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  Losing control is a treat [Baek In Ho]

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Because Alice was a whore
Alea Miller
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MessageSujet: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeMar 22 Jan 2013 - 7:11

    Losing control is a treat, still...


We could be drained...
We could be drained...of...

Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac. T-tic…


Mes yeux voyagent des lignes écrites en runes jusqu’à la petite horloge en forme de hibou posée au coin de la table de lecture. Je le saisis d’une main lente, poigne molle. Fuck. Le hibou vient de rendre l’âme : son cœur ne bat plus, aucun tac ne veut suivre le dernier tic, peu importe combien je tapote la vitre du bout des doigts. Les deux aiguilles, la longue en forme de branche, la petite en forme de plume, sont immobiles, presque l’une par-dessus l’autre. Je pince les lèvres en retournant le petit hibou de cuivre, essayant de voir si j’aurais façon d’en changer les batteries, mais je ne vois rien : ronde, l’horloge est totalement plate, seules quelques niellures censées représenter le motif de plumes strient le dos de la chose. Je fais la moue un moment on contemplant de face le défunt objet, il était rond avec des petites pattes sur la base, une crête de plume métallique sur le haut, avec deux grands yeux laiteux et brillants, ronds comme des balles, derrière les aiguilles qui ne tiquaient toujours plus. Je l’aimais bien, mon hibou. Je le traine sur ma pile de livres depuis que je l’ai trouvé, il y a quelques jours, dans mon tiroir, juste comme ça. Il était apparu de nulle part et maintenant j’y étais drôlement attachée. Ça me pinçait le cœur de le voir devenu inutilisable, déjà, il servait plutôt de bibelot qu’autre chose, puisqu’une grande horloge pendait déjà sur un mur bien en vue, dans cette bibliothèque, mais… tout de même, c’est moche, c’est dépriment.

C’est à ce que se résume ma vie depuis peu : je passe le clair de ma vie dans cette bibliothèque – ça ce n’est pas nouveau – à lire, o combien plus lentement que d’ordinaire, puisque je tombe sans cesse dans la lune, et je déprime pour des riens comme sur cette une horloge brisée, alors même que je sais très bien que pourrais m’en trouver une identique en ouvrant le premier placard venu. La déprime est rendue un part de ma vie, si bien que j’aime presque déprimer maintenant– d'ailleurs, ce fait-là me déprime aussi. Beaucoup.- j’aime bien trouver des raisons de me plaindre aussi ; parfois je râle silencieusement sur un sujet pendant des heures, parfois sans même vraiment penser ce que je dénonce, juste parce que critiquer quelque chose, ça fait du bien. Mais ça, ce n'est que parfois ; la déprime, ça, c’est tout le temps. Il y a bien Chess qui parfois arrive à me sortir de ma mélancolie, avec ses mains, avec sa bouche…Mais de façon générale, après coup je suis en pire état qu’avant de le voir. Par anticipation, je commence même à déprimer à l’idée d’aller me payer du bon temps avec lui.

Tout le monde me déprime : Mahaut, ma coloc, me déprime, même Brynja me déprime : même les runes que nous étudions ensemble et qui se trouvaient présentement sous mon nez, des runes simples que je n’arrivais pourtant pas à déchiffrer.

Le hibou déposé à l’envers au coin de la table, je replonge mon regard sur les pages beiges et grises couvertes de symboles tracés d’ocre rougeâtre. [/list]

T-t-t-tac. [list] Mon regard las se pose sur l’horloge. La lèvre inférieure sous les dents, j’attends en silence, mais aucun Tic ne s’en suit. Dommage, pensais-je en poussant un soupire, retournant à mon livre. Je cligne des yeux a quelques reprises face à la poussière et à l’odeur d’âge du bouquin. J’aime la puanteur de la vieillesse – sur les livres, du moins- , mais je ne puis empêcher mes paupières de papillonner sous sa force. Chaque livre développe son odeur, sa personnalité, son gout sur la langue alors que l’on respire en en lisant, elle se dégage en tournant les pages, son parfum reste sous les doigts lorsque ceux-ci s’y couchent pour toucher les mots dans le rapport si sensuel entre livre et lecteur qu’est la lecture attentive et appliquée. Accessoirement, je crois que ma vie manque de romance.

