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 Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite}

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« i see london i see france »
Antoine de Landerolt
Antoine de Landerolt

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MessageSujet: Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite}   Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite} Icon_minitimeLun 16 Juil 2012 - 23:08

Il y avait au pensionnat des pièces utiles et essentielles à toute vie en communauté. Une cuisine, un salon, des chambres... Antoine ne remettait nullement l'existence de ces pièces en cause. En revanche, songea-t-il en donnant un petit coup contre un des immenses miroirs qui tapissaient les murs sur toute leur hauteur, il remettait l'existence de cette pièce-ci en cause. Pourquoi diable l'avait-on créée et surtout, à quoi pouvait-elle servir ? Il n'y avait pas besoin de tant de miroirs pour s'admirer, sans compter que le rendu était assez... Dérangeant. Et loin de toujours rendre fidèlement la réalité. Le jeune homme grimaça devant un reflet déformé de sa silhouette, puis braqua son regard brun sur ce qui l'entourait. Il ne reçut en réponse que mille coups d'œil semblables au sien, et poussa un petit soupir frustré. Avec tous ces reflets, il était difficile d'évaluer la taille de la pièce, si elle s'arrêtait à deux pas devant lui ou continuait tel un long corridor. Combien avait-il fait de pas depuis l'entrée, déjà ? Ah, il ne s'en souvenait plus. Tant pis: Il la retrouverait forcément tôt ou tard. Et comme on le savait, mieux valait tard que jamais.

Pour l'heure, il avait encore besoin de réfléchir à la potentielle utilité de cette maudite pièce. Qu'elle ne serve à rien lançait à son cerveau le défi de lui trouver une fonction quelconque. Enfin, mis à part celle de perdre les pensionnaires qui s'y aventuraient et les rendre fous. C'était là le but du pensionnat tout entier, pas seulement de cet endroit en particulier. Antoine fit quelques pas en avant, toujours avec ce manque d'aisance à se repérer et appréhender les distances. Si encore elle avait été belle et décorée, comme la galerie des glaces de Versailles, il aurait pu être agréable de s'y avancer. Or, il n'y avait rien d'autre dans cette pièce que des miroirs, des miroirs qui reflétaient tout ce qui s'offraient à eux, prenant un malin plaisir à embrouiller les sens de ses occupants.

Et des tables, aussi, de toute évidence. Antoine s'arrêta juste à temps pour ne pas se prendre dans la hanche le bout pointu d'une stupide planche de bois recouverte d'une nappe blanche. Maître de lui, il se retint de jurer, mais n'en pensa pas moins. Il fusilla la table du regard, comme si elle avait été responsable de ce presque-accident. C'était une des autres facéties de beaucoup de pièces du manoir qu'il détestait sérieusement; Pourquoi y avait-il des meubles posés là, au hasard, au milieu de tout ? Personne n'allait avoir l'idée de prendre le thé ici, c'était grotesque ! Ou bien complètement tordu. Dans tous les cas de figure, cette table n'avait strictement rien à faire ici. Antoine envisageait de déplacer l'insolente au milieu de la salle pour que de prochains visiteurs se cognent dedans (il n'y avait pas de raison pour qu'il n'y ait que lui qui fasse ce genre d'erreur) quand un courant d'air froid le fit frissonner. Il ne se retourna pas immédiatement, se contentant de tendre l'oreille pour saisir le moindre bruit parasite. Clac, clac. Il lui sembla reconnaître le bruit de talons foulant le sol. Un visiteur ? Quelle chance il avait. Au moins, les miroirs auraient la chance de refléter à l'infini un visage autre que le sien. La solitude était parfois pesante. Antoine n'aurait jamais pensé, avant d'entrer dans cette pièce, que subir la dureté de son propre regard pouvait être éprouvant.

« Je ne sais pas si vous cherchez quelque chose, fit-il en se retournant vers le nouvel arrivant, mais ici, il n'y a rien d'autre que des miroirs. »

Et moi, pensa-t-il, mais ce n'était qu'un détail qui allait vite sauter aux yeux de la jeune fille à laquelle il avait adressé la parole. Son visage ne lui disait rien, aussi en conclut-il qu'elle ne devait pas être au pensionnat depuis longtemps. Quelle chance. Lui était ici depuis bien trop de temps; Il commençait à penser que leur drôle de prison n'avait pas de sortie.

Ou plutôt une seule sortie, une porte qui ne s'ouvrait que dans un sens, laissait entrer plus de pensionnaires de jours en jours, sans en laisser sortir aucun. Quelle ironie.

