|
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: JOUR 1/16 Sam 22 Déc 2012 - 12:55 | |
| L'ordre des pensées qui traversèrent l'esprit de Clarisse en ouvrant la porte fut celui-ci : - pas de reproches glapis d'une voix sifflante et suraigue ? - où est maman ? - pourquoi n'y a-t-il pas les escaliers ? - on ne dirait pas la maison ! - c'est beau ! - où suis-je ? Clarisse resserra son sac contre son épaule (elle l'avait ramené avec elle dans la salle de bain, et l'avait ramassé avant d'ouvrir la porte), puis repoussa entièrement la porte contre le mur. La porte de la salle de bain jurait horriblement avec le hall d'entrée princier qui s'étendait devant elle, comme issu d'un documentaire d'Arte sur la Renaissance. Elle regarda par-dessus son épaule : la salle de bain était la même, toujours bleue et blanche, avec des serviettes, un porte-savon, un lavabo, une cuvette de toilette assortis.
Clarisse revint sur ses pas, vérifia dans le miroir si son aspect était présentable. Elle était un peu pâle par rapport à d'habitude. Elle réarrangea sa coiffure. Elle se mit du rouge à lèvres, ce qu'elle ne faisait pas souvent : elle eut l'air plus adulte soudain. Elle pensa qu'elle était sans doute effectivement plus adulte, maintenant qu'elle n'était plus vierge. Elle se trouva horrible d'avoir eu cette pensée, et horrible aussi que cette petite honte d'elle-même n'effaça pas complètement la pensée parallèle qu'elle était drôlement plus jolie avec du rouge à lèvre. Il allait bien avec ses boucles d'oreilles en or en forme de feuilles.
Elle retourna devant la porte de la salle de bain qui donnait sur le grand hall mystérieux (il y avait une autre porte dans la salle de bain, qui donnait non pas sur l'escalier mais sur un corridor), et entra d'un pas bien plus décidé, maintenant qu'elle était avantageusement apprêtée. (On ne sait jamais qui on peut rencontrer, surtout dans un endroit comme ça !)
Cette assurance s'évanouit lorsque la porte se referma derrière elle, sans qu'aucun coup de vent dans cette immense salle déserte n'en pût être l'explication rationnelle. Elle attrapa et secoua la poignée de la porte, qui ne jurait plus du tout maintenant qu'elle n'était plus la porte bleue de la salle de bain mais une gigantesque double-porte en bois massif. La porte, verrouillée, ne s'ouvrait pas et il n'y avait pas de clé et un sentiment de panique brûlante commença à remplir le corps de Clarisse.
Elle n'en montra pas les signes, pourtant, à l'extérieur, si ce n'est que son souffle s'accéléra légèrement et que ses joues rosirent. Elle se retourna et regarda autour d'elle : il y avait un escalier au milieu qui montait vers un balcon intérieur. De part et d'autre de ce balcon il y avait des sorties, mais il y en avait aussi quatre au rez-de-chaussée. Elle s'interrompit quelques secondes, réfléchissant vainement à où aller voir en premier. Elle se décida sur celle de gauche. La porte s'ouvrit au moment où elle posait sa main sur la poignée. |
| | | Rock And Roll Queen Alaska
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Un charlatan sait faire croire n'importequoi à tout le monde • AEA : Shavraska, La Déesse Nordique transformé en Lapin Blanc • Petit(e) ami(e) : Chut. RP en cours : - Mister Freeze is cold everywhere avec Marie-Colombe Mazarin ( Never <3 )
- I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS avec Valmont, rrr ( Moo <3 ) Messages : 58 Inscrit le : 17/09/2011
| Sujet: Re: JOUR 1/16 Sam 22 Déc 2012 - 16:11 | |
| La Farandole.
Padam. Je m'étais enfuie, j'étais partie. Je ne suis pas folle, pourquoi dites vous que je suis folle? Je suis normale, je n'avais pas à rester là-bas. Ce sont eux les fous, ceux qui m'enferme, qui me croient folle. Pour la peine, je me suis enfuie une charrette avec moi remplie de substance illicite. Je ne mérite pas d'être avec les fous, je ne suis pas folle. Fuir, fuir. J'ai couru alors que je devais partir voir le médecin, cet homme grossier et absurde qui devait me guérir. Ne me demandait pas de quoi. Je ne suis pas folle, je ne suis pas malade. Je suis illuminée. C'est en partie à cause des médicaments mais aussi grâce aux gens. Ces gens qui m'observaient et prenaient des notes. Ils avaient un regard suspect n'inspirant pas confiance mais je les ai toujours aimées, eux et leurs questions étranges. Eux et leur flots de paroles incessant qui se murmuraient des choses entre eux. Je les ai fui, j'ai tout fui. Je voulais le retrouver, il devait m'attendre quelque part.
