla pas tant que le fait que je le sus avant même qu’on me dise que c’était possible ; jusqu’où l’influence du manoir et des fondateurs allait-elle donc ? L’idée que cela s’étendait jusque dans mon cerveau ne me faisait pas du tout plaisir.
Allez, une dernière fois ; finalement, le mouvement léger de la chaire qui rebondie me perplexe encore plus que tout le reste. Mahaut n’est pas là. Schlagvu ronronne sous le lit, Cheshire dessus , mais aucun ne me quémande de l'attention. Ça aurait été l’occasion parfaite de flâner ici, sans personne, sans être dérangée et m’adonner à toutes ses activités que je ne puis faire en la présence de mes colocataires…Genre lire. Seulement, j’ai faim. Lire le ventre vide, c’est moche, parce qu’au début c’est bien quand même et tu entres bien comme il faut dans ta lecture et au final tu dois te lever et aller manger alors que t’aurais préféré continuer. Alors, bouffe, ensuite on verra pour la lecture ; si Mahaut est revenue, je pourrai toujours aller lire dans le grenier.
~*~ L’eau, dans une théière en fonte, commence lentement à bloublouter alors que mes mains s’activent dans la pâte à biscuit gluante que j’essayais de mélanger avec de la farine, soudain, la théière crie sous la pression de la vapeur s’échappant du sifflet. Fuck. Je me vois forcée de la saisir alors que mes mains sont pleines de pâte. Re-fuck. Je dois me laver les mains, je dois aussi laver l’anse. Repoussant mes longs cheveux derrière une oreille, je me beurre la joue de pâte à l’amande beigeâtre. Re-re-fuck. Mes mèches de cheveux retombent sur mon vissage. Re-re-re-fuck.
Dernièrement, un rien me met dans tous mes états. Parfois je suis en colère pour rien, d’autres fois j’ai envie de ne pleurer pour deux fois rien. Il m’arrive aussi de me sentir si vide de l’intérieur que j’en gagne l’intense envie de vomir, comme pour m’assurer que je ne l’étais pas tant que ça. Parfois – maintenant- c’est un mélange des trois.
Je porte le côté de mon index à ma bouche pour calmer la vive sensation de brulure : je viens d’accrocher la théière.
Je soupire. Dernièrement tout me semble morne, tellement que je dors parfois éveillée. L’autre jour, par exemple, plus de six heures ont défilées alors que je contemplais la même page d’un livre, prise dans ma tête. Parfois je suis dans une pièce…Et puis d’un coup j’ai l’impression de m’éveillée, alors que je suis déjà debout, parfois en train de faire des trucs comme jouer du piano ou autre, mais dans une autre pièce et j’ai peine à me souvenir de mon trajet. La pire fois fut sans doute celle où je voulais aller me rincer le vissage dans les toilettes et que je me suis retrouvée dans une cabine avec un mec blond, pas moche, mais pas mon genre, mi-debout, mi- assise… sur lui, à moitié nue en train de me satisfaire – Et de le satisfaire aussi, visiblement-. Bref on avait à peine finis que j’ai relevé ma jupe et que je suis partie sans même lui demander son nom. Ou bien il me l’avait dit ? Je crois que je lui ai dit le mien. Je sais plus. Au final, ce n’est pas plus grave que ça.
Je passe mes mains sous l’eau froide un moment. Finalement, j’ai plus faim ; Je fais quoi? Je devrais au moins boire une tasse de tisane. Ou laisser la bouilloire et me faire un chocolat chaud avec du lait.
Soupire. La porte s’ouvre. Je jette un œil, sans bouger plus que nécessaire. L’éclat blond et rouge me perplexe un moment.
Re-re-re-re-fuck.
Dernière édition par Alea Miller le Dim 10 Fév 2013 - 21:50, édité 1 fois |
| | | Le déviergeur de PI Henry Valmont
| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Ven 28 Déc 2012 - 2:49 | |
| Le jeune homme pousse violement la porte de la cuisine, entre tout en balayant du regard la pièce. Il y a une jeune femme, brune, dont les traits lui sont familiers ? Serait-ce donc la... ? Oui. Henry rêvait d'un peu de compagnie ; il a trouvé mieux : là, dans la cuisine, en train de s'affairer à préparer il-ne-sait-quoi, la délicieuse brunette de l'autre jour. Un éclair de joie traverse le Duc. Cette demoiselle, là, c'est comme un petit gâteau à la fraise au milieu de la cale d'un vaisseau pirate en train de se faire assaillir par des sirènes.
Ce n'est pas une grande princesse revêtue de beaux atours jalousement protégée par son père, ni une comtesse impressionnante d'esprit et d'élégance, tant convoitée et si difficile à obtenir, ni une jeune fille à la timidité ravageuse récemment introduite à la cour qui ne sait rien des hommes et de leur fourberie ; elle n'est même pas rousse ; ce n'est donc pas l'une des cibles préférées du Duc. Mais comme il était plaisant de la voir s'agiter, assise sur lui, dans l'un des endroits les plus crades de tout le pensionnat : cette fille a le goût épicé de ces aventures triviales qui vous arrivent parfois dans les ports mal fréquentés, saupoudré du sucre de ces histoires totalement imprévues et délirantes qui, elles, arrivent surtout dans les légendes de marins. Elle s'appelle Alea, comme les aléas de la vie qui surviennent sans prévenir ; elle fut plutôt un moment de soulagement. Dommage que leur rencontre se soit terminée de façon aussi... brutale. Valmont s'est un moment demandé si elle n'avait pas eu soudainement une forme de peur. On va peut-être pouvoir finir ce que l'on avait si bien commencé... Malheureusement, la mine de la jeune femme se grise quand elle remarque son amant d'un jour. Quel dommage, elle est pourtant si mignonne, avec ses cheveux en désordre et sa pâte à gâteau sur la joue.