{Aaaah désolée si c'est nul. Je me rattraperais après, promis.è___é}
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Rubis Aphrodite
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MessageSujet: Re: Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite}   Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite} Icon_minitimeMar 14 Aoû 2012 - 0:01

Cela faisait un bon moment que Rubis se trouvait dans le pensionnat, mais cela n’empêchait pas qu’elle n’arrêtait pas de se perdre. Entre les escaliers et les interminables couloirs, elle ne savait plus où donner de la tête, rien que retourner sur ses pas n’était pas vraiment une chose aisée. Elle pensait pourtant avoir un minimum le sens de l’orientation, mais ici rien tout était trouble. Aucune carte des lieux, on aurait pu croire que les couloirs bougés et s’amusés à voir les habitants se perdre et se retrouver dans des pièces ou encore des situations insolubles. Et une fois n’est pas coutume, la jeune fille était entrain de roder dans les couloirs à la recherche de son dortoir. Elle espérait tomber sur un visage familier ou un pensionnaire pour l’aider, mais en vain. Perdue au deuxième étage, elle ne retrouvait pas les escaliers. Aller ma petite Rubis, tu es tête en l’air mais quand même, tu ne peux pas perdre des escaliers !
Après trente minutes supplémentaires elle perdit espoir et se mis en tête d’explorer cet étage encore inconnu pour elle. Elle poussa une porte au hasard en croisant les doigts pour ne pas tomber sur un monstre à trois têtes, une plante carnivore géante ou bien pire encore. Mais ce qu’elle découvrit, elle ne s’y attendait pas ! Une pièce réellement surprenante mais avec un côté envouteur. Des miroirs, des centaines de miroirs ou peut être même des milliers, impossible de faire une estimation avec la réflexion de sa silhouette entrouvrant la porte qui s’étendait à l’infini. C’était émerveillant, on se serait cru dans ces palais des glaces qu’on trouve dans les fêtes foraines, un labyrinthe fait de miroirs du quel on doit sortir avec le moins de bleus possible tant qu’à faire. Combien de personnes ont du se perdre ici ? Ou se briser le nez contre son propre reflet. La différence majeure avec les palais des glaces qu’elle avait connu, c’était que de nombreux miroirs étaient déformants et qu’on trouvait des objets, comme posés au hasard à travers la pièce déjà singulière.
Rubis se demanda ce qu’une telle pièce pouvoir faire dans un pensionnat, elle n’était surement pas là première à se le demander, et encore moins la dernière. Elle savait que les I. aimaient torturer les pensionnaires, peut être était-ce un moyen de les rendre fou et de le voir périr ici. Peut-être croiserait-elle un ou deux corps momifiés ou décomposés. Dans le fil de ses pensées, la demoiselle s’était éloignée de la porte bien plus que nécessaire, et croisa les doigts pour réussir à retrouver la sortie. Le bruit des escarpins qui frappaient le sol raisonnaient dans toute la pièce et donnaient l’impression de se trouver dans un lieu solennel, un peu comme une église.
Au détour d’un miroir, Rubis aperçu une silhouette assez grande et plutôt fine. Elle détailla un peu plus l’inconnu du regard, c’était un garçon apriori, aux longs cheveux blonds comme on en trouvait dans les comptes de fées.

« Je ne sais pas si vous cherchez quelque chose, fit-il en se retournant vers le nouvel arrivant, mais ici, il n'y a rien d'autre que des miroirs. »

La jeune fille ne s’était pas attendue à ce volt face et resta immobile un moment. Le jeune homme était plus beau qu’elle l’avait imaginé, de traits fin avec de beaux yeux sombres et un teint un peu trop pale.

« Je ne cherche rien en particulier, disons que j’explore, il faut bien tuer le temps. »

Elle se senti bête d’avoir dit ça. Cela ne faisait que prouvait la vie pitoyable et inintéressante qu’elle menait dans ce pensionnat. Certes elle avait rencontré des personnes très sympathiques mais elle était trop nostalgique de sa vie au dehors et ne souhaitait qu’une chose : sortir d’ici. Pour l’instant cela semblait un peu impossible, et cette histoire de journal ne l’avait pas vraiment convaincu. Si ce pensionnaire était vraiment sorti, pourquoi serait-il revenu pour finir de rédiger son journal, disperser des pages dans chaque recoin du pensionnat et risquer de ne pas pouvoir ressortir ? Car les maîtres des lieux n’ont pas vraiment l’air d’avoir envie de laisser leurs chers invités si facilement, ils avaient peut être inventé cette mascarade de toutes pièces, histoire de retourner un peu plus le couteau dans la plais, on verrait inscrit en gros Poisson d’Avril après avoir réuni toutes ces fichues pages. Le temps nous le dira. Passons.

« Et vous, que cherchez vous dans cette pièce singulière ? »

Peut-être la solitude.


Spoiler:
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Antoine de Landerolt
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MessageSujet: Re: Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite}   Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite} Icon_minitimeSam 25 Aoû 2012 - 22:25

La jeune fille le regarda avec surprise; Antoine lui renvoya un demi-sourire dépourvu de chaleur. Les visages défilaient devant ses yeux depuis qu'il était entré au pensionnat, un cercle infini qui se mordait la queue et auquel s'ajoutait parfois de nouvelles têtes. Pour remplacer celles qui avaient soudainement disparues, sans un corps et sans un cri. Antoine avait entendu dire comme tout le monde que le pensionnat n'était pas un endroit sûr, mais il n'avait jamais pour sa part expérimenté de véritables dangers. De drôles de légendes, des anecdotes amusantes, il y en avaient dans tous les couloirs. Il ne s'en préoccupait guère, les trouvant aussi inintéressantes qu'elles étaient farfelues. Mais puisque des pensionnaires quittaient dortoirs et pièces et ne faisaient plus jamais parler d'eux par la suite, Antoine imaginait que certaines entités peu sympathiques devaient effectivement hanter les lieux, de préférence la nuit, sûrement. Avait-il peur qu'un malheur le fasse disparaitre à son tour ? Non. Il craindrait l'obscurité du pensionnat une fois qu'il aurait eu la preuve que cette sensation d'être constamment épié n'était pas illusoire et qu'un bras lui aurait été arraché pour son imprudence.

Peut-être que demain, ce serait cette belle inconnue qu'on ne retrouverait pas dans son lit. Disparue sans laisser de traces, morte ou évanouie dans le néant, quelle différence ? Quand on part, on part. C'est tout. Antoine ne faisait plus l'effort de retenir tous ces visages, laissant au hasard le soin de les graver dans son esprit ou de les laisser s'envoler.

« Je ne cherche rien en particulier, disons que j’explore, il faut bien tuer le temps. »


Tuer le temps... Certes. Il n'y avait rien d'autre à faire dans cette grande bâtisse qu'explorer, n'est-ce pas ? Un but à la clé ou non, ça ne changeait pas grand chose. Antoine se demanda, quitte à tuer le temps comme son interlocutrice l'avait si bien dit, pourquoi elle ne recherchait pas les feuilles du journal de ce fameux Rudy. Tous les pensionnaires désirant s'évader n'avait que ce nom à la bouche, on en parlait à tort et à travers, se montait des tas d'histoires quant à l'éventualité d'une possible sortie. Le noble aux cheveux blonds riait bien de leurs efforts futiles; Il était clair pour lui que jamais toutes les feuilles ne seraient retrouvées. Si lui par exemple en avait trouvé une, il l'aurait dissimulé aux autres -pas plus par pure méchanceté que pour avoir de l'ascendant sur tous ces idiots. Et ça, il en était persuadé, finirait par arriver. Lui ou un autre, le résultat serait le même.
En tout cas, ils étaient tranquilles ici. A moins d'avoir caché une feuille sous la table ou derrière un des miroirs, il ne risquait pas de leur tomber dessus une de ces reliques. Un tête à tête entourés de miroirs: On ne pouvait rêver mieux comme distraction.

« Et vous, que cherchez vous dans cette pièce singulière ? »


Antoine haussa brièvement les épaules. Pièce singulière était le mot, et l'exacte raison de sa présence en ces lieux. Une salle entièrement vêtue de miroirs, labyrinthe pour les sens et torture pour le corps. Le pensionnat ne manquait pas d'imagination, c'était chose certaine. Antoine aurait aimé savoir ce que les propriétaires avaient en tête le jour où ils avaient crée cet endroit... Au final, personne n'avait la moindre idée du pourquoi de l'existence du pensionnat. Avait-il été conçu pour n'être qu'un immense piège ? Dans ce cas là, pourquoi les entretenir de la sorte ? Drôle de passe-temps, même pour des tordus.

« Son utilité,
répondit simplement Antoine, son but. J'ai du mal à croire qu'on puisse construire une pièce pour le plaisir de voir les gens s'y perdre. »

Son sourire se fit moqueur. Rien n'avait de sens au pensionnat, et pourtant il s'acharnait à vouloir coller une étiquette logique à tout ce qu'il croisait. Bien qu'il ne l'aurait jamais avoué, ça lui permettait de sa rassurer et garder les pieds sur terre.

« Mais je me trompe peut-être. Qu'en pensez-vous ? »

A chaque être pensant sa propre opinion. Antoine laissa flotter sur ses lèvres ce sourire moqueur dont il aimait se parer. Il n'était pas un Roi déchu, malgré tout il avait l'impression depuis son entrée qu'on l'avait dépossédé de tout. De son nom, de sa vie, de son futur, de ses ambitions. Il n'avait plus rien; De fait, il affichait cette perte au monde par cette attitude méprisante qui lui avait valu bien des ennemis ici. Peut-être cette demoiselle aux longs cheveux sombres sortirait-elle de cette pièce courroucée, pas plus distraite qu'en y entrant, mais un nouveau nom sur sa liste noire.

Personne ne peut comprendre. Personne n'essaie. Même pas Antoine.
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Rubis Aphrodite
Rubis Aphrodite

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MessageSujet: Re: Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite}   Au palais des réflexions. {Rubis Aphrodite} Icon_minitimeMar 23 Avr 2013 - 13:31

Rubis continuait d'observer ce jeune homme plus qu'intimidant, ne serait ce que par son style très particulier, il venait clairement d'un autre temps, d'une autre époque, peut être même un autre monde, qui sait. Qui peut vraiment savoir de quoi il est vraiment question dans ce pensionnat.

« Son utilité,  répondit simplement Antoine, son but. J'ai du mal à croire qu'on puisse construire une pièce pour le plaisir de voir les gens s'y perdre. »

Ceci semblait un peu dérisoire. Rien n'a l'air d'avoir la moindre utilité dans cet endroit. C'en est presque ridicule en fait. Mais vu que les personnes qui ont construit cet endroit ont juste l'air de vouloir nous torturer, cela pourrait être un but en soi. D'ailleurs, depuis qu'elle était ici, Rubis avait clairement l'impression d'être observée, un peu comme un rat de laboratoire, ni plus ni moins. La sensation de juste être des cobayes, les notions de liberté et d'être humain sont totalement dépassées . Alors quant à trouver une utilité à cette pièce...

« Mais je me trompe peut-être. Qu'en pensez-vous ? »
« A mon avis, ce manoir est juste fait pour torturer ses habitants, ni plus ni moins. Ou alors pour une expérience scientifique quelconque... »

La fin de sa phrase se perdit, alors qu'elle-même se perdait dans ses pensées et dans la contemplation de son reflet reproduit à l'infini. Elle vit seulement maintenant la petite table posait là, au milieu pour une raison totalement inconnue. Cette pièce était vraiment étrange, avec une atmosphère étrange. Un frisson parcouru Rubis tout le long du corps, la chaire de poule apparue sur ses bras. Elle commençait à être mal à l'aise, et cet inconnu qui l'a fixé n'arrangeait pas vraiment les choses. Elle essayait de ne rien laisser transparaître mais sans réel succès, elle commençait à sentir ses joues rosirent. Rien à faire. Rubis ne voulait pas passer pour une petite chose fragile, timide et facilement impressionnable. Hors de question, elle ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds ici non. Elle savait qu'elle en était capable, chez elle, avec ses proches elle n'était pas du tout comme ça. Une fois que la glace était brisée, expression plus qu'adéquate au lieu où elle se trouvait, elle arrivait à être elle-même. Et ce manoir était peut être pour elle l'occasion d'enfin réussir à s'affirmer.

« Et dans le fond, nous savons tout les deux que tu n'auras pas une révélation subite sur le but de cette mascarade, peut être que dans le fond tu es venu chercher autre chose ici. »

Peut-être un peu trop franc et personnel finalement pour une première approche, et Rubis trouvait que cette conversation était un peu basé sur du vent, sur rien. Et que de toute façon elle ne mènerait nul part. A moins que ce garçon ait des éléments qu'elle ignorait sur toute cette histoire. Elle esquissa un peu petit sourire, ce jeune homme était vraiment d'une beauté peu commune, malgré cet air hautain, il avait un réel charisme. Ce garçon dont d'ailleurs elle ignorait le nom. Ce qui n'était pas forcément une mauvaise chose, le mystère peut avoir ses bons côtés...

« Et si au lieu de se prendre la tête à réfléchir à des questions sans réponse, on profitait juste de l'instant présent ? »
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