Une fois de plus, je pousse un long soupire. Je regarde ensuite autour de moi, pour voir s’il n’y aurait pas quelqu’un, mais ne perçois que du vide. Il est rare que je sois accompagnée ici, il est encore plus rare que je cherche à l’être…Je m’ennuie. Je soupire encore, je couche ma tête sur mes bras repliés ensemble sur le livre odorant, je fixe une tâche jaunâtre sur la page. Je soupire une fois de plus avant de fermer les yeux un instant.

Il y a bien Émile que j’ai déjà croisé ici, bien que la situation dans laquelle nous nous étions retrouvés face au locataire secret de la bibliothèque rend cette rencontre quelque peu sensible…je crois que lui n’a pas pardonné la pièce et n'y revient plus. Je suis déjà venue accompagnée d’un garçon aux cheveux blancs, et au final nous nous étions retrouvés perdus dans les rayons labyrinthiques que je connais pourtant comme ma poche, et Chess aussi, mais Chess ce devait sans doute être uniquement pour m’embêter. Sinon, depuis un petit moment, il y a ce garçon asiatique qui rode souvent par ici -et par beaucoup d’autres endroits où je vais, à vrai dire - ce garçon silencieux, calme, un peu renfermé et un peu nerveux avec lequel j’avais parlé à quelques reprises déjà. Je me surprends à me demander ce qu’il fait et s’il risque de passer par ici un peu plus tard. J’ouvre les yeux et redresse la tête, je soupire – oui, encore - et vient poser ma tête dans une paume, bras accoudé sur la table.

Et je pousse, encore, oui, encore, un long et très profond soupire.




Dernière édition par Alea Miller le Mar 14 Aoû 2018 - 0:32, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeMar 29 Jan 2013 - 21:34

    In Ho arpentait les couloirs, en quête d'occupation en cette journée tout aussi désespérante que les autres. Il n'était pas encore résigné à rester dans ce lieu lugubre. Il n'aimait pas particulièrement être sociable avec n'importe qui et ne souhaitait pas se mélanger avec des êtres tout aussi étranges les uns que les autres. Deux filles avaient attisé son peu d'attention vers les autres. La première, Valora, une sorte de réconfort constant, même si elle était presque aussi instable que lui même. Et la deuxième, Alea. Alea Miller.

    Cette dernière fille, il l'avait vue, et cette fille aux yeux verts l'avaient comme complètement enrôlé dans une espèce de conscience douce. Au début, un certain respect à son calme, puis une attirance humaine qui se balançait tout au fond de son cœur. Il voulait partir, mais dès lors qu'il remarquait sa présence, toute envie d'échappatoire lui filait entre les doigts, sa résignation ne le fuyait plus, se stabilisait quasiment. C'était ce qui le maintenait serein dans ces endroits chaotiques. C'était aussi le seul sentiment qui l'empêchait de courir partout pour trouver une issue quelconque. Il l'avait aperçue dans la bibliothèque, la première fois. Et avait découvert qu'elle était elle aussi, attirée par des endroits calmes. Il avait fait quelque chose qui ne lui ressemblait pas, il l'avait suivi le long d'une journée sans se faire remarquer. Puis le lendemain, il tentait d'aller la rejoindre pour lui parler. Ses yeux verts envoûtants le laissaient sans voix réelle, mais lui parler était aussi un moyen d'échappement dans cette jungle affreusement dense.

    Aujourd'hui aussi, espérant vainement qu'elle y soit, il se rendait à plusieurs lieux. La tour, puis la véranda, puis la bibliothèque. Et par chance, elle se trouvait toujours parmi un de ces lieux là. Il était certes conscient que ce n'était que de la violation de vie privée. Il faisait en sorte de paraître le plus naturel possible, il s'inventait mille excuses pour créer un hasard attendu. Il s'inventait une centaine de situation pour se trouver pile à cet endroit là, dans l'unique but de la voir. De lui demander si ça va. Il se demandait même s'il n'était pas seulement en manque d'attention, d'affection qu'il n'avait jamais eu de sa vie. Sa mère lui avait offert, mais ce n'était pas ce type d'amour. Pas la même affection qui se dégageait de sa mère et de ce que lui avait besoin. Ça dépassait toute envie, c'était un besoin, presque une obsession qui s'installait en lui. Une certitude le brisait pour ne plus que voir Alea, Alea seule.

    Et en cette journée, il était revenu lui parler. Il s'installait à côté d'elle, un livre dans les bras. Restait silencieux un moment. Le temps d'amorcer le livre dont il ne savait pas de quoi il parlait. Il rabattait la couverture sur les lettres, et se tournait vers la fille. In Ho n'était pas spécialement un voyeur, seulement qu'il ne pouvait s'empêcher de se tourner vers elle et l'observer. Se faisant un coussin avec ses bras, il flânait sans raison en l'observant dans sa lecture. Le coréen était amoureux, quelque chose comme ça.