"C'est une nouvelle forme de maquillage que vous expérimentez là, mademoiselle Alea ? Ou est-ce votre repas qui a trouvé votre visage à son goût ?"
Il avance vers elle, se dit que ce serait très amusant de préciser qu'il a envie de lécher cette pâte puis se ravise : elle n'a vraiment pas l'air de mauvaise humeur, et il y a des couteaux de cuisine près d'elle. Le risque qu'il s'en prenne un dans une zone sensible est beaucoup trop élevé. Si l'humeur de la demoiselle s'améliore, il tentera de combler son désir sans préavis. Hop, un petit coup de langue sur sa joue sans prévenir. A la place donc, il lui fait un grand sourire -lèvres fermées bien entendues, depuis qu'il côtoie toutes ces personnes qui ont eu accès à de vrais soins dentaires, il a honte de l'état de ses mâchoires- tout en continuant de s'approcher d'elle, de plus en plus.
"Vous avez l'air bien morose aujourd'hui. Quel dommage, vous qui étiez si... vive l'autre jour, lors de notre rencontre."
Le jeune homme effectue quelques pas de plus et se trouve juste dans le dos de la jeune fille, tout proche, si proche. Il respire l'odeur de sa nuque, regarde ses bras - il n'est pas encore assez près d'elle pour pouvoir contempler son décolleté.
"Oh mais vous vous êtes brûlée, voilà peut-être la source de vos ennuis." s'exclame-t-il, profitant de la situation pour prendre la main blessée dans la sienne et en plaçant son autre main sur l'épaule d'Alea. Pauvre petite, Henry est décidé à ne pas la laisser partir. Il dépose un baisemain sur la brûlure de sa proie avant de rapprocher son visage près de l'oreille droite de la jeune femme pour un murmurer un fin :
"L'autre jour, vous avez égaré votre lingerie. Heureusement, je l'ai conservé à l'abri, vous pourriez venir la chercher... Elle est dans ma chambre." |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
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| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Lun 31 Déc 2012 - 11:59 | |
| Son veston rouge écarlate captiva mon regard un instant, le blondinet était tout de dentelle et de velours couvert, il était tel un homme paon, en rouge, noir et blanc. Avait-il été ainsi vêtu lors de notre première rencontre ? Je dois dire ne pas me rappeller de grand-chose d'avant mon éveil et rendu là, il était déjà torse nu et je me suis bien gardée d’observer son pantalon ou ses bottes …Accessoirement, je dois avouer être admiratrice de ce genre d’accoutrement ; comme quoi la dentelle rend les hommes beaucoup plus virils que bien d’autres habits contemporains que je trouve franchement de mauvais gout, mais aussi avenant fut-il, il n’était point la personne que j’avais envie de voir à ce moment précis (À vrai dire, je n’avais envie de voir personne…Juste, surtout pas lui).
Il est entré dans la cuisine telle une tempête, maintenant il me regarde ; c’est le calme avant que l’orage n’éclate, j’ai l’impression. Il me détaille en abordant son air snob de noble, puis sa jolie gueule s’éclaire alors qu’il m’observe. Fuck , je crois qu'il vient de me reconnaitre.
Lorsque j’avais posé les yeux sur son visage, consciemment, pour la première fois, ses yeux étaient alors fermés, sa bouche légèrement beurrée de mon rouge à lèvres couleur pêche, tirée dans un gémissement silencieux, son visage crispé par le plaisir, sa peau était perlée de sueur et ses cheveux blonds défaits, tirés entre mes doigts. Je l’avais observé, les lèvres entrouvertes, puis pincées, puis de nouveau ouvertes, les oreilles pleines de mes propres gémissements aigus, les yeux embués par l’incompréhension et la tête pleine d’un sentiment fort troublant de ne pas être à ma place. Il avait ouvert les yeux, ils étaient argentés et brillants, ils m’ont tout de suite rappelés l’orage, ni bleu comme le ciel par beaux jours, ni vert comme la mer par temps calme, un peu des deux, un peu verts, un peu bleus, mais couvert de brouillard comme l’horizon que l’on peut apercevoir d’un bateau par temps houleux. Voyager dans ses iris, hasardeuse, nerveuse avait été la seule chose qui m’avait permis de ne pas m’enfuir. Je me berçais violemment contre son corps malgré que je ne comprenais toujours pas comment je m’étais retrouvée dans une telle position, ma mémoire était floue comme celle d’un marin qui aurait trop bu. Soudain, je fus prise du mal de mer, je fermis les yeux alors que ma poitrine chavirait et que ma tête sombrait dans l’abime d’un océan vide.
Puis je suis partie. Je suis allée voir Chess et il s’était gentiment moqué de moi. Puis j’ai pris une douche et j’ai dormi, dormi, dormi et à mon réveil je n’étais plus certaine de si j’avais rêvé et ce jusqu'à ce que Chess viennent m’embêter avec les confessions que je ne me souvenais qu’a moitié lui avoir faites et dont il connaissait sensiblement le contenu bien plus que moi.
Le blond parle ; ah oui, je lui avais dit mon nom, visiblement, mais je ne me souviens pas du sien, s’il me l’avait donné. Il passe un commentaire sur mon attitude passée en s’approchant trop près, je le contemplais, incertaine. Cet homme d’une autre époque, bien qu’avenant, bien qu’il aurait pu en de propices circonstances m’intéresser, ne me donnait pas envie de le violer dans une cabine de toilette. J’étais perplexe. Qu’avais-je bien pu lui trouver de si attirant pour être prise d’un émoi tel que j’en étais venue à me mettre dans cette position si indécente.