Il faisait nuit, j'ai voulu m'abriter. Il y avait une grande bâtisse aux airs étranges. Ils devaient être coupés du monde et ne pas savoir que j'étais recherchés. J'ai poussé la porte dans un grincement horrible. Lorsque je suis entré, celle-ci se claqua seule dans un bruit assourdissant. Il y avait une fille au sol, une inconnue moins âgées que moi. Je l'ai fixée, j'ai fixée ces yeux.
Moi, en nuisette. Elle caressant mes cheveux roux, elle aussi visiblement en petite tenue. Nous partagions un baiser langoureux.
WAAAH ! Traumatisant, pas choquant mais traumatisant.
« Une gamine qui fantasme sur moi ? C'est marrant mais pas intéressant. »
Je riais, je riais si fort. Oui mon rire était sordide mais c'était de sa faute. Je le sentais, je le savais. Je n'ai jamais aimé l'adolescence, je ne l'aimerais sûrement jamais.
« On est où ? »
Y avait un panneau, j'ai lu. PUNAISE ! Je suis censé le retrouver, je suis censé le revoir. Je suis censé partir loin avec lui. Je veux pas rester dans ce coin paumé. Je veux partir, aller loin. C'est de sa faute, tout est de sa faute. Elle veut que je réalise son fanstasme.
« SORS MOI DE LA ! »
Voila la raison pour laquelle je viens de lui sauter dessus.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: JOUR 1/16 Sam 22 Déc 2012 - 23:28 | |
| Ha zut on s'est mal comprises ! Mais c'est pas grave on va faire comme si /o/ Jijiji, c'est mon second message pour un seul jour (R) quel rythme réjouissant.
-------
Dans le silence et le vide du grand hall d'entrée, le mouvement de la porte la fit sursauter si fort qu'elle n'en retrouva pas l'équilibre en retombant sur ses talons et bascula sur le sol. La personne qui avait ouvert la porte était une fille, une jeune femme plutôt, qui avait l'air un peu plus âgée qu'elle, elle devait avoir dix huit ans. Quand elle sentit l'intensité de son grand regard bleu sur elle, Clarisse rougit ; de sa situation, par terre ; de sa position, vautrée sur son séant ; de sa mise, la jupe comme suggestivement relevée. Il n'y avait rien de volontaire là-dedans, mais peut-être, inconsciemment, ne pouvait-elle s'empêcher de se mettre dans de tels draps toujours ? Pourquoi fallait-il absolument qu'elle s'assît naturellement de manière aussi provocante ? Ou encore pourquoi avoir porté une jupe légère en plein hiver, qui risquait inévitablement de se relever indûment sur ses cuisses ?
Les yeux de la jeune femme de dix-huit ans la fixaient d'une façon qui était incompréhensible pour Clarisse. Sans doute elle ne la trouvait que ridicule ainsi disposée devant elle, comme se donnant à voir. Ce n'était pas le cas mais Clarisse doutait toujours de ses actes manqués. C'était un sentiment désagréable que d'être jaugé de la sorte, même si Clarisse s'estimait heureuse tout de même : elle n'était pas très portée par la rousseur ; c'est toujours plus mortifiant d'être moqué par ceux qui nous plaisent. Aussi Clarisse fut-elle plus interloquée par la concordance du fil de leurs pensées que de l'étrangeté de la déclaration qu'exclama la jeune femme de dix-huit ans.
« Une gamine qui fantasme sur moi ? C'est marrant mais pas intéressant. » Clarisse ne voyait pas ce qu'elle voulait dire, mais c'était drôle comme elles avaient pensé au même genre de choses. Elle rougit pourtant. Elle voulut répondre mais eut peur de bégayer et de ne répondre que quelque chose d'inconsistant qui ne la rendrait que plus risible. Du reste, la jeune femme de dix-huit ans ne sembla pas s'en préoccuper. Passant du coq à l'âne, elle demanda où on était. Clarisse ne répondit rien, elle en eut envie mais ne réussit pas à desserrer les lèvres. Elle se contenta de faire non de la tête en battant des paupières assz vite. Elle se demanda si cela paraissait malpoli.