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    un peu court, j'arrive pas à écrire plus, navrée x)
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeJeu 31 Jan 2013 - 2:43



Je tourne nonchalamment la page que je fixais depuis déjà un moment ; le vieux papier sec suit obéissament la caresse légère de mes doigts humides, la page retombe toute seule en une cascade ondulée d’ombres et de surfaces beiges, rouges et incolores. Les doigts qui l’avaient élevée étaient désormais prisonniers dans quelques mèches de cheveux que je replaçais derrière mon oreille : mouvement futile que je répète parfois des dizaines de fois par jours, bien qu’il résulte presque systématiquement par la chute des cheveux sitôt qu’ils étaient placés. Fidèles à cette malédiction, une mèche plus importante encore que celle que je venais d’essayer de ranger derrière mon épaule retomba sur le dos de ma main à peine celle-ci fut-elle reposée sur la table.

C’est dans ce genre de situation ; quand une envie de pleurer te prend violemment au ventre, te coupe le souffle, rend le derrière de ta tête plus lourd, du moins il te semble, que le reste de ton corps en entier, juste pour une mèche de cheveux qui glisse ou pour une horloge qui cesse de faire tac, bref, pour n’importe quel rien, que tu te dis qu’il faudrait vraiment que tu changes quelque chose à ta vie.

Je cligne plusieurs fois des yeux pour avorter ma soudaine crise de larmes, alourdissant encore plus mon mal de tête naissant. Je ferme les yeux le temps de prendre une grande inspiration. J’hésite entre rester et continuer ma tentative de lecture des runes, seule avec mon hibou qui ne tic plus ou partir me coucher, ou peut-être aller faire gâteau ou un truc joyeusement triste à faire seulement que pour soit même du même genre.

Le bruit distinctif des grandes portes de la bibliothèque s’ouvrant résonne dans la pièce. Je me raidis pour le coup, plongant mes yeux dans mon livre, revêtissant l’air le plus neutre que je pus. Les pas ne firent pas de détour, puis une chaise juste à côté de moi fut tirée et un jeune homme y prit place.

Je le regarde brièvement, lui accorde un petit « Hi. », avec un léger sourire sans doute un peu triste, avant de me replonger dans ma contemplation stérile des longs paragraphes calligraphiés de larges runes rustiques pendant qu’il ouvre son bouquin, vraisemblablement écris dans une langue que je ne pouvais lire, puisque les livres ne bénéficiaient pas du traducteur magique dont nous jouissions de vive voix. De mon côté, mes runes ne me disaient toujours rien, je les observais presque avec consternation, mon regard sans cesse attiré par le même demi-triangle tracé plus large que les autres, peut-être parce que plus important, sinon simplement parce que son auteur aurait eu la plume lourde pendant la fraction d’un instant.

Son regard peu discret picote le côté de mon cou et après un moment je quitte mon bouquin pour le regarder à mon tour. Dans la ville d’où je venais, les asiatiques étaient plutôt rares, pour ne pas dire inexistants. Avant de le rencontré lui, les seuls yeux noirs et bridés que j’avais vus en vrai étaient ceux de Chess, mais ceux-ci étaient beaucoup plus occidentaux de par son métissage et ses paupières étaient sans cesse maquillées, ou ses iris colorés de lentilles extravagantes.

La première fois où il était venu me parler, j’avais pris plaisir à détailler son regard, ignorant les mèches trop longues qui lui barrait les yeux, observant plutôt ses cils tombants, ses iris couleur de jais, la forme amandine et la mince ligne sous son œil. Il me regardait toujours d’une drôle de façon, c’est sans doute ce qui avait autant porté mon attention sur ses prunelles. « …Sooo…… » Le début de conversation que j’essaye d’entamer est soudain interrompue, je détourne mon regard du sien, je regarde mon horloge, elle vient de ressusciter.

Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac …

Une vague de joie irrationnelle me prend, un grand sourire incontrôlé m’étire les joues alors que je me retourne vers lui.


C’est le contenu qui compte, voyons ! C’est parfait, ne t’inquiète pas.
Et ce n’est pas si court que ça, non plus.




Dernière édition par Alea Miller le Sam 15 Fév 2014 - 4:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeVen 22 Mar 2013 - 18:19

    In Ho ne se lassait pas aussi facilement de son entourage. Et c'était le cas d'Alea, l'objet d'obsession du coréen du moment. Il ne se lassait pas de la regarder fébrilement s'éteindre dans sa lecture. Elle était belle, et son regard se logeait dans le confort de l'atmosphère.

    Comme interrompue par le regard insistant du garçon, elle se tournait elle aussi vers lui, mettant de côté sa lecture pour le moment. À vrai dire, In Ho ne savait pas vraiment où se mettre lorsque les regards se retrouvaient croisées à son insu. Il baissait tout de suite les yeux, ne sachant où les poser lorsque l'observation se faisait mutuelle. Il s'était de nouveau tourné de manière à ce qu'il soit droit devant la table et tendu comme un piquet. Il lui jetait des regards furtifs et gênés, mais son malaise disparaissait instantanément lorsqu'elle se souriait. Il était ébloui, il était soudainement le garçon le plus niais du moment. Le coréen savait que le sourire ne lui était pas destiné, mais la voir ainsi ne pouvait que réchauffer le cœur tendre du garçon amoureux. Elle venait de lui adresser la parole, avec un son démuni de suite mais qui demandait à être continué par In Ho. À vrai dire, il n'avait jamais été très bavard, alors la conversation lui manquait. Il n'avait pas une seule fois pensé à quelque chose qui le réjouissait depuis qu'il était enfermé ici, la seule chose qui lui ensoleillait ses journées, c'était elle.

    In Ho tentait tout de même de faire la conversation.

    — Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?

    Parce qu'il aimerait bien être à la place de ce qui la faisait sourire. Parce que ce sourire serait beaucoup plus beau s'il lui était destiné. Parce qu'il serait beaucoup plus rassuré s'il savait que ce sourire était pour lui, et non pour quoi que ce soit d'autre. Il se demandait alors s'il n'était pas jaloux de tout, égoïste et possessif de chose qu'il ne pourrait jamais avoir. Cette pensée le ramenait à la réalité et au regard détourné et profond de la jeune fille devant lui. Une sorte de compensation. Elle était devenue tout, tandis qu'il n'avait rien, même si elle ne lui appartenait que du regard. Il l'emprisonnait dans son imaginations et lui faisait subir toutes sortes d'affections propres à lui. Elle était peut-être alors la victime du coréen, pendant qu'il était la victime de son existence même.

    Le garçon souriait, lui aussi. Un sourire enfantin, doux, qui n'avait sans doute aucun rapport avec les litres de larmes versés au cours de son piètre atterrissage dans ce milieu amer et acide d'un savoir-vivre commun. Sa question indiscrète mais timide résonnait dans sa tête, il se demandait si la réponse l'intéressait vraiment, ou s'il ne venait pas d'utiliser le moyen le plus simple et basique du monde pour détourner son attention vers lui. Le garçon s'approche un centimètre de plus de la jeune fille dans l'espoir que ce rapprochement devienne plus concret.

    HRP; DONE ! omg navrée, c'est court, c'est pabô.
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeVen 12 Avr 2013 - 1:31


This is stupid. Je viens de le réaliser, juste là, lorsqu’il avait posé sa question. Mon sourire se décomposa lentement alors que je le dévisageait, presque perplexe de la réponse que je cherchais à formuler ; mon expression irrationnellement trop joyeuse en devint une timide alors que mes joues s’empourpraient lentement par vagues brulantes d’embarras candide. Je mordis pensivement ma lèvre inférieure, ne la relâchant qu’après quelques secondes de silence : après m’être rendu compte avoir voyagé sur la lune profondément cachée dans les confins de mon esprit, mes yeux fixement posés sur son visage pâle, puis d’être revenue sur terre – ou peut-importe où nous pouvions bien nous trouver dans l’univers – afin de m’encrer à la tâche ardue de trouver quelque chose d’intelligent à lui répondre…En vain. « Bha en fait…Mon horloge. » Commençais-je en pointant faiblement d’un doigt le hibou de cuivre qui tictaquait bienheureusement encore. « Était morte…Je veux dire… les piles étaient mortes. Et elle s’est remise en marche quand j’ai voulu te dire hrrr..Je ne sais plus trop quoi, en fait, mais en tout cas elle fonctionne maintenant… » Pause. C’était un complet silence alors que je cherchais ses yeux fuyards. « Je suppose que je dois te dire merci… » Terminais-je lorsque je les eus enfin croisés.

Je me souviens qu’à l’époque lointaine de mon arrivée, je fus tout le temps gênée, toujours intimidée : autant avec les garçons qu’avec les filles, qu’avec les animaux, qu’avec les fantômes ; dès qu’on me regardait ou dès qu’on me parlait, surtout si on me parlait de ma propre personne, je fuyant la conversation en condamnant mes lèvres et en exilant mon regard. Ce vilain trouble s’estompa lentement, disparut même presque entièrement en la présence de certaines personnes comme Mahaut et Brynja, ou encore, très étrangement, de Volke que j’aimais pourtant déjà alors comme une folle - et que j'aime peut-être encore - . Puis il y eut Chess, toujours et encore lui. Il m’avait horriblement intimidé, humiliée, même, lorsqu’il eut décidé - sans mon accord et ignorant mon véto - de la direction dans laquelle notre relation tournait, puis…Je ne saurai dire quand et s’il y a eu une transition ou quoi que ce soit, mais il me semble que du jour au lendemain: presque rien ne m’affectait, presque rien ne me choquait. Le regard des hommes et même celui des femmes m’étaient agréables et je n’hésitais pas non plus à démontrer mon opinion en leur répondant visuellement. Si quelque chose de dérangeait, je n’avais jamais peur de l’exprimer haut et fort, ce que jamais je n’aurais même pensé possible avant mon arrivée au manoir. Aussi, je n’ai pas dû rougir ainsi depuis des mois…Et là, juste comme ça, pour une horloge, pour un garçon, mes joues sont roses et chaudes…Je suppose que c’est une bonne chose, sinon s’en est probablement une très mauvaise.

Je lui souris gentiment à nouveau. Un peu fébrile, mais pas tant à cause de sa personne en particulier qu’à cause de mes propres réactions qui étaient, dans mon actuelle presque dépression, comparable un éveil paisible au soleil doré du midi après un long sommeil sans lune dans les profondeurs glacées d’une caverne hurlante. Comme quoi, parfois, les gens les plus banaux provoquent des réactions et des changements étonnants.

And I kinda need some changes in my life right now.

Mais non, ça va ♥


Dernière édition par Alea Miller le Sam 15 Fév 2014 - 4:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeMar 14 Mai 2013 - 15:45

    Quelque peu perplexe, In Ho tentait d'analyser sa réponse. Elle parlait d'une horloge, qui ne marchait plus à son grand désarroi à cause de quelque chose comme "piles" mais qui re-fonctionne tout d'un coup. Semblait-elle vouloir dire. Lui, il restait bouche cousue, n'ayant rien à dire comme n'ayant pas saisi grand chose de son explication floue. Le pire, c'était qu'elle le remerciait, In Ho ne comprenait vraiment en rien pourquoi il devait accepter un "merci" si spontané. Il fronçait les sourcils, peu convaincu mais tout de même tentant d'être compréhensible. Avant tout, elle semblait embarrassée, mais il ne soulevait rien qui puisse refroidir son affection pour elle. Et puis, elle souriait, les joues roses. Son cœur déroutait à nouveau, mais il détourna encore une fois vite son regard, le plus vite possible.

    Cette fille, un désir impossible à atteindre était ce qui faisait vibrer In Ho. Des courants électriques le parcouraient et le secouaient, il frissonnait, ses cheveux tenaient debout.

    Pourtant, il savait que ce n'était pas parce qu'il respirait encore qu'il vivait, que ce n'était plus pareil, que ce n'était pas parce qu'il marchait que le temps avançait. Il savait que le lendemain était le même que le jour d'avant, qu'il ne faisait que tourner en rond, remettre le pied au même endroit. Mais il y avait cette fille, avec son horloge qui la rendait heureuse alors que le temps était plus qu'inutile. Un peu comme lui à la guerre, le temps ne comptait plus. Ce n'était pas le même endroit, mais les mêmes lieux de crimes et d'horreur, avec le même temps imparti qui n'existait que sur les horloges. Il était perdu, il était périmé et respirer était vivre, jusqu'à qu'il puisse respirer pour quelqu'un. C'était peut-être ce qui l'a sauvé, ou qu'il l'a encore plus perdu. Il se cognait contre la tristesse d'être isolé et survivant, à la fois fatigué de courir après ce qu'il ne pourrait pas posséder, et aussi trop possessif pour laisser tomber la seule excuse qui le faisait rester ici dans une certaine joie. Comme si, comme s'il était logique de montrer à tout le monde qu'il était malheureux, comme si se repentir auprès des autres laissés derrière lui était de vivre le moins heureux possible. Comme ça, ils seront peut-être plus en paix, ils n'auront ainsi pas ce sentiment jaloux de ne pas avoir été à sa place, haineux. Alors, le merci, c'était peut-être plutôt à elle qui devait le dire, pas l'inverse.

    Ils étaient là, l'un extra-timide et l'autre qui se doutait probablement du sentiment de celui-ci. C'était gênant, c'était tellement gênant et calme que le malaise s'installait chez le coréen. Il n'avait plus que les mots pour tout rattraper, mais le décourage l'en empêchait. Alors il restait silencieux. Il restait silencieux jusqu'à s'en tenir à une idée qui pourrait peut-être marcher.
    L'asiatique avait sorti un morceau de papier de sa poche, puis attrapait le crayon le plus proche de lui. Il se maudissait, crachait son dévolu sur la dernière parcelle de joie qu'il accrochait.

    좋아해. *

    Il barrait lentement ce qu'il venait d'écrire.
    Il réfléchissait mais il espérait qu'elle comprendra.

    니가 좋아. **

    Il pliait le morceau de papier en quatre. Il le glissait vers Alea d'un geste sensible, et se levait avant de s'éloigner. Il avait osé. Même si ce n'était que par écrit, et qu'il se savait incapable de l'avouer autrement. À vrai dire, il avait honte comme jamais il n'avait eu honte, et il se trouvait ridicule. C'était gamin, en rougissant comme si sa vie en dépendait, il cachait son visage et sortit de la bibliothèque pour prendre de l'air.

    Putain, quelle connerie.

    Mais son cœur battait. Si fort qu'il en a eu mal. Ça s'en finira peut-être ici, tout ce rêve insensé. Il regrettait déjà.

    Réveille-toi...

    Le visage dans ses mains, accoudé sur le rempart de la véranda, il jurait. Il n'avait pas le droit d'être heureux et souriant ici, culpabilité.



    * Je t'aime.
    ** C'est toi que j'aime.

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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeMar 4 Juin 2013 - 15:41


L’incompréhension évidente du garçon n’aida en rien mon léger malaise. Mais il passa bienheureusement outre très rapidement, faisant alors comme si je n’avais rien dit, recommençant à simplement me regarder comme il le faisait toujours. Reconnaissante qu’il ait abrogé l’instant gênant dont, de toute façon, le contenu superflu n’eut d’abord pas valu la peine d’être discuté, je me détendis, soupirant d’aise en glissant mes yeux vers les runes monotones, appréciant pendant quelques instants le confortable silence qui semblait s’être logé dans les moindres recoins de cette bibliothèque labyrinthique.

Je n’ai jamais pu lire les symboles que je n’apprenais d’abord pas. Je me plais à affirmer que c’est parce que le traducteur ne fonctionne pas pour les symboles…Pourtant, plein de gens m’ont affirmé le contraire, mais je suis d’un général trop intellectuellement orgueilleuse pour avouer que c’était sans doute seulement ma personne qui fut hôte d’un mystérieux et dérangeant blocage. Ainsi quand In Ho, tendu, avec ses yeux bridés un peu humides, un peu brillants, un peu fuyards et ses joues rosées me tendis timidement un bout de papier, bien que je crus tout de suite savoir ce que contenait son message, bien que mon cœur s’emballa, se gonflant de ce qu’il devinait être une promesse flatteuse d’affection, les paupières papillonnantes d’impatience ,c’est horriblement béate de ce compliment que j’eut l’attention d’attendre qu’il se retire dignement avant d’ouvrir précautionneusement le petit mot d’amour, seulement pour me retrouver complément grisée devant les quelques symboles indéchiffrables. La lèvre inférieure sous les dents, celle du haut se plissa légèrement en une moue énervée alors que je scrutais le petit bout de papier à la recherche d’un indice plus gros encore que ce qu’il aurait pu contenir, retournant le papier, explosant son dos blanc, le retournant encore, retrouvant la face tatouée des hiéroglyphes obscurs. Notant à moi-même que j’allais devoir trouver la motivation d’apprendre l’hangeul, je fourrai la note, soigneusement repliée bien sûr, dans la poche de mon de mon jean.

Tapotant nerveusement des doigts, des pieds et tremblant quelque peu du genou gauche, je réfléchis quelques instants, les idées affluant les unes après les autres ; des images s’imposent dans mon esprit en surcharge. Je regarde autour de moi, je me lève, je regarde plus loin encore et constate qu’In Ho est bien sortis. Pour aller où? Le principe qu’on me donne un indice d’amour pour qu’ensuite je me retrouve à rechercher son destinateur ne m’est pas étrange, il ne m’est pas attrayant non plus, considérant que la dernière fois s’est terminée sur une petite culotte manquante et beaucoup, beaucoup de larmes. Je me dirige lentement vers la sortie qu’il a présumablement prise peu de temps avant, alors que je fixais encore impatiemment la note pliée.

Je n’eus heureusement pas d’effort à faire pour le retrouver et rassurée de ne pas avoir été encore prise dans un jeu de chasse vain, rassérénée, je m’approchai avec un élan enthousiasme. À quelques pas seulement un doute me prise, mais bon…À ce point, franchement. « In Ho » prononçais-je doucement avant de faire un dernier pas, humectant mes lèvres que le fantôme d’un gloss appliqué plusieurs heures plutôt hantait encore un peu. Le toisant silencieusement, je lui accorde un petit sourire, puis baissant les yeux, je m’en encorde un à moi-même, puis un autre pour lui. J’humecte encore mes lèvres, extirpant le dernier éclat de vie du pauvre gloss pêche, puis sans un mot de plus, je viens effleurer de deux doigts le bord de sa joue et me hissant sur le bout des pieds, plus par fantaisie que par utilité et je viens poser un baisé sur ses lèvres ; un très léger, un très chaste baisé. Un vrai de vrai premier baisé.

Désolée pour le retard ! Et …je sais que c’est sans doute très kitch…et je vais sans doute pleurer en me relisant quand je n’aurai plus 44h sans sommeil dans le corps. Tu parles d’un état pour Rp ? Sans blague. Bref ♥


Dernière édition par Alea Miller le Sam 15 Fév 2014 - 4:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeMer 28 Aoû 2013 - 22:56

    Il semblait qu'In Ho venait de faire la plus grosse bêtise de toute sa vie. Il aurait mieux fait de rester au front et tuer des innocents. Dans la tourmente et dans le rouge, le coréen attendait malgré lui celle à qui il aurait offert son amour. Les mains dans les cheveux, accoudé, il se maudissait à vue d'œil. Ayant inconsciemment choisi de se réfugier dans un tel lieu était aussi une erreur, car il savait que la jolie Alea pourrait l'y trouver, il se savait tellement emprisonné, tellement prévisible. Il soupirait à en éteindre le sol, et il jurait, au nom de sa nation, qu'il était navré, désolé, salement coupable. De toute façon, il était condamné, que pouvait-il faire de plus ? L'esprit hanté par sa soif de vie, le coréen était dans une bulle d'attention, attendant qu'on vienne la lui éclater pour s'évader à jamais. Plus jamais d'attention, plus de regard, plus de jalousie ni de curiosité, plus d'égoïsme ni de spectacle.

    Un bruit venait d'attirer son attention - celle dont il ne voulait plus désormais -, il se releva rapidement de son désespoir enfantin, et se plaça droit comme un piquet lorsqu'il vit Alea. Au fond, c'était sans dire qu'il pouvait être considéré le plus heureux du monde, au fond, il regrettait d'avoir croisé son regard à l'instant, et au fond, il déprimait de l'avoir vu, l'avoir rencontré et l'avoir aimé. Et rien à faire, mais au fond, il savait si bien qu'elle allait venir. Elle n'était peut-être pas de cet avis. Mais peu importe ce qu'il pouvait penser, la suite lui démontrait clairement les intentions de la jeune fille. Lorsque ses lèvres effleuraient les siennes, son cœur était déjà descendu jusqu'au enfer. Manquait plus qu'à le remplacer par son amour pour elle. C'était un baiser, un petit, pour le coup. Pas celui érotique qui donnait des frissons et des érections à l'époque où il n'était pas fourré dans un tas de cadavres éclatés. C'était un pur, celui qu'il n'avait jamais pu imaginer de vivre un jour quand il savait ses jours comptés. Avant tout, il se sentait absolument content d'être tombé ici quand il se trouvait avec elle, elle et seulement elle.

    Hébété par l'effet de surprise, il n'ouvrit même pas la bouche pour exprimer son état d'esprit de son caractère coincé. Il reculait, assez loin pour toucher le mur sur le côté. Le temps de réaliser, il était déjà en train de perdre la vitesse de battements de son cœur, et l'air paniqué, il fixait Alea, n'essayant de ne pas descendre son regard vers ses lèvres. N'ayant ni de motif ni de motivation pour se sortir de là, il se contentait d'observer la jeune fille. Il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas comment l'amour se jouait. De base, il ne savait pas exprimer quelconques sentiments. Alors, la première chose qui lui était passé par la tête était qu'elle plaisantait. Satisfait par une justification purement sienne, gêné de s'être autant pris au jeu de la fille, riait doucement en se gratifiant d'un frottement derrière la tête.

    — Ce n'est pas drôle, Alea.
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MessageSujet: Re: Losing control is a treat [Baek In Ho]    Losing control is a treat [Baek In Ho] Icon_minitimeSam 15 Fév 2014 - 4:23


Tout en moi me criait que la situation était proprement ridiculement fleur bleue.

In Ho était tendu, presque tremblant. Sa silhouette craintive s'éloigna en titubant de ma portée. Ce n'était certes pas la réaction que j'attendais : ce n'était pas parfait, rose et chaleureux, mais ce n'était pas froid non plus, c'était, je suppose, saccadé entre les deux. Tout comme entre nous, sa réaction créa d'abord un vide dans ma joie et c'est au prix d'une longue, mais rapide rationalisation que ma presque envie de pleurer se transforma en amusement pure. Yeux humides, puis brillants. Tout ne tournait pas autour de mes actions et de mes pensés : In Ho ne pouvait pas lire mon esprit plus que ne pouvais lire ce qu'il m'avait écrit un peu plus tôt : ce n'était pas moi toute entière qu'il repoussait, il s'éloignait simplement de l'incompréhension et de la crainte qu'elle provoquait.

La possibilité que je fasse erreur sur toute la situation n'était pas impossible. Si ça se trouve, ce n'était pas une déclaration d'amour qui reposait dans la poche de mon pantalon, mais ce n'était plus bien grave. Il était rougissant et intimidé, prisonnié entre un mur et ma personne. Peu importe comment on en était arrivé là, je le tenais exactement où je le voulais et sa réaction, bien que maladroite, supportait que je ne l’eusse pas dégouter - perturbé et gêné certainement, mais son émoi ne pouvait témoigner que de son attrait à mon égard.

Je fais un pas dans sa direction ; j'aime étrangement le sentir aussi mal à l'aise. Je souris tristement, le regardant avec des yeux volontairement écarquillés. J'avance encore lentement, mais m'immobilise lorsqu'il parle. Non ce n'est pas drôle, il a au moins compris ça. C'est seulement moi qui se montrait incroyablement égoïste, moi qui voyant l'affection qu'il pourrait me porter, ne faisait pas que l'accepter, mais allait jusqu'à la saisir sans être certaine de pouvoir la rendre. J'ai envie d'y croire : qu'éventuellement à force de me sentir appréciée et de me forcer à être gentille, respectueuse et attentionnée, j'allais devenir sincère et qu'en attendant lui n'avait rien à perdre à être mien parce que j'allais bien le traiter. Je ne saisissais pas encore combien terrible cette mentalité était en elle-même. Bientôt, bientôt, pour l'instant je me concentrais sur le plaisir d'avoir les choses en main. Ma conscience était partie loin, loin parce qu'à son dépend je l'avais accidentellement exilée lorsque quelques minutes plus tôt je m’étais résolue à bannir ma dépression.

L'air blessée que je lui avais mimé pour la peine se mut en un nouveau sourire, encore un peu triste tout comme le premier, puis je brise la distance restante. Il est au pied du mur, il livré est devant moi. Malgré l'envie irrépressible de juste me jeter dans ses bras et de me réconforter en jouant l'adorer, je berce à peine une main dans sa direction. Doucement pour ne pas qu'il se sente trop agressé, je mime de venir replacer une mèche de ces cheveux qu'il aurait tout juste déplacée, mais au lieu dignement rependre ma main ensuite, je vais la perdre plus loin dans sa chevelure soyeuse.

C'est à peu près jusque-là que j'avais eu le temps de planifier mon jeu, ainsi ensuite mon hésitation devint authentique. Mes lèvres nerveuses se pincent, d'humectent, s'entrouvrent alors que mes yeux se baladent sur son visage fuyard. Ma main, elle, glisse jusqu'à sa nuque humide. « I like you » je lui accorde un petit clin d'œil accessoire et mon sourire s'égaille de lui-même.

Je suppose que d'aller jusque là, ce n'est pas mentir non plus.


Parce que clore un rp pseudoromantique à la St-Cœur, c’est trop concept.

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