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 Scalded Bones.

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This Mother-Infected Fairytale
William Mary Hufflestring
William Mary Hufflestring

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• Pouvoir : Je suis une ombre.
• AEA : Alfred, le rat perspicace au mutisme éternel.
• Petit(e) ami(e) : Nous sommes tous enfermés ici et vous trouvez le moyen de penser à copuler ? Je rêve.

RP en cours :
Bless the Spawn of Hell | Mahaut de Clairlac.
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? | Alea Miller.
Those Things are so Boring ~ | Halloween.
Smuggling of Vodka in the Room of a Reader | Holly Addison.
Squirrel Fray. EVENT. Corpse Party.
Mesmerizing Hues. Marie-Colombe Mazarin.
L'heure du thé, c'est sacré. | Alexandra Blackwood.
« Close the damn door ! » | Maël Filipoudille

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MessageSujet: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 24 Sep 2013 - 19:33

Scalded Bones.
I want to wake up.

Des vapeurs brûlantes s’élèvent à mesure que la pluie, diluvienne et impitoyable, déferle sur eux. Là où elle balaye les flammes et répand une fraicheur agréable sur ses brûlures, l’hybride ne peut s’empêcher de croire que les éléments, en plus des I. s’acharnent sur eux. En plus d’être tâché de sang et de terre sèche, de longues traces de boue et d’herbe s’étendent sur son costume. Ces petits détails, agencés à la douleur qui élance dans son bras et à cette sensation de peur qui pullule depuis déjà plusieurs heures, empêche William de se réjouir de la pluie. Il la damne et la maudit plutôt, rampant dans cette vase chaude qui laisse ses vêtements lui coller à la peau, fuyant le danger et refusant catégoriquement de regarder en arrière.

Alea. Clarence. I am so sorry.

Après un moment, lorsque les seuls sons qui lui parviennent sont les gouttes d’eau heurtant le sol et halètements d’Allen qui se trouve non loin de lui, William se relève et progresse sur ses deux jambes, plus rapide, plus précis, plus visible. Il sait qu’Allen ne partira pas, il se doute fort que si le ‘geek’ a une once d’instinct, il l’imitera, alors William, obstiné, ne regarde pas en arrière et avance. Ses poumons brûlent, tout lui brûle en fait et la pluie n’efface pas l’horreur de ses veines, les flammes et Clarence qu’on attaquait et le monde qui s’embrasait.

Ce n’est que plus tard, lorsque l’adrénaline ne vrombit plus entre ses veine, qu’il tremblote sur ses jambes, s’arrête à-demi et observe le monde qui l’entoure quelques seconde. La forêt qu’il observe est noircie et dégradé et le lac n’est plus qu’une masse informe à l’horizon. Ils ont rampé un long moment, mais le temps n’a pas vraiment rattrapé l’esprit de William qui, coincé dans sa torpeur, dans le méthodisme de ses mouvement le portant vers sa survie, a arrêté de porté attention au monde qui l’entourait. Ses doigts viennent s’enrouler autour de son bras meurtri par les flammes et il aperçoit le cimetière, un peu plus loin, les hautes clôtures signalant la félicité d’un endroit qui semble relativement épargné des flammes.

William expire lourdement et se tourne vers Allen.

« Je sais où on peut se cacher. »

Il désigne le cimetière du menton et se garde de penser que leurs précédentes tentatives de se trouver un abri ne se sont pas particulièrement bien terminées. Quoique . . . que serait-il arrivé s’ils étaient restés sous le couvert du temple. William déglutit. Shh, n’y pense pas mon joli, n’y pense pas.

« Il y a une crypte dans laquelle on peut entrer . . . Je m’y suis déjà caché. »

En quelque sorte, le jeune héritier ne croit pas bon de préciser y avoir embrassé Alea, perdu entre deux songes lilas. Non, il préfère garder ce genre d’information pour lui.

« Personne ne nous chercherait là et ce n’est pas le genre de lieu qui s’effondre, non ? »
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Allen Winters
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeSam 28 Sep 2013 - 11:00

Encore une fois, les souris avaient quitté le navire. Titubant et, surtout, recouvert de boue, Allen suivait la silhouette fluette de Willy qui semblait bien savoir où il les menait. Le jeune homme ne posa pas d’objection. De toute façon où qu’ils aillent la Mort les attendrait, non ? Ils avaient beau courir et courir et courir, leur destin était déjà tout tracé sur le Plateau de Jeu des fondateurs.

« Je sais où on peut se cacher. »

Alors pourquoi continuaient-ils à se voiler la face ? Le feu des Enfers leur avait léché les pieds et maintenant des pluies apocalyptiques transperçaient leurs os par leur froide morsure. Le sweat gorgé d’eau du geek dû être abandonné en cours de route, beaucoup trop lourd à porter. Du coup, en caleçon et débardeur et combinaison de terre et d’eau, il faisait vraiment pitié alors qu’il fixait le visage de William, flouté par la brume. Et ne parlons pas de leur équipement de guerre.

« Il y a une crypte dans laquelle on peut entrer . . . Je m’y suis déjà caché. »

Doucement, la tête du geek regarda au loin. En effet, les ombres des pierres tombales commençaient à se faire reconnaître malgré les flots et le brouillard. En fin de compte, il n’avait jamais eu autant raison en disant que la Mort n’était plus bien loin. Et maintenant, le nain voulait carrément les mettre directement dans la tombe. Allen réprima un rire nerveux, ses poumons beaucoup trop fatigués et luttant contre le froid pour laisser échapper un quelconque son.

« Personne ne nous chercherait là et ce n’est pas le genre de lieu qui s’effondre, non ? »

La question resta en suspens quelques secondes … ou peut-être quelques minutes. Tel un ahuri, Allen s’était retourné vers son petit compagnon et le fixait tout simplement. La phrase tourbillonnait dans son crâne que les gouttes s’amusaient à tambouriner. Peut-être qu’il devait le suivre et attendre. Le brun l’avait bien suivi, lui, alors qu’il l’avait tiré du temple, alors qu’il rampait … Pourtant, cette idée au creux de son poignet couvert de boue le brûlait. Durant la marche, il avait regardé ses courbes … avant de la recouvrir. Le garçon se racla la gorge, et finit par sortir :

« … Willy. On peut pas toujours se cacher … tu sais bien que … »

Tu vas me tuer. Je vais te tuer. On sera obligé.

« Montre la moi. On pourra pas rester dans l’ignorance jusqu’à la fin … Même si on réussit, par un putain de miracle, à être les derniers, si on a pas la même … »

Tu vas me tuer. Je vais te tuer. On sera obligé.

« J’ai pas envie de mourir … mais j’ai pas envie de te … tuer. »

Les images des cadavres déferlaient. A cet amoncellement s’ajoutaient les corps de ceux restés au lac. Et bientôt …

« Enfin, t’inquiète, si c’est pas la même je vais juste me casser de l’autre côté et puis … et puis merde quoi. J’ai l’impression que même sans qu’on me plante je vais juste m’effondrer et nourrir ces putains de vers et … putain, ma gueule. Montre la moi, juste. »

Allen était agacé. Mais surtout par sa connerie.
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William Mary Hufflestring
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeJeu 17 Oct 2013 - 1:24

Une opposition, ça il ne s’y attendait pas. William cligne des yeux, l’eau de la pluie venant brouiller sa vision, mais continuant à rafraichir ses brûlures. Allen prétend qu’ils ne peuvent continuer de se cacher et l’affirmation, aussi malhabile et hésitante soit-elle, résonne dans le crane de l’hybride comme terriblement saugrenue. Il croasse un rire haletant, miroir de celui d’Allen, qui tremble et se termine en un soupir exclamé.

« Bien sûr que si, on peut. Je l’ai fait toute ma vie. Je le fais encore et ça fonctionne très bien ! »

Il se cache dans les jupons de sa mère depuis l’enfance, se cache dans les livres depuis sa mort. Bon, peut-être que le tout ne fonctionne pas aussi bien que le jeune homme voudrait bien le prétendre, mais il est encore en vie, il survit et s’en sort à chaque fois. Pourquoi ne s’en sortirait-il pas cette fois-ci. William déglutit, porte une main à sa marque, cachée par sa boutonnière et cligne des yeux avec frénésie. Une hésitation, une maladresse, il recule d’un pas. Maybe showing it will kill you and end all this. What do you think, my foolish child ?

Son regard améthyste se balance d’Allen à sa manche et il inspire lourdement. Son admission en révèle beaucoup plus sur lui qu’il ne trouve confortable, jetée dans l’air pluvieux sur un coup de tête découlant de la peur, de la douleur. William est mort de trouille, William est tétanisé par l’incandescence de son bras. Mal. Mal. Mal. Et Allen qui veut voir cette marque éhontée qui lui couvre le poignet, l’encre noir qui tâche son poignet d’une manière encore plus vile et désolante que le fait la fée gravée dans son mollet.

C’est d’une voix chevrotante, parce que ses poumons quémandent du repos et que son sang est glacé par l’effroi, que William tente de calmer son partenaire. Calmer Allen pour mieux pour ensuite se calmer lui-même. Il ne s’en sortira pas seul, nul doute là-dessus.

« Allen . . . Même si nos marques sont différentes, je n’ai pas la moindre intention de t’attaquer. Je me trouverais bien pathétique de me conformer à la lettre au plan des I. »

Il ne dit jamais qu’il serait incapable de tuer, parce que plus les jours passe dans cet étrange manoir, plus il se dit que ça ne doit pas être bien compliqué. Comme avec Halloween, il enfonce et matraque, sans penser aux représailles. Un craquement et on se retourne sans regarder derrière, parce que, parfois, fuir ne fonctionne pas, et que dans ces cas là, il n’y a pas d’autres choix que d’affronter la situation, à coup d’encyclopédie, de raquette, de brosse à récurer les toilettes, de –

« Quoique, tu as le tazer, c’est toi qui a l’avantage. »

Si ça peut rassurer Allen de savoir qu’il a l’avantage, William est prêt à faire des sacrifices. Le geek ne lui parait pas être capable de tuer, déclarant préférer la séparation plutôt que l’affrontement. William, en temps normal, agréerait à son résonnement et partirait de son côté, mais . . . Allen est probablement la seule personne suffisamment sensée pour représenter un allié dans les environs. Si l’on exclue Alea et Clarence qui sont probablement morts.

William frisonne.

« On reste ensemble, d’accord ? Je . . . je n’ai pas très envie de me retrouver seul dans ce chaos. Puis, si après un moment, plus rien ne se passe et que tous les autres semblent avoir été tué, un de nous deux n’aura qu’à se suicider. Je peux le faire, ne t’inquiète pas. »

Il peut le faire, car ça non plus, ça ne lui parait plus bien compliqué. Depuis qu’il a abordé la question avec Holly, depuis qu’il a imaginé les pneus crisser sur un corps, plus rien ne lui parait bien compliqué. Mais William ne veut pas mourir, il préfère fuir et se cacher, William veut encore moins mourir qu’il veut tuer.

Ses phalanges viennent saisir le premier bouton de sa manche et il la relève précautionneusement, dévoilant la lettre d’encre aux yeux d’Allen avant de la recouvrir à la hâte. Il attend une seconde, puis deux, craint momentanément une mort qui ne viendra pas tout de suite.

Puis . . . :

« Voilà. La tienne maintenant. »

Faire confiance n’est pas dans les habitudes de William et, après mûr réflexion, il se dira que ce n’est pas exactement l’émotion qui l’unit à Allen Winters. Simplement, le jeune homme à demi-fée sait qu’il n’a aucune chance d’affronter les horreurs des I. seul, que ce soit pas la faute de sa petite sature ou de sa psychologie déjà salement amochée. Vaut mieux se rendre à l’évidence, ils ont plus de chance à deux. Peu importe que leurs marques concorde ou non.
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Allen Winters
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeLun 21 Oct 2013 - 19:25

Arrête de parler et montre la, bordel. Qu’on en finisse.

C’est sûr que le geek ne se serait pas attendu à ce qu’il accepte à la seconde et la montre avec un grand sourire scotché sur les lèvres. Pourquoi ne l’avait-il pas montrer en premier, lui ? Pourquoi William aurait moins de gêne à exhiber son truc que lui ? C’était ridicule. Pourtant l’idée qu’il aurait pu ouvrir les festivités ne lui traversa pas l’esprit une seule seconde. Ça lui semblait étrangement évident que c’était à son compagnon de se dévoiler en premier. Il se paya aussi le luxe de se montrer impatient, serrant de plus en plus ses poings sur ses "armes".


« Allen . . . Même si nos marques sont différentes, je n’ai pas la moindre intention de t’attaquer. Je me trouverais bien pathétique de me conformer à la lettre au plan des I. »

Mais ils étaient obligés. Ils allaient pas resté coincé là, quand même, et vivre pour l’éternité dans le parc en sirotant du thé aux vers ? Ces putains de fondateurs trouveraient un moyen de ne pas faire durer le jeu de toute façon. Ils étaient capables de tout. Arrêter la pluie pour remettre le feu, ou alors les faire entrer en pleine ère glaciaire. Et pourquoi pas les obliger à jouer au cricket à dos de mammouths, ce serait fun hein ? Celui qui ratait son coup verrait sa tête exploser. BOOM. Ha. Ha. Ha. Ce serait pas fun ?

« Quoique, tu as le tazer, c’est toi qui a l’avantage. »

Merci, capitaine. Aurais-tu remarqué qu’il pleuvait ? A moins d’être profondément con ou d’avoir quelques penchants suicidaires, il faudrait être complètement à l’ouest pour utiliser une arme électrique. BORDEL DE MERDE. Allen devrait se calmer, vraiment. Il ne se sentait pas bien et ce malgré toute la bonne volonté de William. La seule chose qu’il avait en tête était cette. Putain. De. Marque. Les jurons dansaient candidement autour de son esprit.

« On reste ensemble, d’accord ? Je . . . je n’ai pas très envie de me retrouver seul dans ce chaos. Puis, si après un moment, plus rien ne se passe et que tous les autres semblent avoir été tué, un de nous deux n’aura qu’à se suicider. Je peux le faire, ne t’inquiète pas. »

Allen fut surpris par la déclaration, oubliant un instant que la moutarde lui montait au nez il y avait à peine quelques secondes. Se suicider ? Et il le ferait ? Juste pour ne pas être seul ? Qui était fou dans l’histoire, lui et ses sautes d’humeur ou le garçon en costume ? La grimace du jeune homme témoigna du fait qu’il trouvait l’idée vraiment terrible, mais pas dans le bon sens.
Finalement, William commence à retrousser sa manche. Une vague d’émotion assaillit Allen. Enfin, il allait savoir. Ce suspens. Ce suspens.

C’était comme si le temps s’était arrêté. Plus un son. Même la pluie semblait s’être éteinte. Les mots ne sortirent pas tout de suite de sa bouche, le temps à son cerveau d’assimiler la nouvelle. Voir ces courbes sur le poignet d’un autre lui faisait vraiment bizarre. Maintenant qu’il savait, il n’était pas sûr de comment réagir.


« Voilà. La tienne maintenant. »

Ce n’était pas Allen qui pourrait dire combien de temps s’écoula jusqu’alors. Seules trois lettres parvinrent finalement à traverser la barrière de son mutisme :

« O. M. G. »

Emporté par l’émotion et sans vraiment s’en rendre compte, le geek fondit sur le nain et le secoua de toute ses forces, lâchant à présent un haut débit de parole sans queue ni tête :

« Ohputainroflsamèrebordeldemerdesérieux ! »

Tremblant d’excitation, il frotta son bras boueux pour dévoiler à son tour sa marque, la collant presque contre la joue de son partenaire.

« Willy ! On a la même ! C’est la même, putain ! »

Les secousses laissèrent place à l’enlacement, portant littéralement le petit brun tout en le serrant le plus fortement possible. Toutes ces émotions d’un coup, on se croirait sur des montagnes russes ! Se rendant subitement compte de l’absurdité de la situation, Allen laissa les pieds de William retrouver la terre. Comme quoi, sa connerie n’avait vraiment pas de fond en fait.

« Eeeeh. Désolé. »

Lui-même ne saurait dire pourquoi il se sentait si heureux … tout ce jeu et ce suspens avaient réussi à lui dévisser quelques boulons, visiblement. Mais, en tout cas, le plus important était qu’ils faisaient partie de la même équipe !
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« i see london i see france »
Antoine de Landerolt
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• AEA : Il a renié cette honte publique depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMer 30 Oct 2013 - 23:43

...

Antoine ne savait pas s'il devait en rire ou en pleurer ; considérant, effaçant les gouttes de pluie qui s'accrochaient à ses joues, que la deuxième option serait passée inaperçue, il jugea qu'elle était plus opportune. Il remercia Mère Nature de l'avoir fait si peu propice aux effusions de sentiments et arrêta sa marche ; devant lui, le cimetière traçait ses limites macabres et familières. Il balaya la scène du regard sans déceler une once de vie dans ce décor comme figé après la tempête. Faute de mieux, il se tourna vers les deux inconnus qui le suivaient.
Ses vêtements trempés lui collaient à la peau, ajoutant à l'inconfort qui ne cessait de l'étreindre. Il craignait non pas que ses habits soient fichus (l'idée, vite effleurée, avait été remplacée par mille et une inquiétudes plus angoissantes), mais d'attraper quelque refroidissement vicieux qui vous prenait sans s'annoncer. Frissonnant de froid, il maudit pour la énième fois l'obscurité qui l'empêchait de tout discerner. Les rangées de tombes, difformes et toutes différentes, offraient autant de potentielles cachettes à un ennemi qui leur resterait invisible jusqu'au moment fatal. Le fracas des pierres arrachées de force à leur écrin de terre lui revint en mémoire, parvenant presque à le faire reculer. Si ce malade était toujours là, ils étaient dans les ennuis. Mais Antoine savait aussi que se terrer dans une forêt à demi-calcinée n'était pas plus sûr : il décida, et si c'était à tort il verrait bien, de faire confiance au calme qui recouvrait le cimetière de sa chape rassurante. Comme il aurait aimé pouvoir détecter chaque danger et chaque imperfection du terrain...

Le trident calé au creux de son bras, il prit ses cheveux entre ses mains et en essora doucement l'eau. La pensée fugace de deux visages inconnus traversa son esprit comme un éclair pour s'évanouir sous l'urgence. Ce qui était fait était fait, il n'allait pas se tracasser pour ça ; il avait fait le maximum, non ? Plus qu'on ne lui en avait demandé. Le reste ne le regardait pas. Pourtant une petite voix grinçante lui susurrait le dilemme à l'oreille, la question à laquelle il ne voulait pas accrocher de réponse : « Alors, morts ou pas morts ? »

La ferme.

« Tout est calme. »

Vide peut-être pas, mais calme oui. Peut-être plus pour longtemps. Antoine repassa sa natte blond derrière son épaule douloureuse, grimaçant sans s'en apercevoir. L'arme de nouveau en mains, il toisa le spectacle affligeant que saupoudrait une odeur entêtante de terre mouillée.

Le repos des morts, et le leur s'ils ne parvenaient pas à s'en sortir.
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Obedient Soldier
Aphrodite Areïl
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• Pouvoir : Elle peut te bouffer le bras, bro.
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• Petit(e) ami(e) : Son coeur est mort en même temps que Hans. #aphrans

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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeVen 1 Nov 2013 - 3:44

Aphrodite, mains contre les genoux, toussa douloureusement la fumée prise au piège de ses poumons. Son cœur battait à lui en rompre les côtes, ses yeux pleuraient autant que le ciel d'avoir été tant maltraités – ça faisait mal, c'était désagréable, et ça se voyait. Pas la peine de jouer aux intouchables. Elle fatiguait, elle aussi. D'avoir trop couru, ses jambes frêles n'étaient plus aussi capables qu'à son réveil. Le bleu sur son genoux avait pris une teinte douteuse. Sa peau était zébrée des légères griffures de branches qu'elle n'avait pas pris la peine d'éviter. La brûlure sur sa main gauche faisait hurler ses nerfs à vifs. Ses cheveux à demi détachés lui collaient au visage et aux épaules. Avec l'averse, c'était tout son corps qui s'était retrouvé frigorifié et tremblant ; son organisme, résistant mais peu habitué à une pluie qui chez elle ne tombait presque plus, souffrait terriblement du froid. Elle avait été conditionnée pour rester consciente et concentrée même par de très fortes chaleurs, mais les terrains humides n'avaient jamais été une priorité. L'eau n'abondait pas, hors de Dira – et quand elle tombait, c'était presque inévitablement en gouttes violettes et acides. Elles annonçaient toujours de courtes trêves. Impossible de sortir là-dessous. Passer la main par la fenêtre pour y sentir s'écraser les gouttes d'eau, peu après son arrivée ici, l'avait souvent laissée aussi rêveuse qu'émerveillée ; ça avait fait partie de ces petits détails qui, nouveaux et différents, lui avaient soufflé des promesses de vie meilleure.
A présent qu'elle pataugeait dans une terre rendue glissante de boue, tout ce qu'elle en pensait se réduisait à quelques malédictions amères.
Foutue pluie.

« Tout est calme. »

Sa respiration, quoi que toujours saccadée, se calma progressivement. Elle avait inhalé pire qu'un peu de fumée ; pas de quoi s'inquiéter. D'un bref coup de poing contre sa poitrine, elle ravala les protestations de ses bronches. Ce n'était pas le moment de baisser sa garde. Il pouvait y avoir du monde partout, et pas que des amis. Le premier signe de faiblesse pourrait leur valoir une mort brutale et douloureuse. La jeune femme en avait parfaitement conscience – et les deux garçons, pour peu qu'ils n'aient pas dormi depuis le début de ce jeu, devaient l'avoir compris également. Calme ne voulait jamais dire sûr.
En quelques gestes vifs, elle récupéra ses affaires posées à même le sol. La veste volée sur le cadavre vint entourer ses épaule d'une chaleur réconfortante : manches repliées, elle la laissait amplement libre de ses mouvements. Flacon toujours au chaud dans sa poche, elle refit sa queue de cheval en deux temps trois mouvements avant de reprendre bâton dans une main et couvercle dans l'autre.

« Restez sur vos gardes. »

Lorsqu'il s'agissait d'être une cible complexe, sa petite taille était un avantage. Ses deux coéquipiers, en revanche, se situaient dans ce qu'elle aurait qualifié de moyenne haute : ils devaient faire attention.
Prudente et discrète, elle avança vers les rangées de tombes anonymes. Du bout du pied, elle remua un peu de terre. Cette odeur était on ne peut plus reconnaissable. La pluie ne lavait pas tout.

« Sang, statua-t-elle brièvement. Ils sont peut-être déjà tous morts. »

Que ce soit de leur équipe ou d'une autre, pour l'instant, peu importait. Ce qui comptait, c'était de venir à bout des autres avant que ce ne soit le contraire qui se produise. A cette pensée, la demoiselle jeta un regard en biais au troisième membre du trio. S'ils devaient finir par s’entre-tuer, peut-être regretteraient-ils de s'être entraidés. Tant pis. Elle tenait à garder ses alliés.
Méfiante, elle posa ses yeux sur le garçon au trident.

« Tu as vu du monde à part nous ? »

Ça pouvait toujours être utile de savoir qui ils risquaient de croiser : après tout, ils venaient tous du même endroit.
D'un regard, elle vérifia qu'Hans ne restait pas en arrière. S'il s'avisait de cracher ses poumons après tout le chemin qu'ils avaient fait, elle se réservait le droit de le tuer une seconde fois.
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Playing Gooseberry
Hans Hackermann
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• AEA : La Mouche, une mouche lâche, bavarde qui ne fait que de mauvaises blagues.
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeVen 1 Nov 2013 - 15:09

Toutes ces merdes lui collaient aux yeux comme pas possible : de la fumée, des esquilles de bois, des cristaux de carbone dansant dans l’air, des flammèches noires, de petits feu-follets qu’il devait être le seul à remarquer et qui, sans doute, n’existaient que pour ses rétines malmenées. Hans ne cherchait plus à comprendre : c’était pratique, le pilote automatique. Ça évitait pas mal de désagréments. Ça éviterait sans doute pas de mourir ; mais faute d’une solution pour ne pas clamser en chemin, ne pas le faire assailli de doutes et de questions était déjà pas mal. C’était pas la part du roi, il fallait bien le reconnaître mais, dans l’état où il était, celle d’un caniche lui eût convenu à merveille. La certitude qu’il finirait par s’écrouler sans mot dire entre les arbres était ancrée à ses os et mettait ses muscles en branle. Marche ou crève ? Tu parles, avait-il juré. Merci du conseil, on est obligés de se coltiner les deux les trois-quarts du temps. Une odeur d’écorce brûlée lui restait dans les narines, mêlée à celle de la cendre mouillée qui s’attardait encore par endroits sur son visage blême. La forêt avait fini de consumer derrière eux, et des fantômes grimaçants des arbres ou des rangées de stèles grisâtres empilées devant lui, Hackermann ne savait pas franchement ce qui était le plus morbide. Il n’avait pas envie de savoir non plus, le vague sentiment d’un statu quo très déplaisant l’enfonçant dans son habituelle indifférence fumiste. L’un ou l’autre, au fond.

C’était pas comme si ses nouveaux potes allaient s’amuser à lui creuser un trou, et vice versa. Le gamin leur avait emboîté le pas, de plus mal que bon gré, à travers le dédale incandescent ; il avait maudit une brève seconde le crachin mauvais que s’était mis à vomir le ciel lourd de nuages, et avait abandonné sa diatribe lorsqu’il s’était changé en véritable averse tropicale. Se plaindre demandait encore trop d’efforts. Etre négatif aussi. Quant au positivisme, il ne l’envisageait même pas. En temps normal, et même en pleine descente, il en aurait rit –c’était à mourir de rire, vraiment. Mais le courage lui manquait alors il ne pensait plus à rien, ce qui ne lui allait pas plus mal. Démanché, la bouche ouverte en dépit de la cendre qui lui asséchait la langue, le regard fixe et la respiration réduite à un chuintement immonde, le gamin pouvait tout aussi bien faire peur que peine à voir.

Et il s’en foutait comme d’une guigne. Au moins, ses oreilles sifflantes couvraient cette putain de musique. Que le ciel leur tombât sur la tête, il ne l’aurait pas plus entendu. Il grelottait. Il s’en foutait. Il n’y voyait plus rien, il s’en tapait, les autres causaient et il n’en avait rien à carrer, ils s’arrêtaient et lui –
Ils s’arrêtaient. Plusieurs mètres à la traîne, le Berlinois reprit une seconde ses esprits ; le temps de se demander s’il pouvait se laisser glisser dans la boue tout de suite ou s’il devait les rejoindre. La perspective de nouveaux coups de pied et son élan le poussèrent en avant. Je m’en bats le steak, cracha-t-il, je suis mort de toute façon. Il avançait tout de même ; belle façon de s’en foutre.

Sans attendre la réponse de l’autre aspirant Poséidon, l’Allemand laissa sa carcasse choir sur le sol une deuxième, ou peut-être troisième fois. Il avait un peu peur qu’on l’oublie ou qu’on le plante là. C’est ce qu’il aurait fallu faire, sans doute, parce que c’est ce qu’il aurait attendu d’un héros digne de ce nom ; mais question crainte préoccupante et potentiellement vitale, il avait que l’embarras du choix. S’il ne voulait pas y penser, il n’avait qu’à penser à autre chose. Ce qu’il faisait admirablement. Tout était calme ici, presque normal. Aucun zombie ne s’apprêtait à sortir de terre, pas de cris, pas de compagnie malveillante, pas de coups de feu ou de pétasse qui demande de l’aide. Pas de monstre, pas de rien-du-tout. Et s’il y avait une chose qu’il savait mieux que quiconque, c’est que le calme apparent d’un champ de pierre recelait toujours des relents diffus de pourriture et qu’au détour d’un angle-mort un cadavre observait les palabres inutiles d’un groupe qui aurait mieux fait de prendre ses jambes à son cou.

Le junkie jeta un œil à une flaque d’eau ridée de cercles concentriques près de lui : les cheveux plaqués sur le visage et les épaules, hâve, à bout de souffle, tremblant, les yeux rouges, les yeux pochés, les yeux cerclés de noir au-dessus des pommettes saillantes couvertes d’une peau tirée. Il ne lui manquait plus qu’un chapeau et une tronçonneuse. Coucou, espèce de malade, s’amusa son ironie prégnante. Regard circulaire : lui, il comptait au moins trois désaxés dans le cimetière. Un taré qui menaçait des drogués avec une fourchette géante, un mort-vivant et un dictateur d'un mètre-cinquante au gourdin facile.

« Avec un peu de chance, croassa-t-il, impressionné de pouvoir encore parler, quelques-uns des… Psychopathes qui vont pas tarder à… Grouiller… Dans le coin. A part nous. C’est trop calme, c’est… Trop évident. »

La fin de sa phrase fut emportée par une quinte de toux grasse : s’il ne crachait pas ses poumons, ç’allait être son estomac ou le reste de ses entrailles ou dieu seul savait ce qui pouvait remonter par-là. Il voulait se barrer, mais une pile d’os chancelante ne risquait pas d’aller bien loin. Ils ne pouvaient pas s’enfuir éternellement. Pourtant, ce qu’il disait, il y croyait dur comme fer : c’était beaucoup trop calme. Les doigts crispés sur l’insecticide, il ne se faisait pas beaucoup d’illusions. On n’avait rarement entendu parler de batailles gagnées plus qu’à moitié avachi sur le sol et couvert de boue –c’est pas une putain de bonne raison pour pas vendre chèrement sa peau. Merde.
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 17 Déc 2013 - 11:28

...

Antoine se demanda vaguement jusqu'où pouvait pousser le désespoir et oublia opportunément cette pensée pour ne pas se tracasser. Sang ou pas sang, cadavres ou pas cadavres, les ombres qui pouvaient se planquer en embuscade derrière les tombes ne s'allongeaient pas. Impossible de savoir ce qui pouvait se tapir aux alentours. La rouquine lui faisait peur en ce qu'elle était capable de discerner précisément l'origine de ces effluves mêlées et désagréables, trop entêtantes, desquelles ressortaient seulement pour lui celle de la terre mouillée. Le reste, il l'évacuait sûrement inconsciemment pour ne pas y penser – à moins que le sang en grande quantité, coagulé et maintes fois détrempé, ne trouve aucun écho dans des souvenirs bien éloignés d'un quelconque champ de bataille. Devenir soldat, ça n'avait jamais été son rêve. Mais là encore, Antoine n'en avait jamais vraiment eu.
Mourir bêtement n'en faisait pas parti, c'était tout ce dont il était sûr, et il n'avait pas besoin de plus.

L'autre garçon avait l'air plus mort que vif : ce n'était pas la première fois qu'il y pensait en le regardant chanceler pour choir, pâle et vidé de toutes ses forces. La respiration sifflante le fit frissonner, et il n'osa même pas s'avouer que cette loque, parodie à peine crédible d'être vivant le dégoûtait et lui faisait pitié à la fois. A se demander comment il avait fait pour ne pas mourir au début du jeu.
Peut-être que la réponse se trouvait dans les yeux presque rouges de la petite jeune fille. Il laissa sa mémoire vagabonder au cimetière, plus tôt dans la journée, quand il s'y était réveillé, tiré de force d'une réalité plus plaisante. Il ne se souvenait plus de leur nom, mais rien ne lui disait que la rouquine les connaissait aussi. Il opta pour de brèves descriptions, qu'il espéra assez précises pour dépeindre grossièrement les visages effrayés.

« Une fillette, blonde aux cheveux courts, petite ; un jeune homme en noir et blanc avec une marque sur la joue (il désigna l'emplacement qu'il pensait avoir correctement retenu) et... un autre garçon, des cheveux blonds sales, plutôt grand. Les yeux... »

Il s'arrêta, surpris, et conclut, sourcils froncés et l'air peu sûr de lui pour une fois :

« Je ne saurais le dire. Les deux premiers se sont enfuis du cimetière, je ne sais pas ce qu'il est advenu du dernier. Je suis revenu à mon point de départ. »

Ils étaient sans doute morts. Mais dans le cas contraire, Antoine redoutait la colère du fou à lié qui avait bien failli le tuer.
Pensif, il se plongea dans des détails qui ne l'avaient pas marqués jusque là mais qui, avec le recul, lui paraissaient au final assez troublants.

Et autour, le silence sonnait à ses oreilles comme autant de souffles traitres.
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeSam 21 Déc 2013 - 19:04

Trop calme ; trop évident. Trop calme. Aphrodite, toujours aux aguets, jeta un regard terne et froid, humide seulement de la pluie qui dégringolait le long de ses cils, au garçon affaissé à même le sol. Des psychopathes, elle n'en était pas sûre : des hommes désespérés, en revanche, très certainement. C'était à envisager. A prévoir. D'autres devaient encore être en vie et, dans le cas très probable où ils avaient été suffisamment traumatisés pour en venir à l'inévitable « c'est eux ou moi », il y aurait conflit. Combat. Sang. Dommages collatéraux. Morts. Trop calme, hein ? Ses mains se serrèrent sur ses armes de fortune, fermes et assurées. Parce qu'ils étaient en groupe, les attaquer seul aurait été complètement stupide – irréfléchi. Tuez en un et le second vous achèvera : commando suicide. Les arbres et les tombes étaient leurs pires ennemis. Les autres pouvaient venir de n'importe où, les surprendre et leur ôter la vie en un claquement de doigts. Leur position n'était pas la plus avantageuse qui soit ; elle en avait parfaitement conscience et, assommée par ce faux-silence aux allures de linceul, en mesurait toutes les conséquences possible.
La mort en faisait partie.
Il ne fallait surtout pas l'oublier. Vérifier l'ordre de ses priorités.

« Une fillette, blonde aux cheveux courts, petite ; un jeune homme en noir et blanc avec une marque sur la joue et... un autre garçon, des cheveux blonds sales, plutôt grand. Les yeux... »

Avant, elle se battait pour y rester. Pour une cause et des devoirs. Des ordres. Maintenant, c'était pour prouver sa valeur. Être digne de vivre. Il y avait une porte de sortie si elle parvenait à rester en vie, une fin à ce massacre et ça, ça changeait tout : parce que quelque part au fond de sa poitrine, battant la chamade comme des milliers de tambours, l'envie sourde et impérieuse de retrouver le confort de sa chambre diluait dans son sang amertume et détermination. Je veux rentrer, je veux rentrer. On m'attend là-bas. Une fillette, elle ne savait pas – est-ce qu'elle connaissait quelqu'un ressemblant à ça ? Un jeune homme avec une marque, ça ne lui disait rien – un garçon blond, ça pouvait être n'importe qui, absolument n'importe qui. On l'attendait et elle ne les connaissait probablement pas. Aucune demoiselle au visage souriant et aux cheveux chocolats. Pas de Courtney ; sans prendre la peine de le cacher, le soldat soupira son soulagement.
Avec un peu de chance, elle était encore en sécurité.

« D'accord. » Pensive, elle ajouta : « Merci. »

Ce n'était pas le moment de se perdre en politesses, mais tant pis. Il n'avait pas vu Courtney. Merci, merci.

« ...On a juste vu un type aux cheveux noirs qui entendait des voix. Sûrement mort. »

Elle ne jugea pas utile d'ajouter le blond de tout à l'heure : il l'avait vu, quoi qu'il en soit, et le fait qu'elle soit revenue seule avait dû en dire suffisamment long. Son manteau, trop grand, ne pesait presque rien sur ses épaules. Pas même le poids des regrets ou de la culpabilité ; on a beau changer, on ne s'efface pas totalement. Elle ne s'en voudrait jamais.

« Un monstre, aussi, ajouta-t-elle en jetant un coup d’œil à Hans avant de regarder alentours. Pas du genre discret. »
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 24 Déc 2013 - 4:53


Une gamine, un type et un autre type : avec ça, ils étaient bien avancés. Ne passez pas par la case départ, ne recevez pas vingt mille euros, et pourquoi pas passez les deux prochains tours. Ça, il aurait pas été tout à fait contre –se planquer ventre à terre sous un lit de bois inoccupé dans un joli mausolée rue de la sainte paix éternelle ? Il avait connu pire, comme destin. Courir des kilomètres sans s’arrêter pour finalement atterrir dans un vieux cimetière à coup sûr infesté de zombies baveux ou de monstres en était un bel exemple. Se faire transpercer la trachée par un maniaque du cure-dent en était un autre ; l’histoire de sa vie. N’empêche, ne put-il se garder de penser, on est mal barrés avec ça. A moins que quelque chose lui ait échappé, les infos de type sexe, tatouages et capillaire n’allaient pas les aider à quoi que ce soit –chapeau quand même à ton grand sens de l’observation, Poséidon, lâcha Hans dans un regard noir qui se perdit en cours de route. Autant saluer le peu qu’ils avaient à saluer. Le P-DG de Closer et compagnie aurait apprécié : ça avait beau servir à rien, et dieu savait que la discussion ne menait nulle part, on pouvait pas faire autrement que de boire ses paroles. Miller écoutait attentivement de son côté et, d’autant qu’il put en juger depuis la position stratégique qu’il occupait au ras des pissenlits, les enregistrait avant de les ranger pour un usage postérieur dans un coin de sa petite tête d’automate.

Le remerciement lui valut un haussement de sourcils à peine notable. Qui disait muscle disait crampe, et il ne préférait pas s’en découvrir encore de nouveaux sur le front. Du dos de la main, il y essuya quelques gouttes de sueur. Des larmes brûlantes perlaient au coin de ses yeux et menaçaient d’incendier ses joues. La jonction de sa mâchoire lui faisait un mal de chien. Le pire dans cette histoire, c’est que ces gens, il s’en foutait comme d’une guigne. Ils étaient déjà morts, et s’ils avaient eu assez de culot, de jugeote, de stupidité pour s’en être tirés jusque-là, alors ils allaient pas tarder à y passer et ça aurait changé que dalle. Aphrodite l’entendait de cette oreille et pas d’une autre. Il le sentait dans ses tripes. Sans parler de leur inestimable allié : le calme de Boucles d’Or lui donnait envie de s’étrangler dans la boue. Tous ces gens avaient ou allaient passer l’arme à gauche, à ce rythme-là, et quelque chose lui disait que ces deux gus n’étaient pas du genre regardants question conjugaison. Pour eux, une vache c’était déjà plus ou moins un steak, pas de raison de pas en faire un hamburger. Sauce moutarde anti-moustique, continua-t-il avec un regard vers la bombe d’insecticide –il était prêt à se défendre contre une armée de mouche en colère. Mais contre les deux autres ?

Une seconde, son regard accrocha celui d’Aphrodite. C’était peut-être rien, mais il ne pensait pas avoir besoin de le faire. Cette petite voix, encore elle, qui oscillait assez franchement entre espoir et instinct de survie. Lequel lui soufflait d’ailleurs dans les bronches de rester alerte, à moins que ce ne fut Miller en train d’évoquer la créature qui les avait attaqués à peine plus tôt. Ça semblait faire une éternité, mais ça pouvait aussi bien être ses organes qui avaient cotisé pour les trente prochaines années. Son pull était couvert de boue, à présent, et il claquait des dents. Pas besoin d’être médecin pour capter que c’était pas un excellent signe. Si je survis à ça, je lâche la came, se sermonna-t-il. Il survivrait peut-être, mais ne lâcherait jamais. Le visage d’un gamin aux cheveux sombres, perturbé et à peine plus âgé qu’eux sans doute, s’amusait à crever les nuages épais au-dessus de sa tête. Une saleté d’ovale beige sans yeux ni bouche. La faute à Miller. Sans elle, il n’y aurait pas pensé. Renversé sur le flanc, il toussa une seconde, cracha et grimaça à la vue d’un morceau d’émail blanc comme l’os. Merde. Merde et merde. Qu’ils crèvent, rien à foutre.

« S’ils se sont enfuis, ils, reviendront pas, hein ? On pourrait… On pourrait se cacher, ou… »

Ou fumer un joint assis sur le trottoir. Tirer sur une vieille roulée, ou quelque chose de plus fort. Ou ne pas fumer du tout –c’étaient tous des monstres, et lui n’aspirait qu’à se rouler dans la boue. Il n’aurait pas été surpris que ses rotules lui sortent des genoux et crèvent sa peau trop tendue. Que ces connards fassent ce qu’ils veulent, jura Hackermann. Moi, je me barre. Et s’il partait seul, alors quoi ? Il clamserait. C’était couru d’avance –et heureusement, parce qu’il n’aurait pas pu les courir, lui.

« Filez-moi une putain de clope, que je nous fasse une putain de bombe… »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 1:14

{ Squirrel Fray } ← Ralph

    Son souffle dessinait des nuages glacés sur l'obscurité. Il faisait vraiment froid. Ralph ne sentait plus la moitié de son corps au moins, comme dans la peau d'un pantin de métal. Il avait l'impression de se diriger grâce à une mécanique qui n'avait besoin que d'huile pour fonctionner.
    Un, ou deux jours, qu'il n'avait ni mangé ni bu ? Combien d'heure que sa chemise se gorgeait de sang à chaque impulsion musculaire ? Le jeune homme avançait sans se préoccuper des élancements dans ses jambes, des plaies, une ou deux béantes, qui faisaient passer des courants d'air dans sa chair. Il était anesthésié.
    Depuis le début, au moins.
    Sous ses yeux, l'ombre se muait peu à peu en une grisaille morne et sale, annonciatrice d'un jour jaunâtre qui ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Le soleil allait se lever ; cette idée lui faisait courir des frissons sur l'échine.
    Combien de temps maintenant qu'il déambulait entre les arbres sans arriver nulle part ?
    Si cela continuait, il allait mourir de faim plutôt que d'autre chose.
    Au creux de sa paume, le manche de la machette collait à sa peau, chaud et gluant. Il avait failli l'abandonner entre deux arbres, mais la sensation suscitait chez lui l'idée tenace que retirer le bois de sa main lui arracherait la peau au passage, et il avait renoncé. Elle pendait donc au bout de son bras alors qu'il arpentait les bois comme un loup, affamé mais perdu.
    Comme si un loup pouvait se perdre dans les bois.
    Cela prouvait bien que le grand méchant loup, ce n'était pas lui. Mais bon, dans ce cas, ce serait qui ?
    Ralph passa la langue sur ses lèvres sèches, encroûtées de rouge. Il en avait encore le goût, persistant, dans la bouche. Un goût qui lui soulevait le cœur, mais qui ne perdait pas pour autant sa saveur. Il était fort. Plus fort que tout ce à quoi il avait déjà pu goûter. Sa nuance de fer lui mettait un mors entre les dents.

    Au bout d'une éternité, la barrière des arbres s'ouvrit enfin devant lui, accompagnée d'un sentiment de déjà-vu presque désagréable. Le jeune homme s'arrêta devant les piquets branlants qui délimitaient les limites du cimetière.
    Il avait perdu les fugitifs. Mais il n'avait pas besoin de longer la clôture pour trouver d'autres lapins. Ils ne paraissaient pas pressés de retourner dans leurs terriers, ceux-là, plantés tous les trois en plein milieu.
    La cage thoracique de Ralph exhala un soupir. Au moins il n'avait pas à se fatiguer. Il commençait à avoir sommeil et ses membres engourdis l'invitait à se terrer quelque part pour laisser tout ça derrière lui.
    Encore.
    L'amnésique crocheta les branches de l'arbre le plus proche et grimpa entre les feuilles presque mortes que l'aube teintait de marron terne. Il se cala dans le repli d'une branche et ferma les yeux.
    Un crissement strident comme une alerte au séisme retentit dans le calme plat de fin de nuit. A quelques mètres dans le cimetière, autour des trois silhouettes qui se découpaient sur le ciel d'un bleu délavé, les pierres tombales s'ébranlèrent. Puis dans un chaos indescriptibles, tout ce qui contenait un tant soi peu de matière minérale s'arracha du sol pour fondre sur les jeunes gens.
    Ralph ressentit le choc comme un coup de bélier dans la poitrine. Le recul fit craquer ses os. Toi non plus t'en es plus très loin.


Dernière édition par Ralph le Dim 23 Mar 2014 - 1:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 1:14

Le membre 'Ralph' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
Scalded Bones. 61847220

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#2 'Dé Dégâts' :
Scalded Bones. 42416936

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#3 'Dé Démoniaque' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 15:44

Hello. (si je gagne je paye ma tournée)
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 15:44

Le membre 'Aphrodite Areïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 17:55

A ce qui paraît, c'est l'heure de lancer les dés. J'aurais bien tué mon loulou tout de suite pour plus de crédibilité, mais laissons-lui sa chance, quand même.8DDD
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 17:55

Le membre 'Hans Hackermann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 18:14

PARTY HARD *fouette les tombes*
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 18:14

Le membre 'Antoine de Landerolt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 0:46

Muscles tendus, aux aguets, Aphrodite inspira. Expira. Doucement, calmement, sans se presser, sans garder l'air dans ses poumons plus de quelques brèves secondes. Il fallait qu'ils fassent quelque chose, en effet. Qu'ils courent, se cachent – n'importe quoi pourvu de ne pas rester debout au milieu de tout. Légèrement penchée, une main sur son bâton, l'autre sur le couvercle de casserole, la demoiselle huma l'air. Il y avait encore des relents de brûlé et de sang ; elle aurait aimé savoir d'où il venait. Être sûre. Être tout à fait, complètement, profondément sûre que ce n'était pas celui d'un être cher qui avait coulé. Que ce n'était pas Courtney, que ce n'était pas Wang. Que leur peau était encore immaculée ou tâchée du sang d'un autre.
Elle les voulait à l'abri et les imaginait dans le pire des états. Son cerveau ne lui faisait vraiment aucun cadeau. Aucun. Pas même un peu d'innocence ou d'ignorance.

« Filez-moi une putain de clope, que je nous fasse une putain de bombe… »

Un rire se bloqua dans la gorge d'Aphrodite, sèche et usée. Elle ne trouvait pas ça drôle. Rien n'était drôle, dans leur état de fatigue et de stress. L'inquiétude lui rongeait les os, la pluie lui avait gelé les doigts, ses cheveux à demi détachés semblaient peser des tonnes avec l'humidité. Elle avait peur, quelque part. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Une bombe, qu'il disait ? Elle aurait donné sa vie pour avoir ce genre d'armes sur elle. Un flingue, une mine, n'importe quoi pour détruire ses ennemis avant que ce ne soient eux qui la détruisent.
Ennemi, ennemi.
Boum.

« A TERRE ! »

A peine eut-elle le temps de bouger pour tenter d'éviter l'assaut des pierres qu'une la heurta à la tête. Sonnée, momentanément muette et aveugle, elle sentit ses jambes céder sous elle. Recourbée en position fœtale, sa tête cachée entre ses bras, elle se mordit les lèvres pour éviter de penser à la douleur – à la sensation froide, derrière sa tête, qui la tiraillait de l'intérieur. Elle ne sentait plus ses bras, ne sentait plus ses jambes ; juste la peine, violente et impitoyable. Rien qu'elle. La douleur, la douleur, la douleur – FAITES QUE CA
s'arrête...

« PUTAIN DE – »

Dents serrées, elle profita que la situation se soit calmée autour d'elle pour se redresser, chassant les morceaux de pierre qui s'étaient brisés sur son dos. Elle n'allait pas se laisser faire. Elle ne pouvait pas, ne devait pas, n'avait pas le droit ; pour ses amis, pour ceux qu'elle avait laissés derrière, pour ceux qu'elle avait tués et ceux qu'elle voulait encore protéger, elle devait vivre. Vivre. Vivre. Vivre. Survivre. Rester en vie. Réussir. Se battre. Ne rien lâcher, jamais. Jusqu'au dernier moment, elle devait tout faire pour être utile – quitte à permettre une ouverture à ses alliés, à leur laisser une chance de s'en sortir en distrayant leur agresseur.
Qui qu'il soit, elle s'en moquait.
On les voulait mort ?

Alors quelqu'un allait mourir.

« MEURS, MEURS, MEURS ! »

Des larmes coulèrent sur ses joues ; elle perdait son sang plus vite qu'elle ne l'aurait voulu. C'était maintenant ou jamais.
Maintenant.
Après avoir enjambé une tombe et sauté par-dessus d'autres restes de pierres tombales, elle grimpa sur une stèle à demi fendue restée debout par miracle ; et, avec toute la force qui lui restait, elle envoya son bouclier comme un frisbee droit sur l'arbre où elle avait aperçu l'inconnu.
Allez, meurs.

MEURS.
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 0:46

Le membre 'Aphrodite Areïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
Scalded Bones. 16594700

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#2 'Dé Dégâts' :
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#3 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 0:52

CAPTAIN AMERICAAAAAAAAAAAAAA GOOOOOOOOOO

Edit : U MADE MY DAY BITCH


Dernière édition par Ralph le Mar 10 Juin 2014 - 0:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 0:52

Le membre 'Ralph' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 17:41

    Sa cage thoracique sembla produire un craquement d'os lorsque Ralph inspira la seconde suivant l'abattage brutal dans le cimetière d'une volée de pierres tombales ; mais peut-être n'était-ce qu'une vague impression. Il n'aurait su le dire : sa vision était trouble et tandis qu'il essayait de la focaliser sur ce qui se produisait à quelques mètres - lieu de son offensive - les silhouettes en clair-obscur refusaient de se superposer. L'expiration suivante fila entre ses dents en une sorte de râle dont lui-même ne se rendit pas entièrement compte.
    En un sens, la douleur avait fini par trouver le chemin de son cerveau, et l'accueillir lui donnait l'impression d'avoir reçut un coup de marteau sur la tête.
    Incapable de se concentrer, le jeune homme battit frénétiquement des paupières en portant une main à sa poitrine concassée, cherchant à respirer autant qu'à comprendre ce qui se passait. Les idées s'enroulaient en spirale sous son crâne tandis qu'au centre du cimetière, la poussière se déposait sur les cadavres des tombes.
    Est-ce qu'il devenait dingue ou est-ce qu'ils étaient encore tous debout ?
    Ralph n'eut malheureusement pas le temps de développer cette idée qu'une alerte ouragan se déclencha dans ses oreilles. D'un air un poil abasourdi, il put voir une sorte de tornade rouge foncer dans sa direction en hurlant - et puis il reçut un truc lourd en pleine figure et ne vit plus rien du tout. Le métal le frappa droit sur le haut d'une pommette et un sang chaud commença à ruisseler sur sa joue : un grognement s'échappa de sa gorge ; un réflexe brutal agita la moitié de son corps.
    Et il glissa de la branche.
    Un instant le support solide et rugueux soutenait tant bien que mal son corps usé, le suivant il n'y avait plus que le vide. Lorsqu'il s'en aperçut, griffé par les doigts sombres des ramures déplumées, le jeune homme se recroquevilla pour amortir la chute. Mais les branches basses lui enfonçaient les côtes sans pitié et le bras qu'il tendit par réflexe ne put le retenir, arraché au bois avec un claquement sec.
    La douleur déferla jusqu'à son épaule et parvint même à submerger celle du choc avec le sol. Il sut juste que d'un seul coup, sa poitrine se vidait de tout souffle et que rien n'indiquait qu'elle puisse jamais reprendre forme.
    Pupilles dilatées par la souffrance, Ralph resta à terre pendant quelques secondes qui parurent une éternité
    mal
    avant de rouler sur le côté avec un craquement écœurant. La douleur dessina un pic derrière ses paupières, et puis une anesthésie glacée lui fondit dessus, de celles qui adviennent lorsque l'accumulation se fond en une seule entité qui remplace tout le reste. Ce n'était plus la colère, ce n'était plus ce besoin confus de déchirer chaque être vivant à sa portée, c'était la souffrance. Son champ de vision brouillée devint rouge quand il se releva, chancelant, son bras droit ballant à son côté, inutile.
    Il se laissa tomber de l'épaule contre l'arbre, incapable d'effectuer les longues foulées qu'il aurait voulues, vers le cimetière, vers la fin, vers cette foutue rouquine qui - le fureur déferla d'un coup, aussi brûlante que l'engourdissement qui le gagnait était glacé. Une colère sans nom contre celle qui avait osé riposter - c'était elle il le savait, il la sentait, elle n'était pas loin elle était aussi furieuse elle -
    Il allait mourir ; il allait vomir, il allait
    mal
    hurler.

      « RAMÈNE-TOI CONNASSE JE VAIS TE BUTER ! »

    L'air sifflait en se frayant un chemin dans ses bronches, comme un râle d'agonie. Sa voix elle-même tremblait, hachée, sourde comme un grondement, et n'avait plus grand-chose d'un son humain.
    sonne-moi l'hallali
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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 23:58

Hans allait mourir. Cette certitude congestionnait son visage, y creusait de profonds sillons où la boue, la sueur et un sang carmin s’engouffraient en rigoles sombres. C’était fini, the end, tout le monde rentre à la maison. L’heure d’aller au dodo. La douleur était omniprésente : elle rongeait les os, les ligaments, les muscles rompus, les nerfs, les yeux, les poumons malmenés, la peau roide, l’estomac retourné, les jointures effilochées, les cheveux emmêlés, l’esprit enroué. La garce tenait son cœur d’une poigne de fer et avalait sans ciller jusqu’à la dernière de ses suppliques. L’Allemand était bien trop fatigué pour demander pardon, trop claqué pour se donner la peine de prier. Les conversions religieuses subites, non merci, c’était pas pour lui. Pas maintenant. Pas alors qu’il venait de réaliser, avec une clarté désarmante, qu’il n’y avait pas de Dieu pour jeter un petit coup d’œil de temps en temps. Qu’il ne s’était pas barré. Qu’il n’était pas endormi. Qu’il n’avait pas perdu sa partie de poker avec Satan. Il n’existait simplement pas. Personne pour l’accueillir, là-haut ; personne pour écouter son petit speech de défense pour sa vie. Personne pour vous couvrir d’un amour incommensurable et inconditionnel. Même pas besoin de se crever à espérer.
C’était fini, point barre. Depuis des années, il s’était doucement vu partir et son corps tomber en morceaux. Il s’était attendu à ce genre de dénouement et, à vrai dire, il n’avait jamais eu la plus petite chance de survie dans ce Battle Royal. Sieur Causticité, troufion de base, junkie à ses heures, voici pour vous défendre une paire de poumons noire de goudron, des jambes qui n’auraient même pas porté Blanche-Neige jusque chez les nains, un dictateur hyperactif et son gourdin de fortune, et une tarlouze au langage châtié ; alors, heureux ? Très heureux, ne put-il s’empêcher de penser avec une ironie désespérée. Très heureux. Il avait vraiment de quoi rire. Jusqu’ici, il s’en était plutôt pas mal tiré –grâce à Miller, il ne se faisait pas d’illusion là-dessus. Sans elle, le monstre l’aurait bouffé tout cru, snack indigeste de viande froide. Il avait eu droit à un sursis, quelques minutes tout au plus pour peaufiner son grand final.

Ce qui était d’autant plus con qu’à cet instant précis, là où la beauté et le néant auraient dû se côtoyer et déborder l’un dans l’autre pour un cocktail Molotov de poésie à deux balles, les seuls mots qui lui venaient étaient
Merde.
Putain, fait chier.
Non, non, non.
Allez vous faire foutre.
Je vous l’avais bien dit.
Ah, je vous l’avais bien dit.
Les pierres volaient autour de lui. Au milieu de ce ballet minéral, le Berlinois tenta de se redresser sur ses coudes tandis qu’un nuage de poussière brûlait ses bronches. Il tenta de ramper, de s’extraire furtivement du maelstrom –les autres se démerderaient, les autres se barreraient sans lui. Un pour tous, et tous pour un. Chacun pour sa pomme. Une peur grinçante, proche de la panique, faisait tomber sur ses yeux un voile noir –à moins que ce ne fut un rideau de chair qui s’abattait sur ce super Grand Guignol à la con pour lequel il n’avait jamais auditionné. Hans n’arracha pas plus d’un centimètre au destin avant qu’un bloc de grès ne le heurte à l’arrière de la tête.
Il avait mal. Encore. Il allait mourir.
Il mourait.
Il était mort.
Maude allait le tuer de s’être laissé aller comme ça. T.J chialerait comme une merde. Pour lui, c’était fini, à la revoyure. On se reverra au générique, « random boy #1 », quelque chose comme ça. Que regretterait-il le plus, d’ailleurs ? Pas la boue qui remplissait ses narines, ni les frissons qui remontaient à intervalle régulier le long de sa colonne vertébrale, c’était certain.
Pas grand-chose.
Tellement de choses, pourtant.
Bordel, il jonglait quand même vachement.
Et c’était long, pour un dernier moment.

Hans rouvrit les yeux. Il avait une brutale envie de s’enfoncer dans le sol. Il sentait un liquide chaud se déverser sur sa nuque. Une boule infâme lui couper le souffle. Des larmes salées dévaler ses joues caves. Il était vivant. Le calme était revenu sur le cimetière et dans ses oreilles sifflantes, un chœur de cloches sanglantes sonnait un joyeux requiem. Impossible d’entendre quoi que ce soit par-dessus les sanglots réprimés et le tambour de guerre d’un cœur trop heureux de battre.
Poséidon. Aphrodite. Il se redressa, la respiration hachée, plié en deux alors qu’il vomissait une bile amère. Les notes discordantes d’un hurlement sans décibels remontèrent le long de sa gorge sèche. Il était là, au milieu de tout, mort quoique vivant, étranger à la scène. Hans était assis sur ce canapé taché de bière et de café –encore lui–, une couverture ramenée sur les épaules autrefois. A mesure que l’horloge égrenait les secondes, son intérêt pour les images et les personnages s’agitant à l’écran diminuait –trop crevé, ouais. Beaucoup trop crevé pour ces conneries. Il dormait debout.

« Non… »

Boum. Elle allait claquer. Byebye, Miller, ça a été fun. Butée par Jason Bourne. Le coin de son portable coincé dans sa poche lui rentrait dans la jambe, familier. Ce fut peut-être ça, ce fut peut-être autre chose. Ce fut peut-être son esprit engourdi ou sa mémoire chancelante. L’adrénaline, un relent de courage. Un naturel idiot de crétin asthmatique qui débarquait au galop pour la première fois de sa vie.

« Jason », crachota-t-il, vaguement conscient des éléments éparpillés autour de lui.

Hans se releva, titubant. Il n’avait pas envie de mourir. Il en avait marre, putain, que tout le monde clamse. Les Happy end, Disney avait le monopole ?
Elle l’avait sauvé, après tout. Sur le coup, ça comptait pour du beurre ; il n’était qu’un agrégat fatigué d’esquilles pointues et d’un paquet de composantes chimiques en trop fortes doses. Un pied devant l’autre, métronome à la mécanique douteuse.

Ce serait une diversion. Il ne mourrait pas. Ou peut-être que si.
Un nom qui défile alors que tout le monde, tout le monde éteint avant.

« MILLER BOUGE ! »

Il s’effondra plus qu’il ne frappa l’autre ; c’était trop. Agrippé à son col, un filet de bile à la commissure des lèvres, il se prit les pieds dans les vestiges d’une stèle au moment où ses genoux s’effondraient sous lui. Il fallait bien que ça finisse par arriver.
Cassez-vous, connards.
Le temps de pousser une vieille carcasse qui se décomposait depuis plus de dix-sept ans, ils seraient au bout du monde ou au bout du rouleau. Lui, ne pensait déjà plus à rien –plus cette fois. Même pas un petit sarcasme pour la forme. Soudainement, la musique cessa de jouer en sourdine dans ses oreilles. Le vide absolu. Un petit extrait du prochain ouvrage de dieu le père : Le Nouveau Néant.
Alors, on se le fume, ce pétard ?

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MessageSujet: Re: Scalded Bones.   Scalded Bones. Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 23:58

Le membre 'Hans Hackermann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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