Une telle idée se conforta dans son esprit quand la jeune femme de dix-huit ans se jeta sur elle, lui attrapa les épaules avec brutalité en lui criant dessus. « SORS MOI DE LA ! », criait-elle, à califourchon sur Clarisse qui eut une vision fugitive de sa mère à cause de cet acte barbare. Sa mère franchissant un palier supérieur de la folie, la violence. Son menton balançant de haut en bas dans un signe de "oui" de par le geste fougueux, disait le contraire de ce que Clarisse pensait à ce moment-là. Elle reconnaissait ces pupilles étrécies. Maman ? Maman ?! Est-ce qu'il est temps de la faire interner ? Non ce n'est pas maman. C'est une nouvelle femme folle. Pourquoi me moleste-t-elle ?
Puis elle se rendit compte que la façon dont la jeune femme de dix-huit se tenait au-dessus d'elle, avec sa poitrine imposante, était assez évocatrice. De livide qu'elle était devenue, elle devint rouge à nouveau de sa pensée impure, et aussi de colère contre elle-même d'oser envisager une telle chose avec une personne qui n'était pas saine d'esprit. Soucieuse de son intégrité psychologique, elle repoussa la jeune femme et se releva, et fit quelques pas à reculons. Avec n'importe quel inconnu, même du même âge, elle avait l'habitude guindée de vouvoyer, mais là c'était différent : « Tu es folle. » Dit-elle avec tout le mépris du monde dans sa bouche.
Dernière édition par Clarisse Izmenik le Sam 13 Avr 2013 - 19:01, édité 1 fois |
| | | Rock And Roll Queen Alaska
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Un charlatan sait faire croire n'importequoi à tout le monde • AEA : Shavraska, La Déesse Nordique transformé en Lapin Blanc • Petit(e) ami(e) : Chut. RP en cours : - Mister Freeze is cold everywhere avec Marie-Colombe Mazarin ( Never <3 )
- I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS avec Valmont, rrr ( Moo <3 ) Messages : 58 Inscrit le : 17/09/2011
| Sujet: Re: JOUR 1/16 Dim 23 Déc 2012 - 13:45 | |
| « Je ne suis pas folle. »
J'étais debout face à elle, les yeux exorbités. Mon regard plongeait dans le sien, son regard plongeait dans le mien. Comment pouvez-vous dire que je suis folle ? Comment pouvez vous l'insinuer ? Je ne le suis pas. Vous êtes fous. Vous enfermez des êtres humains, vous les privez de liberté car il sont soit disant fou. Vous leur privez de leur vie. Tout parce que vous êtes limité par votre morale humaine, vos idéaux de paix. Vous êtes fous. Je me suis approché d'elle, lentement. Je lui ai relevé son menton et je lui ai susurré ces mots, pour qu'elle comprenne.
« La réalité est moche, pourrie. Qui est fou ? Ceux qui dépassent les lois, notre morale ou ceux qui nous enferment et qui tuent pour la paix. Tu n'as pas le droit de dire que je suis folle. Tu ne connais pas la folie. »
Comment vous expliquer ? La folie n'a pas de définition. On ne peut pas dire que je suis folle car il y a toujours une raison pour montrer que je ne suis pas folle. On ne peut pas dire que celui ci est fou et l'autre non. Chacun a son point de vue. Je vous interdis de dire que je suis folle. Je ne suis pas folle. Pourquoi aurait-elle droit de donner son avis ? De me dire que je suis folle ? De plus, je suis enfermée ici. Peut-être de sa faute. Je lui interdis de dire que je suis folle, elle n'a pas le droit. Personne n'a le droit, taisez-vous. Je soufflais lentement, mon souffle était entrecoupé de quelques rires. Je riais, je riais de tout, de vous, de moi.
« On est enfermé, peut-être de ta faute. Mais tant que je suis là autant s'amuser. Des gens m'attendent dehors, peut-être que toi aussi. »
J'ai reculer, je suis reparti chercher ma charette. J'ai avalé 3 petites pilules. J'étais habitué, 3 pilules ne me tuerait pas, elle m'aiderait juste à me détendre. Je me sentais mal, si mal. Mon coeur battait à toute allure. J'observais l'inconnue, je la dévisageais. Tout tournait. Mon coeur battait si vite, on aurait dit le rythme du tambour encourageant les soldats. J'avais l'impression de tomber dans le vide sans jamais remonter. Les pilules, j'étais droguée. Je l'ai fixé, qui est-elle déjà ?
