|
| |
Auteur | Message |
---|
« century old rock wow » Clarence
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 33 • Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement) • AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste. • Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition. RP en cours : • Clarence joue à la belote par là.
Messages : 115 Inscrit le : 28/02/2011
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Lun 29 Avr 2013 - 19:53 | |
| Je vais faire 1 à cause de vous, bande de chiennes. |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Lun 29 Avr 2013 - 19:53 | |
| Le membre ' Clarence' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mer 1 Mai 2013 - 6:28 | |
| Il entend le clapotis de l’eau, les paumes d’Allen qui fendent la couche translucide et se dit qu’il devrait peut-être l’imiter, que sa gorge brûle et craque à chacune des inspirations gourmandes qu’il prend. Ce serait judicieux de s’hydrater, comment a-t-il pu ne pas en avoir la présence d’esprit avant maintenant ? Ses paumes serrent ses genoux pour tenter de rester debout. Ses jambes tremblent de fatigue, de malaise. Exténué, désorienté, effrayé. Comment ont-ils pu laisser la sorcière derrière ? Il devrait rejoindre son compagnon au bord du lac, l’eau semble fraiche, salvatrice, bonne, mais il ne bouge pas et demeure immobile, haletant lourdement. Des feuilles semblent craquer dans son œsophage, ses yeux nagent dans le flous quelques vagues secondes.
Le monde tourne et ballote, mais la voix d’Allen reste claire, son ouïe demeure inchangée. Non, elle ne nous a pas suivis ! Nous l’avons abandonné ! Laissée à la merci de ce qui s’avérait possiblement être un trio d’individus dépourvus de scrupules et assoiffés de sang. Il grince des dents. Là où prendre la parole, près du temple, a été une action terriblement idiote, fuir comme des voleurs sans leur partenaire semble pire aux yeux de William. Surtout qu’elle, elle est armée et eux ne brillent pas par la puissance de leur arsenal. Ils s’enfoncent dans la boue sans le moindre rempart de protection consistant. Quelle inconscience !
Toutefois, songe-t-il entre deux goulées d’air frais, il doit convenir qu’Allen semble tout aussi dépité que lui par l’absence de leur camarade. Un brin exaspéré, aussi. Elle aurait dû les suivre, n’importe qui de sensé aurait pris ses jambes à son cou en voyant ses alliés détaler comme des lapins . . . Quoique Miss Alea n’a jamais réellement été quelqu’un qu’on puisse considérer comme sensé.
L’eau du lac ondule tranquillement, les poumons de William sont calcinés par l’essoufflement. Il est trop tard pour rebrousser le chemin, Alea devra se débrouiller seule. À vrai dire, une partie de lui ne peut s’empêcher de croire qu’elle sera plus en sécurité sans eux et que c’est leur duo, Allen, Mary qui souffrira le plus de son absence. Comme il souffre de celle de Wang. À plusieurs, nous aurions peut-être eu une chance.
William laisse ses genoux heurter le sol en un choc mat, et appuis ses mains, et sa raquette, dans l’herbe de la surface plane du parc avant de relever la tête vers Allen. Allen qui respire un vague juron, regard tourné vers les lieux sombres d’où ils venaient tout juste d’émerger.
Le mouvement des longues mèches chocolatées humectées de sueur de l’hybride répand des lacérations fraîches contre sa peau, mais rien de comparable à la douche froide qui déferle sur son être lorsqu’il tourne la tête pour scruter les ténèbres qui semblent tant intéresser Allen. Sa mâchoire se crispe dans un crissement de nerfs douloureux, la poigne qu’il exerce sur sa raquette borde le sanglant. Il contemple l’idée d’essayer de reprendre la fuite, mais devine avant même d’avoir bougé que c’est une tentative vouée à l’échec. Ils s’effondreraient, à bout de forces, avant même d’avoir pu mettre 10 mètres entre leur duo et . . . cette gigantesque forme ombrageuses qui progresse vers eux à vitesse grand v. Silhouette indistincte qui se précise à mesure qu’elle se rapproche. . .
Des mèches claires, une dégaine efficace, une corpulence imposante . . . Les traits qui se définissent viennent adoucir la posture affligée de William. Ses épaules s’affaissent imperceptiblement et son souffle se libère en une longue flûte d’air rassurée. Une expression peu approchable, une statue plus qu’un homme en apparence. Le seul détail un brin inquiétant est la hache balançant dans la paume de l’autre, mais . . . c’est un être sensé, il ne nous fera pas de mal, se châtie désespérément Mary.
Sa voix est aussi vide d’émotivité superflue qu’à l’habitude, plate et d’un timbre ne dénotant que peu de choses, certainement pas de l’hostilité. William esquisse un faible sourire, las, éreinté, mais ô combien soulagé. Le nouvel arrivant n’a pas tort. Ils auraient pu faire d’atroces rencontres, mais heureusement, ce ne fut pas le cas. Tout va bien, ils peuvent se replier sur le plan initial et retourner se terrer derrière les colonnes temple. Un coup de chance parmi les multiples horreurs.
« . . . Clarence. », chuchote-t-il d’une voix enrouée, toussotant un brin pour acquérir un peu de prestance, avant de continuer d’un ton empreint d’une gratitude sans limite, d’un soulagement intense :
« Je . . . je n’ai jamais été aussi heureux de vous voir. »
Le fils de riche se relève, force ses jambes à supporter son poids et vacille un peu avant de recouvrer la totalité de son équilibre. Son sourire s’est éteint, mais les commissures de ses lèvres semblent moins plissées, moins inquiètes. Il fait mine de se retourner vers Allen, pour lui dire, pour lui expliquer que tout s’arrange, que fuir s’avérait complètement inutile, que Clarence est un individu recommandable, son menton s’orientant vers le lac, vers le corps de son ami, mais . . .
L’encre du ciel s’est subitement teintée de rouge, d’orangé et de jaune, les éclats chauds et meurtriers naissant tels une infime étoile de l’autre côté du lac, avant de s’étendre, s’étendre et d’embraser tout sur son passage. Un relent de chaleur et de l’or coulant à flot sur la surface limpide et dans le ciel. Le monde semble subir une torsion, changé subitement du tout au tout, passant d’un éden paisible à un chaos infernal. Un hoquet de surprise flétri au fond de la gorge de William et il contemple, juste assez longtemps pour dire adieu à la possibilité de fuir, les flammes qui viennent lécher l’entièreté du monde qui s’étend sous ses yeux. L’eau semble posséder la combustibilité de l’huile et fume impitoyablement, rapidement, illuminant les environs, remplaçant le froid par la chaleur.
William contemple juste assez longtemps pour se refuser toute hésitation lorsqu’il réalise. Son cerveau passe en autopilote et il se propulse vers Allen, lui empoignant le bras pour le tirer plus loin du lac, pour l’éloigner de l’eau qui s’empreigne d’une luminosité meurtrière. Il réussit à faire passer Allen devant lui, avant de basculer sous la force de son élan et de terminer sa course le visage enfoncé dans l’herbe tiède.
Le monde a vite fait de devenir trop chaud et William sait que cela ne présage rien de bon. Ils se trouvent trop près du lac, ils doivent impérativement s’en éloigner s’ils ne veulent pas terminer calcinés. L’odeur âcre de la fumée, de quelque chose qui crame vient épouser les narines de William et la panique l’assiège. Il sent la douleur qui le traverse, ses papillonnent contre les brins d’herbes qui chatouillent son visage.
Puis il se met à ramper, ver de terre grandiose, dans la direction qu’il juge propice à son éloignement du lac, espérant tout au long qu’Allen et Clarence aient eu plus de chance que lui. Quoique, considérant qu’il a lui-même envoyé le geek valser dans la direction opposée à l’étendue aqueuse et que Clarence brille de sa forme physique, il ne croit pas avoir à trop s’inquiéter.
Concentre-toi sur ta survie, William, et avance. Même si ton bras te fait de plus en plus mal, parait s’engourdir sur les bords, et que cette odeur de brûlé ne te quitte pas.
Be strong, my sweet foolish child.
|
| | | Pensionnaire Allen Winters
+ Pseudo Hors-RP : DD (DarkD) • Pouvoir : Cyberpathie Messages : 1419 Inscrit le : 17/05/2007
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 3 Mai 2013 - 12:42 | |
| - Spoiler:
[ Bon, Skölliose, je parle d'Allen qui évite quelque chose en fin de post ... ;A; Je ne sais pas du tout ce que tu comptais faire faire à Ralph, mais si ça ne colle pas n'hésite pas à me sauter dessus (et pas pour me tuer D8). C'est vraiment qu'une petite phrase ou deux, de toute façon ... ] Tout était comme dans un rêve. Ou plutôt un cauchemar. La silhouette sombre qu'Allen avait repérée s'approchait de plus en plus. Menaçante. Dangereuse. Petit à petit, ses formes se précisaient et se découpaient parfaitement contre le paysage. Il la reconnaissait. C'était la même que celle du temple. Cependant, elle n'avait pas oublié de venir les mains vides ... Un reflet blanc, seul point clair dans l'ombre, témoignait du tranchant de la hache. Tous les films d'horreur qu'avait pu voir le geek défilèrent à grande vitesse dans son esprit ... Pourquoi penserait-il à autre chose ? Fuir ? Impossible. Ses jambes ne pourraient plus supporter une autre course. Son coeur battait trop fort, comme s'il voulait sortir de la protection qu'offrait la cage thoracique et chercher d'autres horizons plus cléments. Slenderman s'arrêta. Imposant, froid et à la tenue fière. Allen pouvait à présent distinguer ses cheveux aussi clairs que la lame de son arme ... La sienne était toujours posée à quelques centimètres de lui, d'ailleurs, mais semblait vaguement ridicule. Vaguement. Pourtant, elle avait ce côté rassurant lorsque les doigts du jeune homme la tenait fermement.
Allen ne s'attendit pas à la suite des événements. En fait, il avait même déjà imaginé le geste souple de leur bourreau, envoyant au loin la tête de William sans un bruit. Le sang blobloterait, sortirait de ce qu'il resterait de la trachée du cadavre. Il n'y aurait pas eu de bruit. Pas un cri. D'une rapidité surhumaine, Slenderman se serait approché d'Allen et ... Plus rien. La mort. Bordel de merde. Heureusement (ou pas, il n'en savait rien.), l'inconnu avait parlé, leur reprochant leur escapade. Comme un parent réprimanderait son enfant qui se serait perdu dans les rayons du super marché, les sentiments en moins. Pourquoi as-tu couru, Jimmy ? C'est à ce moment-là que les larmes coulent des yeux innocents. Il ne le fera plus, juré. La mâchoire du geek se crispa. C'était lui qui avait embarqué William dans sa fuite. C'était complètement con, mine de rien. Si on lui demandait le pourquoi de son geste, il est certain que le geek n'aurait pu offrir qu'un long silence, coupable. Et dire que ça lui avait semblé être l'action la plus appropriée à l'instant.
Slenderman ... ou plutôt Clarence, était une connaissance de William. L'inquiétude d'Allen ne s'envola pas pour autant ... Cependant, sa peur retourna se cacher au fond de lui ; se préparant tout de même à ressurgir n'importe quand. Juste au cas où. Sans doute que la suite des opérations aurait été de retourner au temple. Retour au point de départ après cette fuite inutile, hein ? Le projet avorta. Les compagnons de fuite se retrouvèrent face à face, alors que Willy voulait dire quelque chose ... La surprise se lisait dans ses yeux alors que des reflets chauds illuminaient son visage. Les couleurs étaient apparues soudainement, leur origine était inconnue au petit groupe ... tout autant que l'enfer dont elles n'étaient que les prémices. Allen voulu se retourner, voir, mais déjà William sautait sur lui. Tout se passa à une vitesse phénoménale. À croire que le cerveau du geek s'était mis en mode veuille. Trop de programmes étaient ouverts. Système trop lent ! La force de l'apocalypse envoya le jeune homme valdinguer un peu plus loin. Les flammes de l'enfer l'avaient épargné, et tout ça grâce à la folie du mec qu'il avait embarqué dans toute cette merde. Vite, pris d'une énergie nouvelle, Allen reprit ses esprits et se releva, criant le nom de son sauveur et espérant en vain qu'il ne soit pas blessé. Que se passait-il à la fin ? Il y avait à peine quelques minutes, tout était si calme et silencieux ! Tout autour d’eux, les cendres, les flammes, les vapeurs bouillantes du lac … l’Enfer. Le feu enrobait de ses bras chaleureux l’entièreté de l’extérieur. Une œuvre des fondateurs ? C’était quoi leur problème, sérieusement !? Ce petit jeu avec les équipes ne les amusait plus ? Comme personne ne suivait leur règle, ils ont préféré tous les faire crever !? La panique laissa place à la colère. L’espoir de survie avait atteint le seuil du zéro absolu. Allen ne pouvait s’empêcher de penser que tout ce qu’il se passait à l’instant était certainement la faute des programmateurs de la fête. Qui d’autre ? « William ! T’es où, bordel de … » Il ne voyait pas la silhouette rampante dans l’herbe. Il ne voyait pas non plus où était Clarence d’ailleurs. Les doigts de sa main droite se fermaient dans le vide, à la recherche de quelque chose … Putain, sa brosse … Elle était toujours près du lac ! C’était complètement con, mais il la voulait. Il se sentait tellement nu, sans. Le jeune homme se devait d’aller la récupérer … S’il faisait vite, ça devrait aller. Elle ne devait pas être bien loin ! L’idiot qu’il était s’enfonça donc dans le brouillard naissant. La chaleur l’empêchait de respirer et ses cheveux imprégnés de sueur se plaquèrent contre son front. Allen se mit alors à quatre pattes lorsqu’il se pensa assez proche de l’endroit où il se trouvait un peu plus tôt et commença à chercher à tâtons la brosse à récurer, pris par l’énergie du désespoir. Sérieux, qu’est-ce qu’il foutait là ? Alors qu’il était en pleine quête, une nouvelle ombre s’était approchée de lui … Du coin de l’œil, heureusement, il la remarqua juste à temps pour encore rouler un peu plus loin. Il sentait qu’il venait d’éviter la mort, encore … Mais … qui ?
Non. Ça ne pouvait pas être le Slenderman ? |
| | | « century old rock wow » Clarence
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 33 • Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement) • AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste. • Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition. RP en cours : • Clarence joue à la belote par là.
Messages : 115 Inscrit le : 28/02/2011
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Sam 11 Mai 2013 - 14:42 | |
| ... Le monde avait basculé en dégradé de couleurs chaudes, chassant du ciel et des ombres le monochrome habituel de la nuit. Sans avoir pu faire un geste dans la direction des deux garçons, Clarence avait reculé d'un bond souple pour éviter les relents acides de la déflagration qui venait de secouer le lac. Ses sourcils se froncèrent tandis que ses yeux clairs cherchaient dans le pandémonium brûlant la source de cette catastrophe soudaine; en vain. Rien d'autre ne vint à son esprit pratique qu'une manigance quelconque des I. pour les tuer ou les faire réagir. Il avait beau ne pas connaître l'eau en si grande quantité, liquide rare et peu présent sur sa terre natale, il l'avait assez côtoyée au pensionnat pour savoir qu'elle ne pouvait pas prendre feu comme ça. De là à soupçonner le pouvoir d'un des participants d'en être à l'origine, il y avait une sacrée marge qu'il ne pouvait pas effacer. Les formes confuses de William et de son ami se dessinèrent contre le rouge du lac, et il s'élança instinctivement vers celui qui gisait dans l'herbe. Il le redressa brutalement d'une main dans l'urgence, l'éloigna autant que possible du brasier infatigable qui agitait l'onde. Il passa un regard soucieux sur sa blessure, regrettant de ne rien avoir pour la panser. Plus le temps passait, plus les chances de survie des participants diminuaient. Est-ce qu'ils avaient passé l'heure d'agir et qu'il était maintenant temps de mourir ? Il se rappela le sort qui l'avait pris par la gorge et l'avait empêché de parler dans la forêt. Il lâcha William, maintenant assez loin du feu pour ne plus s'en inquiéter. Il était blessé malgré tout, son bras dans un sale état; et l'autre... Un cri de mise en garde résonna creux dans sa poitrine quand une quatrième ombre s'invita sur la scène. Le jeune homme semblait heureusement s'en être aperçu et alla rouler loin d'elle dans un sursaut salvateur. La hache dans une main, Clarence se rapprocha du désordre près de la berge, se demandant vaguement pourquoi celui aux cheveux noirs y était retourné. Avait-il laissé tomber quelque chose ? En tout cas, cet inconnu ne semblait pas armé de bonnes intentions, et c'était suffisant pour ne pas le laisser approcher plus qu'il ne l'avait déjà fait. La chaleur indifférente contre sa peau qui avait vu mille et uns soleils brûlants se lever dans son enfance, Clarence se mit entre l'inconnu et l'ami de William, dont il ne distinguait pas entièrement les traits. Peu importait. A sa carrure, à sa façon de se tenir, il ne pensait pas le connaître. Ce n'était pas la silhouette allongée d'Heather ou celle plus petite de Kélian. Ce n'était ni Heather, ni Kélian. Ce n'était rien. La mention de ses deux amis affola un coin de son esprit, le feu ne l'aidant pas à considérer les choses de façon plus optimiste. Il pouvait sentir au loin, mêlé à l'eau qui bouillonnait, des senteurs de bois brûlé et une odeur plus âcre qu'il aurait reconnu entre mille. Il y avait un corps qui brûlait quelque part: il ne tenait pas plus que ça à savoir. Comme il tenait pas non plus à être précipité dans l'eau bouillante et être le prochain sur la liste, il focalisa son entière attention sur son adversaire. Et lança à l'idiot qui avait roulé dans l'herbe: « Va-t'en et retourne près de William. Il est blessé. »Il a besoin de toi. D'aide, n'importe. Ils avaient tous besoin d'aide. Les flammes se jouaient de lui contre le métal de la hache, comme un miroir renvoyant une image de l'enfer. Clarence songea qu'il aurait fallut de la pluie pour passer sur la cendre. Malheureusement, le ciel était dégagé. Beaucoup devaient déjà avoir fermé les yeux pour toujours. Les siens clignaient encore, attentifs. On continue. |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Sam 11 Mai 2013 - 20:21 | |