Il semblerait que je sois en train de devenir folle.Damn. Moi qui croyais m’en sauver, contrairement à tous ceux que j’observais depuis mon arrivée dans ce fabuleux endroit maudit.
"L'autre jour, vous avez égaré votre lingerie. Heureusement, je l'ai conservée à l'abri, vous pourriez venir la chercher... Elle est dans ma chambre."Je le contemple toujours. Je n’en ai rien à faire de ma lingerie : mon armoire m’en donne tant que j’en demande. Maintenant c’est à me demander si j’ai envie de savoir cet inconnu en possession de ce morceau de dentelle intime, témoin et souvenirs de notre ébat douteux.
J'hausse les sourcils, alors qu’il baise ma main, ses lèvres humides ne changent rien à la sensation de brulure sur mon doigt. Je sens la pâte d’amande froide sur ma joue, cette même joue tique momentanément alors que nos regards se croisent, alors qu’il lève les yeux vers moi. Je glisse un doigt de ma main vierge sur ma joue, sur la tache sucrée et je le porte rapidement entre mes lèvres, une bonne chose de réglée.
'' Très cher, je me doute que si vous avez fait l’effort de la garder, ce n’était point dans l’intention de me la rendre. Je suis convaincue qu’elle est bien plus utile à vos soins qu’aux miens. ''
Parfois je m’étonne moi-même.
Dernière édition par Alea Miller le Ven 14 Juin 2013 - 2:39, édité 3 fois |
| | | Le déviergeur de PI Henry Valmont
| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Dim 6 Jan 2013 - 23:53 | |
| Alea reste silencieuse, d’un silence gêné. Valmont, lui, ne se gêne pas. Il lui embrasse la main. Elle essuie sa joue. Dommage, il ne pourra se faire le plaisir de la nettoyer de quelques coups de langue bien placés. Heureusement, elle ne l’a pas privé de cette scène entêtante où elle place son doigt entre ses lèvres pour faire disparaître la tâche de pâte. Quel délice, cette demoiselle. Et quand leurs yeux se croisent, Valmont croit déceler dans son regard émeraude une forêt. Oui, c’est femme est une forêt dense, profonde et mystérieuse, le long d’une côte, comme une escale de verdure après des semaines à endurer le roulis de la mer, un sol stable et des arbres hauts et forts contre lesquels on peut s’appuyer, remplie de petits animaux fous avec lesquels on peut jouer. Bref, un petit morceau de paradis dans lequel on vient volontiers se promener après de longues errances sur l’océan. Dans les toilettes, Alea avait été une escale surprenante. Comme lorsque votre navire est irrémédiablement attiré par une falaise, s’écrase contre elle, et vous vous retrouvez alors projeté sur la terre. Dans la forêt. Quand vous ressortez, votre navire échoué est devenu une épave et vous êtes sonné, mais quelle belle escale ! De plus, vous connaissez l’adresse, maintenant. Henry n’a pas retrouvé la chambre de la jeune fille, dommage !, mais il a réussi à la recroiser au détour d’un couloir, comme un coup du destin, un don des fées. Leur première entrevue avait été aussi brève qu’imprévue et agréable, il est temps de pouvoir reprendre leurs douces activités en prenant leur temps. Il y a des filles qui sont difficiles à saisir, des hirondelles qui s’envolent dès qu’une ombre apparaît, des animaux fragiles qui se terrent dans les sous-sols au moindre brut. D’autres que l’on cueille comme une fleur en un instant. Certaines ont des ronces, certes, mais Alea lui a bien montré qu’elle n’en avait pas. En d’autres termes, c’est plus ou moins une catin. Elle s’est jetée sur lui une première fois, il n’y a pas de raison pour qu’elle résiste longtemps une seconde fois. Et il a très envie d’un second round sur le ring avec elle…
'' Très cher, je me doute que si vous avez fait l’effort de la garder, ce n’était point dans l’intention de me la rendre. Je suis convaincue qu’elle est bien plus utile à vos soins qu’aux miens. ''
Oh, quel dommage, elle ne répond pas de la façon dont Henry aurait aimé. C’était pourtant, selon lui, une superbe façon d’inviter une fille à le rejoindre dans sa chambre, non ? Il est vrai qu’il aurait pu être quelque peu plus délicat et commencer par diverses autres civilités auparavant. « Bonjour, comment allez-vous depuis la dernière fois ? Il fait beau, aujourd’hui, non ? » Puis il s’était ravisé : elle n’avait pas usé de civilité lors de leur rencontre, alors il a naturellement pensé que c’était comme cela qu’elle fonctionnait. Parfois, Henry a l’impression de ne comprendre rien aux femmes. Mais au moins, elle lui permet de garder ses sous-vêtements qui, en effet, peuvent être plutôt utiles, pour ses plaisirs solitaires ou comme monnaie d’échange avec quelqu’un capable de préparer des repas à sa place. Peut-être que le bas servira pour l’une de ces fonctions, le haut pour l’autre. Ou l’inverse, on verra, selon les opportunités.