« C'est quoi ton nom ? »
|
| | | Invité Invité
| Sujet: JOUR 3/16 Lun 24 Déc 2012 - 0:18 | |
| Il n'y avait rien de philosophique derrière ce que Clarisse considérait comme de la folie ; il n'y avait que l'expérience quotidienne de la vie commune avec une personne obsessive et hors des normes, quoique prétendant entrer dans le système. C'était cet aveuglement obstiné quant à sa propre situation que Clarisse taxait de folie, qu'aucune preuve qu'elle pouvait agiter sous le nez de sa mère ne savait éclairer. La jeune femme de dix-huit ans prétendait qu'elle n'était pas folle, et que Clarisse ne savait pas ce que c'était que la folie. En outre, elle s'était approchée d'elle et lui avait attrapé le menton ; elle continuait de débiter des paroles inintelligibles, comme marmonnant pour elle-même à moitié, et laissant échapper quelques rires à moitié. Clarisse ne répondit rien : elle était pétrifiée. Elle redoutait les accès de violence comme ceux qui venaient d'arriver. Avec ses mains froides et son regard glacé sous ses cils transparents, la jeune femme de dix-huit ans avait tout l'air d'être capable de lui transpercer la jugulaire avec les ongles. Complètement médusée, Clarisse fut si troublée qu'elle en perdit momentanément conscience et ne retrouva ses esprits que lorsque la seule phrase un peu sensée qui fut prononcée par la jeune femme depuis leur rencontre la ramena à la réalité : « C'est quoi ton nom ?
Elle n'avait elle-même pas changé de place mais la jeune femme ne la touchait plus se trouvait désormais très légèrement plus loin. C'était sa chance. - ...C'est Clarisse, je m'appelle Clarisse. » Clarisse plongea la main dans son sac en même temps qu'elle disait cela et chercha à tâtons quelque chose de rigide. Il lui fallait une vingtaine de secondes avant de tomber sur un livre à couverture souple. C'était tout ce qu'elle avait de dur qu'elle pouvait se permettre de balancer à la figure d'un inconnu. Et en effet elle balança La Médée d'Anouilh à la figure de la jeune femme de dix-huit ans, se rua sur elle pour la pousser de toutes ses forces, avant de la contourner et de fuir en courant vers les escaliers. _____ La suite : > JOUR 4/16 < |
| | | Rock And Roll Queen Alaska
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Un charlatan sait faire croire n'importequoi à tout le monde • AEA : Shavraska, La Déesse Nordique transformé en Lapin Blanc • Petit(e) ami(e) : Chut. RP en cours : - Mister Freeze is cold everywhere avec Marie-Colombe Mazarin ( Never <3 )
- I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS avec Valmont, rrr ( Moo <3 ) Messages : 58 Inscrit le : 17/09/2011
| Sujet: Re: JOUR 1/16 Sam 12 Jan 2013 - 20:11 | |
| Merde, la garce.
Ça fait super mal. Je suis tombée de sa faute. Ça fait combien de temps que j'étais par terre ? J'en sais rien. J'avais un affreux mal de tête. Sale garce, sale garce. Je vais la buter. Elle va mourir, je le hais. Comment a-t elle osé ? Moi qui avais été si gentille avec elle, moi qui n'avais pas fait attention à ses écarts devant moi. Je me suis relevé, mes jambes ne me supportaient pas. J'avais l'impression que j'allais tomber en arrière. Ça fait mal, ma tête. Je vais mourir, de sa faute. Tout est de sa faute. Elle doit payer. Elle veut juste que je réalise son fantasme. Ce n'est pas de ma faute si je ne suis pas intéressé par les filles. Même si ça fait 1 an que je n'ai eu aucun rapport social avec quiconque je ne vais pas non plus m'abaisser à ça. Et puis même si c'était le cas, ce n'est pas mon genre. POURQUOI JE DIS ÇA ? Je n'ai jamais aimé les filles moi. Je craque là, tout ça à cause d'elle. Combien de temps ça fait ? Raah, ça m'énerve. Je vais la tuer, la tuer encore et encore. Cette harpie doit mourir atrocement. Elle doit avoir ce qu'elle mérite. J'essaye de marcher, je retombe. Ça ça doit être les 3 pilules de tout à l'heure qui me font cet effet. Je ne sais même pas ou elle est partie, cette garce. Bon, avant de la poursuivre en criant comme une dingue, je dois retrouver mes esprits. Là, j'ai juste l'impression que tout tourne, on dirait un manège. C'est marrant. BON ! Reprenons notre sérieux. Je dois reprendre mes esprits, cacher les stupéfiants et la retrouver pour lui infliger la peine qu'elle mérite. Je la tuerai peut-être pas mais au moins lui faire peur. Je marche rapidement, je tourne dans le hall en faisant les cent pas. Ou-est elle partie ? Ou vais je cacher la drogue ? Fait chier.
Oui ce post est atrocement court mais je n'avais pas d'inspiration et je me disais qu'il fallait vraiment que je te réponde. |
| | |
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: JOUR 1/16 | |
| |
| | | |
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |