Rubis se baladait dans le pensionnat, accompagné de son fidèle compagnon Whisky ! Cela faisait bientôt un mois qu’elle était coincée ici, et pour tout dire elle commençait à se faire une raison, comme la majorité des pensionnaires. Elle avait fait quelques rencontres plutôt sympathiques. Mais son monde lui manquait énormément ! Ses amis, sa grand-mère... Même le lycée lui manquait. Elle n’aurait jamais cru penser ça un jour dans sa vie, ou peut être passé 40 ans mais certainement pas avant.
Elle tourna à gauche puis à droite dans le couloir en parlant à son loup. En visitant de nouvelles pièces, elle en avait vu de biens étranges et d’autres qu’on pourrait qualifier de totalement inutile. Elle parlait de tout et n’importe quoi avec Whisky, la moindre petite pensée ou impression sur le pensionnat ou les personnes qui étaient à l’intérieur. Quand tout à coup il s’arrêta, se mit à renifler et parti en courant. Elle fut tellement surpris qu’elle s’arrêta un instant sur place, la bouche entre ouverte et l’air quoi. Je me mis à sa poursuite en criant son nom et en l’engueulant à moitié. Ce n’était vraiment pas le moment qu’il l’abandonne, déjà qu’elle s’était le levée du mauvais pied et qu’elle ne retrouvait plus son briquet porte bonheur cela faisait en conséquent un moment qu’elle n’avait pas fumé et était légèrement à cran. La jeune fille se mis à la poursuite du loup qui bien évidement courrait plus vite qu’elle. Elle l’aperçut à un angle de couloir. Il l’attendait. Quand il la vit il repartit de plus belle. Mais il se moque de moi celui-là ce n’est pas possible ! J’arrivais dans un bout du pensionnat que je n’avais jamais vu, une partie presque sombre d’un couloir, pleins d’objets sur le sol et de toiles d’araignée à gogo. « Whisky ? » Dit-elle en chuchotant. Son regard se balada dans l’ensemble du couloir. Il était là, assis devant une porte en remuant la queue. « Qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu m’as fait courir ? » Il la regarda avec sa langue qui dépassait toujours sur le côté de sa bouche. Rubis s’était déjà demandée plusieurs fois pourquoi son AEA ne parlait pas, elle lui a même posé la question directement. Sans réponse, évidement. Peut-être qu’il ne voulait pas parler. Elle ne savait pas trop, ça faisait beaucoup pour un même animal aveugle et muet. Le petite brune essayait de se souvenir comment il était quand elle l’imaginer étant enfant, et impossible de s’en rappeler. Elle ne se souvint pas avoir entendu sa voix mais ne se rappel pas non plus d’un quelconque mutisme. Rubis posa la main sur la porte et la poussa, vu que c’était ce qu’avait l’air de vouloir Whisky.
Incroyable ! L’existence de cet endroit était tellement en contradiction avec le reste du pensionnat ! Tout était rose, orange, que des couleurs vives. Il y avait des petites chaises et des petites tables pour les convives, ainsi qu’un comptoir avec une jolie serveuse derrière. Il y avait déjà quelques personnes présentes entrain de manger et boire. Rubis avait un énorme sourire, cet endroit, on dirait un havre de paix. Même si les gros autocollants en forme de fleurs et de cœurs ne parvenaient pas à cacher l’intégralité du mur grisâtre. Elle s’approcha du comptoir et comment ça à regarder le menu. Les boissons ici étaient assez étranges et se risqua à commander un Cinderella Sun, elle aimait bien la couleur sur l’image. La serveuse lui dit d’aller savoir et qu’elle lui apporterait.
Rubis était tranquillement assise quand elle sentit quelque chose lui tirait les cheveux. Elle se retourna et ne vit personne en dehors d’une grande brune au fond de la salle qui était entrain de manger une pâtisserie. Rubis se retourna vers le bar et se dit qu’elle avait surement rêvé. C’est alors qu’elle sentie quelque chose heurter sa tête. Qui est-ce qui s’amusait à la faire tourner en bourrique. En général elle était assez patiente mais il ne fallait quand même pas pousser le bouchon trop loin. Elle n’allait pas accepter qu’on se paye sa tête comme ça. Troisième impacte contre sa tête qui venait encore de la direction de la jolie blonde.
S’en était trop. Elle se leva d’un bond et se dirigea vers la jeune fille. Elle posa les demain sur la table assez violement et se mis à hurler contre la jeune fille.
« Non mais t’en as pas marre oui ?! Ca te fait plaisir de te payer ma tête comme ça ? Je ne suis pas d’humeur aujourd’hui donc si tu continue tu vas le regretter ! »
C’était bien jolie les menaces, mais en réalité elle ne s’était jamais battue, ou du moins pas depuis qu’elle avait 10 ans quand on faisait la bagarre dans la cours de récrée, en théorie elle savait comment faire mais elle n’était vraiment pas sur de faire le poids.
Malheureusement, Rubis n’avait pas aperçu la petite chauve-souris qui était écroulée de rire sur le poutre juste au dessus d’elles.