« Soit, si vous ne désirez pas les récupérer, je me ferai une joie de les conserver dans ma collection Mademoiselle Alea. Je pourrais sans doute en avoir un usage intéressant. Je pourrais en faire des sacs pour transporter mes affaires à travers le pensionnat, ce sera ravissant. »
Et le monde entier contemplera la dentelle du soutien-gorge de la jeune femme ! Mais là n’est pas le cœur du problème. Certes, il garde sa lingerie, mais il n’a pas le plus important : ce qui est censé se trouver dans cette dite lingerie. On désire la très précieuse perle et non le coquillage qui la contient. Il va donc falloir utiliser d’autres techniques. Puisqu’Alea n’a pas été sensible aux mots, tentons une approche plus… tactile. Henry effectue quelques pas rapides et, alors qu’il se trouvait dans le dos de son amante, se place désormais juste en face d’elle. Très rapidement encore, il place un bras autour de sa taille, l’autre autour de ses épaules, leurs corps collés l'un à l'autre, il rapproche son visage du sien. Et à quelques centimètres de son nez, alors que ses yeux gris sont plongés dans ses mystiques orbes vertes, il lui lance :
« Mais cessons de parler, nous ferions mieux de reprendre là où nous nous étions arrêtés l’autre jour. C’était si… agréable. » |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
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| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Lun 14 Jan 2013 - 3:34 | |
| L’incrédulité ronge mon cerveau, mon vissage reste de marbre ; j’ai voulu afficher une quelconque expression, quelque chose qui aurait montré à quel point je trouvais ce qu’il venait de dire totalement ridicule, mais mes traits sont lourds par l’ennuie et la fatigue des derniers jours, j’observe donc le vide devant moi, stoïque.
-Eh bien, très cher, je crois que vous vous méprenez de sous-vêtement, celui que je portais et que vous avez, il me semble, n’est guère plus que quelques centimètres de dentelle. Peut-être pourriez-vous vous en servir pour décorer un sac, par contre, si l’envie vous en prend.
L’avoir appelé par son prénom aurait sans doute été plus propice, mais je ne le connaissais toujours pas, ou bien je ne m’en souvenais toujours plus. Me l’avait-il dit ou non? Je fouille inconfortablement dans ma mémoire, faisant remonter des images de notre ébat en mon esprit en continuant : ‘’La mienne c’est le string noir, entièrement en dentelle, il y a une boucle en soie sur l’arrière, noir aussi, il me semble, ou sinon grise. Si vous devez la chercher dans votre…collection. ‘’ Genre, je sens que je me prends à son jeu. C’est ridicule, j’aurais simplement dû l’ignorer et partir. Quel homme de mauvais gout, tout de même, mais passons, revenons en à son nom, je le connais ou pas ? Il me semble que, vaguement, je me souviens lui avoir dit le mien et qu’il ait répondu quelque chose, un murmure à mon oreille, son souffle chaud et rauque contre mon cou alors que mes doigts blancs, ongles pourpres, tiraient sa tête vers l’arrière dans un mouvement lent et ferme, l’intimant de se taire, me révélant son cou que j’aurais embrassé et mordillé pour étouffer mes gémissements. Rien à faire, aucun nom autre que Blondy ne me vient en tête alors que je le contemple. Ce qu’il m’eut dit, s’il m’eut bien dit quelque chose, ne devait pas être son nom. Je lisse jusqu'à mi-cuisse ma jupe violette, quadrillée de losanges vermeils et de traits lilas, simple réflexe nerveux. Réflexe encore : je porte mon index brulé à ma bouche pour soulager la sensation vive et désagréable, pressant mes lèvres sur la petite boursoufflure rose qui se formait lentement.
Il est rendu devant moi maintenant, je me rends compte de son mouvement qu’une fois que j’ai terminé ma réflexion, alors que je l’avais devant les yeux depuis déjà quelques secondes ; mes yeux qui fixaient préalablement le vide étaient désormais fixés sur sa pomme d’Adam, j’éloigne alors ma main blessée de ma bouche, prête à dire quelque chose, mais ses yeux m’en empêchent. Gris. Intenses. Sa pomme d’Adam a disparu, ce sont désormais ses yeux que je regarde. Ses mains sont sur mon corps, son corps contre le mien.
« Mais cessons de parler, nous ferions mieux de reprendre là où nous nous étions arrêtés l’autre jour. C’était si… agréable. » Je cligne des yeux, une fois, deux fois, trois fois, puis plusieurs fois. Dois-je lui en vouloir d’ainsi me courtiser , avec si peu de tact et de manière, alors que, semblerait-il, ce soit moi qui, lors de notre première rencontre, aie pu lui envoyer quelques signaux trompeurs. C’est très vague comme souvenir : je crois avoir gardé en mémoire le moment où je l’ai trainé sans préavis dans la cabine la plus proche. Ce n’est toutefois pas une raison pour me laisser faire. J’ai le mouvement de lui mettre une gifle, mais nos positions rendent la chose difficile, déjà, puis… Alors que ma claque réduite par la contrainte arrive pour toucher sa joue, je suis comme touchée pas par un éclaire divin, soudain le blond me semble le plus bel homme que je n’ai jamais vu, il est comme illuminé par un aura mystique. Ma poitrine bat soudain fort, mon cerveau fond, ma main qui vient tout juste de toucher sa joue avec douceur se refermer sur sa mâchoire et je viens durement plaquer mes lèvres sur les siennes dans un élan presque désespéré.
Mais aussi vite m’est-il apparu comme l’homme ultime, tout d’un coup, il redevenait l’homme banal qu’il était. C’est comme si quelqu’un dans un coin venait, d’une pichenette sur un interrupteur, de tourner son aura irrésistible à Off, et mon cerveau à On du même coup.
Je glisse ma main sur la poitrine pour le repousser, presque violemment, je l’observe, presque avec effroi, surtout avec incompréhension.
Sincèrement , What the fuck.
Ton pouvoir offre juste trop de possibilités, c’est magique.
Dernière édition par Alea Miller le Jeu 14 Fév 2013 - 16:17, édité 1 fois |
| | | Le déviergeur de PI Henry Valmont
| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Lun 21 Jan 2013 - 19:30 | |
| Il y a des femmes qui vont bouleverser votre vie. Celles que vous n’oublierez jamais, même atteint d’une grave maladie rongeant votre cerveau et vos souvenirs : vous oublierez tout, vos réussites, vos accomplissements et vos moments de bonheur, mais ces femmes resteront toujours dans vos esprits, fantômes délicieux et cruels, pour vous tourmenter, vous rappeler un amour qui fut et qui n’est plus. Il y a ces femmes, et il y a les autres. Celles qui n’ont aucun intérêt, ou alors, celles qui ont cette capacité formidable qui devrait les ériger au rang de sainte : celles qui savent faire oublier quelques heures les premières femmes citées ici. Celles qui parviennent à vous faire oublier, le temps d’un baiser ou de baiser, qu’une autre avant vous a violemment piétiné le cœur avec ses stillettos aussi coupants que Faynir, le sabre du Roi des Brigands qui sévit dans les montagnes mayernes.
Valmont en a rencontré énormément, des femmes, au cours de sa vie. Dans la catégorie des inoubliables succubes sont venues le maudire l’infecte image que Werther avait façonné de Robine, vite effacée par une autre furie enflammée encore pire, Dame Yüyi et sa queue de poisson. Heureusement, pour noyer le souvenir de ce monstre, le pensionnat lui a apporté sur un plateau en argent la merveilleuse Alea. Physiquement commune, mais si douée dans ces choses dont on ne dit le nom qu’en privé…
Il a hâte de recommencer les galipettes chaudes et crues entreprises dans les toilettes. Elle avait été si audacieuse, si entreprenante, et elle ne devrait pas tarder à reprendre ses étonnantes initiatives. Il n’a pas l’habitude de se laisser faire, mais quand c’est fait avec qualité, Henry tolère avec joie ces petits changements à son habitude. Il faut juste la mettre en confiance, et c’est pour cela par exemple, lorsqu’elle lui décrit le string noir en dentelle qu’elle portait lors de leur rencontre, il ne lui explique pas le plus sincèrement du monde qu’il l’a confondu avec celui d’une blondasse, au prénom que l’on oublie en un rien de temps, qu’il s’est tapé l’autre jour dans la véranda – la blondasse, pas le prénom ou le temps, bien entendu - : elle, elle portait une culotte en dentelle rose, et c’est celle-là qu’il avait prévu de convertir en sac à main. Le string noir, il l’avait offert à Liam, son colocataire, pour son anniversaire. Ne lui disons rien de cela, donc, ça pourrait l’énerver, elle qui a déjà l’air si tendue en ce jour froid.
Mais le comportement de la brunette vient vite briser l’image d’une femme stressée pour une raison mystérieuse : sans que notre blondinet préféré ne comprenne pourquoi, son regard s’illumine soudainement et WOW WOW WOW elle l’embrasse. Quand, après quelques minutes de parade amoureuse mal reçue par la femelle paon, Henry arrive enfin à conquérir l’île tant désirée, il se sent comme une adolescente qui vient de rencontrer Justin Bieber – non Angie, on ne parle pas de toi - : « Wiiiiiiiiiiiiiiii trop bien j’ai pécho une meuuuuf ». Dans un langage un peu plus châtié, bien entendu, parce que c’est un Duc et neveu d’empereur, tout de même.
Et puis le baiser s’arrête. Henry se sent frustré ; il en veut encore. Il lui faut toujours plus, encore et encore, comme un gouffre sans fin qui aspire la sensualité pour oublier les créatures marines de sa jeunesse. Il s’apprête à l’embrasser à nouveau quand WHAT ? Elle le repousse d’un geste du bras. Mais que veut-elle ? Les femmes sont des créatures incompréhensibles. Mais si elle veut jouer ainsi, on va jouer.
« En voilà des façons de traiter son amant, Mademoiselle Alea » lâche-t-il avec un petit sourire sarcastique.
Il refait un pas vers l’avant, enroule son bras gauche autour de sa taille, l’approche de lui, colle ses seins contre son torse, et de sa main droite tient son visage. Il serre fort, la maintient contre lui et reprend le baiser avorté – tout chez elle est abrégé avant même qu’il ne se sente rassasié… Il va falloir la corriger, cette désobéissante enfant. Sa langue se faufile entre ses lèvres. Oh comme il a envie d’elle. C’est bientôt lui qui sera tendu, si vous voyez ce que je veux dire. Elle l’affole, avec ses baisers volés et ses reculs ; alors il va prendre les choses en main.
Il déplace maintenant sa main droite et commence à tenter d’enlever le haut de la demoiselle. Ca ne le gêne pas d’y aller vite avec Alea : elle-même avait foncé comme un aigle qui pique en direction d’une proie ; alors puisqu’aujourd’hui, c’est lui l’aigle, autant agir de la même façon. Mais le t-shirt résiste, les manches longues et le comportement de la jeune fille ne facilitant pas la tâche. Alors tant pis, si on fonce, on ne s’arrête pas. Il recule de quelques centimètres et y va franco : crack, de ses mains il déchire complètement son haut, dévoilant sa charmante poitrine qui hurle « Mangez-moi ! » dans son écrin de dentelle rouge et noire.
« Je vous préfère dans cette tenue. »
Et la baffe monumentale va sans doute bientôt arriver. |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
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| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Dim 17 Fév 2013 - 9:22 | |
| Le nez plissé par l’anticipation, j’attends, je l’observe, je le ressens. Il cherche d’abord , tâtonnant, à poursuivre notre baisé avant de comprendre que j’y avais définitivement mis fin.
J’ai croisé beaucoup d’hommes dans ma vie : dans la rue, à l’école. Je ne puis dire, par contre que j’en connus beaucoup. Je connus à peine mon père, bien que je vécus sous son toit, sa vie ne m’intéressât simplement pas. Ce que je connus surtout des hommes, correction, des garçons, à l’extérieur du manoir se limitait à l’immaturité et à l’intimidation, peu importe qu’elle fût peut-être l’indice maladroit d’un intérêt de leurs parts (je n’ai découvert que depuis peu que j’étais belle et d’office que les hommes sont des idiots, surtout devant les belles femmes), ce n’en est pas moins un mauvais souvenir. Je me souviens avoir eu une petite flamme pour un professeur d’anglais quelconque, il n’était désormais qu’un lointain souvenir. La mémoire d’un garçon tout blanc de la tête que j’eus croisée dans un métro a longtemps hanté mon esprit, mes rêves, intoxiquant ma pureté, puis la fortune fit que nos routes se croisèrent à nouveau de façon, ma foi, violente, une fois arrivés ici.
« En voilà des façons de traiter son amant, Mademoiselle Alea » Saussure-t-il sur mon cou, alors que je tente toujours de le repousser. Mais c’est vrai en fait. Je n’ai pas vraiment de raison de le repousser, le mal a déjà été fait ; nous avions déjà , même si ce fut dans de biens étranges et douteuses circonstances, goutés l’un à l’autre. Ce n’avait pas été particulièrement désagréable et je n’étais plus prude pour deux sous depuis que ma vie comptait l’immixtion lointaine d’un homme-chat-sourire, l’ombre démesurément élancée et déformée par la lumière du temps du garçon que j’eus jadis croisée dans le métro, qui m’eut généreusement guéri de ce handicape social. Pourquoi je me débattais ainsi contre ses assauts sensuels ? Par fierté probablement. Peut-être aussi pour sentir la normalité dans le geste de repousser un goujat plutôt que de m’y soumettre dépravément. Ses lèvres escaladent mes joues, cherchant les miennes que j’éloigne le plus possible de lui, étirant le cou, tirant les lèvres en un presque sourire crispé, décomposé. Une main glisse déjà dans mon dos, ses doigts pétrissant ma peau avec ardeur tout en m’empêchant de me défaire de lui. Il commence à être impatient. Il commence à être violent. Il tire durement ma mâchoire vers lui, forçant mon cou et mes épaules qui refusaient de bouger, mais qu’il bougea quand même. La réalisation qu’il allait sans doute me violenter si je ne revenais pas sur ma fierté me frappa durement, déjà il violait ma bouche de la sienne, sa langue avide parcourant les contours de la mienne que je gardais obstinément collée à mon palet. Sa poigne sur mon cou et l’intersection de mon maxillaire m’empêchait de le mordre, me forçant à l’accepter dans ma bouche. Son autre main caressait toujours mon dos, puis mon ventre, puis ma poitrine. Il cherchât maladroitement à me dénuder, mais mon haut aux longues manches serrées lui rendirent la tâche ardue. Il dû même lâcher ma bouche afin d’avoir l’usage de ses deux mains qui cherchèrent encore la façon de faire nue, elles procrastinèrent un peu trop longtemps en mon opinion sur mes côtes et mes seins avant de,de...Sourcils froncé, yeux grands ouverts dans une expression de choc, je le contemplais avec surprise, lui il regardait d’yeux voraces ma poitrine couverte de frissons, à peine protégée de ses globes oculaires que d’une dentelle semi-transparente, dure à cause du frémissement de choc, à cause de la tiédeur de la pièce et à cause, j’ose l’avouer, de l’excitation malsaine que je répugna dès lors qu’elle naquit en moi. Les haillons qui restaient de mon pauvre haut pendaient inutilement sur mes épaules qu’il mettait déjà à nues. Il me préfère dans cette tenue . Ololol. Genre, ça fait boulet, ça, non ? Ça sonne comme un sale goujat de mauvais goût. Oh, mais en fait...C’est peu près ce que je me répète depuis le moment même où il a mis les pieds dans la cuisine…En tout cas pour la partie ‘’mauvais goût’’. Pas de chance pour moi, j’ai vraiment un penchant pour les hommes de mauvais goût, ou plutôt une tendance à me retrouver dans leur lit sans que je puisse y faire quoi que ce soit. En fait, c’est totalement trop mignon son comportement. De quoi je me pleins? Ce blond est tellement beau. Hrrrr. Non. What the fuck. J’essaye, après être passée à deux lèvres de l’embrasser de nouveau, de lui mettre une gifle, malheureusement ma claque déjà restreinte par ses actions finit par mourir dans le vide. Loupé. Merde. J’essaye encore de le repousser, coudes repliés sur les bords de ma poitrine, paumes sur son épaule et son cou afin de le pousser, un gémissement d’énervement sortit de ma gorge lorsqu’il avorta ma tentative d’un mouvement brusque.
Qui plus est, plus je me débats, plus j’essaye de le repousser, plus il me pousse ,lui aussi, mais dans le sens inverse. Plus fort que moi, il m’aurait bientôt coincée au coin du comptoir si je continuais ainsi. Je regarde désespérément autour de moi, mais le seul couteau en vue est bien trop loin sur le comptoir pour que je puisse m’en saisir sans qu'il le remarque. Je regarde, je scrute, je vois, je fixe, je pense, puis enfin j’embrasse le blond, saisissant ses lèvres d’un mouvement grivois avant qu’il n’ose la porter à ma dentelle.
Eh oui. Le blond il ne doit rien comprendre. Eh non, son étrange pouvoir ne me bousille pas le cerveau cette fois.
Dernière édition par Alea Miller le Lun 10 Juin 2013 - 23:09, édité 1 fois |
| | | Le déviergeur de PI Henry Valmont
| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Lun 25 Mar 2013 - 0:04 | |
| Il n’y a rien à comprendre dans cette affaire. On échange camouflets et baisers désirés dans un tourbillon dénué de sens ; aucune logique, soyez les bienvenus dans le royaume d’un Cheshire pervers au sourire lubrique, là où deux souris jouent actuellement dans la cuisine d’Alice au pays des salopes. L’une d’elles, blonde, croit maîtriser la situation ; oui, elle se croit chat, elle croit toujours été chat, un beau chat au pelage doré qu’elle sera à jamais, un chat marionnettiste qui décide des actions des femmes et se plonge dans le déni dès que l’on refuse ses avances – « elle est malvoyante », « elle me cèdera demain », « … catin ». Et la mignonne brune devant lui, c’est sa souris, pense-t-il : elle a tenté de fuir, de filer entre ses griffes mais inévitablement elle se laisse prendre par le félin fourbe. Elle s’est débattue, elle l’embrasse à nouveau, ballet glorieux, Henry Valmont a réussi sa chasse, encore une fois. Pense-t-il.Car ce n’est pas lui le chat, ce n’est pas lui le marionnettiste, il n’est rien qu’un pantin, un pion dans le jeu malsain mêlant le pouvoir du pensionnat et son destin. Le carrelage de la cuisine est fait de dalles noires et blanches ; échec au fou. Mais il ne voit rien, si ce n’est la paire de délicieux mamelons dans leur coffre en dentelle.
Il se laisse embrasser ; et dire qu’il croit toujours contrôler, ridicule Dom Juan. Ton Festin de Pierre ne saurait tarder. Il glisse sa langue dans la bouche d’Alea.
Caresse son dos, son ventre. Ses seins. Ses fesses. Il garde les lèvres collées à celles de la jeune fille ; je suis malheureux et vide, laisse-moi aspirer ta vitalité - les vampires feraient mieux de délaisser les crocs, les filles fuient quand elles comprennent qu’elles auront mal alors qu’avec les lèvres, elles sont plus facilement consentantes – et donne-moi de ton élixir d’oubli. Parce qu’au fond, tout ce qu’on fait au cours de notre vie, c’est pour oublier.Oublier que nous n’avons cessé d’abandonner nos rêves depuis la naissance, que l’on n’a pas cessé de nous ordonner d’abandonner nos rêves – ces anciens trop déçus qui veulent, disent-ils, éviter que nous soyons déçus à notre tour -, que nous sommes des merdes dont la vie n’a aucun sens, que l’on trime pour améliorer une existence qui quoi qu’il arrive sera douloureuse ; et la seule consolation que l’on trouve devient le but de notre vie, on cherche à baiser. Parce qu’il n’y a que soit qui ne soit pas douloureux ; et encore, ça dépend. Le contexte dans lequel cela se produit peut tout pourrir ; le lendemain matin où vous réalisez que Werther est dans votre lit ; l’odeur de bière de la prostituée qui vous soulage ; la lucidité qui noie votre esprit dans une torture infinie. Merde. Mais il y a ce moment où votre corps est parcouru par un tsunami de frissons, où des papillons noirs troublent votre vue et votre conscience, ne vous laissent que le toucher – cette peau chaude -, le goût – salives entremêlées, espoirs qui se croisent -, l’ouïe - le râle suprême de l’homme luttant contre ses complexes -, ce moment où vous vous anéantissez dans la gorge profonde d’une fille, où votre corps jouit et hurle aux étoiles sa puissance : regardez-moi, c’est moi le vainqueur, c’est moi qui dirige ma vie, ces conneries que l’on raconte sur une destinée qui déterminerait mes actions, ce sont des mythes, c’est moi le plus fort.
Si. Finalement, il y a quelque chose à comprendre dans cette affaire. La brume de non-sens disparaît complètement ; une phrase explique chaque problème que le monde pourrait rencontrer. L’argent n’est pas le nerf de la guerre, le bonheur n’est pas au bout du sacrifice, oubliez tout ce que l’on a farci dans vos crânes moisis : tout est sexe. Alors obéissons à cette loi universelle.
Henry détache ses lèvres de celle d’Alea, serre fermement ses mains entre ses doigts. Les yeux mi-clos :
« Continuer ici serait indécent… Me conduirez-vous à votre chambre ? »
Tant qu’à faire, tant qu’à se voiler la face, tant qu’à se soumettre pour croire soumettre, tant qu'à se mettre dessous pour se croire maître, autant le faire bien. Certains sont excités par l’idée d’être surpris, de le faire en cuisine ; chez Valmont, cette excitation se double de la crainte de se faire calculer, estimer et cataloguée par une tierce personne. « Mauvais coup. » Il n’en est pas un pourtant ; mais sait-on jamais. Pas envie d’être critiqué dans un moment essentiel pour son orgueil. Mieux vaut passer à la casserole dans une chambre vide.
Un regard sur le corps de son amante lui rappelle l’indécence de la tenue qu’il lui a… offerte. L’amiral enlève sa redingote rouge et la dépose sur les épaules d’Alea. Traitons-la avec respect si l’on veut obtenir à nouveau de ses faveurs ; trop besoin des filles comme elle, trop besoin d’assouvir l’incontrôlable pulsion qui elle-seule le rend heureux ici-bas.
Henry pose une main sur l’épaule, l’autre sur la hanche de sa précieuse débauchée, la dirige vers la porte de la cuisine. A l’oreille, il lui déclare un (em-)pressé :
« Allons-y. Vite. » |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
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| Sujet: Re: [X] LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING [Miller] Ven 14 Juin 2013 - 3:59 | |
| Il ne se pose pas de question. Sitôt l’eu-je embrassé, il fut un peu plus doux. Pas moins fervent toutefois. Moins sur ces gardes, dirons-nous, seulement j’avais désormais un peu plus de liberté de mouvement, suffisamment pour passer mes bras autour de ses épaules sans être entravée, pas suffisamment pour me défaire de lui, cependant, car vraisemblablement habité d’un instinct de male extraordinaire, il ajustait sa force contre mes mouvements en fonction de mon intention, aussi subtils tentais-je de les réaliser. J’essaye plusieurs choses, mais lui bien décidé à guider la valse, peu furent fructueuses. Tentais-je de l’attirer d’un côté de la pièce en le laissant se distraire entre mes dentelles, qu’il finissait par m’apporter outre part, prenant, touchant, goutant encore plus que ce que je voulus d'abord lui donner. Tentais-je ensuite de l’attirer n’importe où que, peut-être mû par son instinct, il m’entrainait vers un autre ailleurs, mais jamais celui que je cherchais à atteindre. Occupé contre mon cou ou ma gorge, il ne voyait sans aucun doute pas les regards que je jetais à la bouilloire de métal encore fumante, celle que j’avais tout juste retirée du feu et sur laquelle je m’étais abimé un doigt alors qu’il entrait dans la pièce. Il avorta tout de même toute mes tentatives de m’en emparer : bras tendus vers elle lorsque par miracle nous en étions suffisamment porche, il le repliait contre moi afin de me faire une chose ou une autre. Lui résister n’était pas non plus une mince affaire, malgré son manque de tact et de manière, je n’avais rien à dire contre ses techniques : ses mains fortes étaient agréables, bien équilibrées entre douceur et force. Ses lèvres étaient chaudes, humides, mais pas dégoutantes de salive comme celles que l’on attend de la part d’un obsédé stéréotypé. Il était passionné, un peu brusque peut-être, mais la douceur n’a jamais été un critère recherché dans mes rapports non plus. J’étais douce, moi, en général, mais je n’aimais pas qu’on le soit trop en retour…Sinon je devenais, sans excès toutefois, plus violente : chacun son rôle, dirons-nous. Violente, mais pas par envie d’équilibre, plutôt par frustration, mais étant déjà frustrée la plupart du temps, ce n’est pas le genre de coup que j’aime avoir trop souvent, le sexe étant en lui-même la façon la plus efficace que j’avais de décompresser.
Tout cela pour en venir au fait que seule ma fierté m’empêchait de céder à ses avances de plus en plus intimes. Cela encore, seulement quand sa mystérieuse emprise sensuelle ne me prenait pas de force, rendant mes moments lucides encore plus difficiles après m’être laissée emporter contre son corps et dans ses caresses. Puis, O merci au ciel, ou au plafond brunis, peu importe : le blond venait de me lâcher…mais seulement pour me couvrir de son veston voyant, seulement pour m’encadrer possessivement de ses mains larges. Je pousse un soupir avant de faire un pas, résignée et d’avis que tant qu’à continuer ce jeu, je préférais aussi être ailleurs que dans cette cuisine fréquentée, trouvant d’ailleurs singulier que nous n’eussions pas déjà été surpris, mais soudain je fus frappée par le fait que j’étais presque libre de bouger. Mon imagination se mit en surcharge alors que je voyais maints scénarios possibles – ou impossible – pour finalement me défaire de sa proximité d’un mouvement souple, me contorsionnant pour filer sous son bras, non pas vers la sortie, mais bien vers l’outil métallique de ma délivrance que j’ouvris et balançai vers son corps qu’il avait par réflexe retourné vers moi.
L’eau n’était plus aussi bouillante que je l’aurais souhaité, mais elle était toute de même encore très, très chaude ; si elle avait été dans une tasse, en café ou en thé, peu de gens auraient pu la siroter plus qu’en petites lapées nerveuses, sans pincer les lèvres, sauf peut-être les étudiants insomniaques, par matin d’examen important – que de souvenirs ! - . Mais encore.
L’eau dégoulina dans les replis de ses vêtements, aplatissant les ailes dentelées de son jabot contre sa chemise blanche qui, elle, perdait momentanément de son opacité alors que l’eau en remplissait les fibres et la collait contre la peau dont le rose était de plus en plus voyant. Le rose, ainsi que les ombres de sa musculature que je n’avais pas eue l’occasion de détailler lors de notre premier ébat et puis le blanc de quelques cicatrices qui contrairement au reste de la peau, ne s’enflamma pas en rose et en rouge à cause de l’eau ravageuse, « Chambre no.10 » Dis-je après avoir rapidement fait quelques pas pour m’éloigner le plus possible de sa personne, un sourire tendu vers la gauche, les yeux brillants d’un plaisir non-dissimulé en réaction à ce que, dans l’immédiat, je trouvais avoir été une preuve de ma maitrise dans notre rapport. Ayant conscience que c’était sans doute un peu exagéré, sans doute aussi un peu immature et que plus tard, j’allais en rougir d’embarra en narrant la chose à l’un ou l’autre de mes confidents, mais qui pour le moment ne me colorait que d’amusement. « …Si vous êtes toujours intéressé. » Ajoutais-je en lui envoyant un baisé du bout des doigts. Je sortis ensuite, très rapidement, fermant la porte derrière moi, marchant vers mon dortoir de plus en plus rapidement à mesure ou je prenais consciente qu’il ne lâcherait sans doute pas l’affaire et, qui plus est, qu’il n’allait peut-être – peut-être - pas être de bonne humeur. Je n’étais pas trop énervée par ce fait, toutefois, car d’autant que j’arrive à ma chambre avant qu’il ne me rattrape, je savais que j’allais être en sécurité si de protection j’aurai besoin, ayant l’avantage certain et presque unique d’avoir bien apprivoisé l’environnement magique du manoir.
Ou sinon j’aurai un beau veston de pirate à porter comme pyjama. Periple : S’il te plaît, Loeva…une bouilloire, tu ne vas pas l’ignorer, S’IL TE PLAÎT. / Moi : C’est une demande spéciale ? / Periple : Absolument.
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