| T’es pas fait pour ça. Alors ferme les yeux et laisse couler. Plus de Courtney, plus de gamine tremblante, plus de trident pour lui déchirer la chair et plus d’odeur de terreur pour lui boucher le nez. Ralph chancela au détour d’un sentier. Se rattrapant à une branche, il porta une main à son flanc ; il avait oublié. Du sang, encore du sang. Baissant les yeux, il fronça les sourcils et se dit que ça s’arrêterait peut-être de couler s’il cessait de triturer la plaie toutes les cinq minutes. Ou s’il s’efforçait de trouver quelque chose pour compresser. Bah, tant pis. Et il ne sentait plus rien ; il était engourdi jusqu’au bout des doigts. La tête vide, une pulsation froide battant dans ses côtes, et une sensation profonde de délivrance. Maintenant c’est bon, il s’en fout. A tout laissé derrière lui, tout – et ils se débrouilleront, c’est leur problème. Promenons-nous dans les bois… Les chaînes ça sert à rien. Pendant que le loup n’y est pas… Les chaînes de toutes sortes. L’homme ne sert à rien. Il a l’odeur du sang dans la bouche. Dans la gueule. N’importe quoi. Clignant des yeux, le jeune homme déboucha sur une ouverture entre les arbres. Ah, tiens. Il tournait en rond, visiblement. Pour le sens de l’orientation, il faudra repasser, Ralph. L’amnésique lâcha un grondement contrarié. Le temple, c’était ce qu’il avait prévu. Il y en aurait eu plein, au temple. Il s’apprêtait à faire demi-tour quand l’odeur remonta jusqu’à ses narines. Ca baignait dans le sang et la mort. Le jeune homme entrouvrit les lèvres pour mieux en percevoir la vibrance. Son cœur fit un bond sauvage entre ses côtes et du rouge apparut aux périphéries de son champ de vision. Si le loup y était… Ca ne venait pas d’ici, mais de plus loin. Un claquement sec, de l’autre côté du lac, lui fit secouer la tête : il n’y voyait rien, ou presque, tout ce qu’il pouvait distinguer dans le lointain était de vagues silhouettes tremblotantes, ombres entre les ombres, insaisissables pour ses sens. Mais plus près. Le regard jaune accroché à la plaine capta les mouvements de deux ou trois silhouettes qui se dirigeaient vers le lac ; ce fut très bref, et puis l'enfer explosa. Bien que pas mal éloigné, Ralph fit tout de même un pas en arrière en réprimant un couinement de surprise : les flammes dansaient à la surface des eaux sombres comme sur une mer d'essence. Et elles gagnaient en hauteur, comme celles qui prenaient naissance dans les bois ; un tourbillon jaune et rouge dont il sentait le souffle même à cette distance. La vision du feu le fit hésiter. Ce n'était pas comme s'il avait envie d'aller faire un tour dans la fournaise - mais le gibier était là-bas, comme piégé par un feu dans les fourrés. D'autant plus que les flammes pourraient très bien gagner les arbres qui l'abritaient maintenant. Alors il ne pouvait pas rester là. De toute façon, il n'en avait pas envie. Et ce feu, il n'en avait pas grand-chose à faire ; pas plus que l'étincelle dansante entre ses doigts quand il allumait son briquet. Tout ce qui le poussait était l'élan en avant. Il faisait noir, et le jeune homme y voyait à peine. Cela n'empêchait pas ses jambes de courir et le reste de se jeter sur la première silhouette qui passait. Cela n'empêcha pas non plus cette dernière de le sentir venir, sans doute, et s'écarter au dernier moment, échappant au fil de la lame qui fouetta seulement les herbes avec un sifflement dépité. Ralph se redressa en clignant des yeux. Le ronflement de l'incendie brouillait ses perceptions auditives, et son rougeoiement découpait le monde en formes noires parsemées d'éclairs de feu, allumant des ombres là où il n'y avait personne. Quel bordel. Ralph repéra la silhouette qu'il avait manquée un peu plus tôt ; ils étaient tous deux trop près de la berge, et la chaleur des flammes qui lui léchait la joue était tout sauf agréable. Mais elle lui vidait la tête comme un balayage sur un tableau noir, elle l'empêchait de penser. Le monde n'était que mouvements - les flammes, l'herbe, le pensionnaire, décomposé en milliers de secondes. Ralph vit du coin de l'oeil une autre silhouette arriver. Prudent, il recula d'un pas, la machette à la main, tandis qu'elle allait s'interposer entre lui et sa proie. ... Ah tiens. Toute l'attention du jeune homme se concentra sur ce nouvel adversaire. Il était plus grand que lui. L'éclat d'un métal tranchant luisait dans sa main. Et le reste n'importait pas, car croiser son regard suffit à Ralph pour comprendre que l'homme qu'il avait en face de lui était dangereux. Il baissa légèrement la tête et un grondement lui échappa : ce n'était pas cela qui allait l'arrêter, cependant. Il resta un moment immobile, étonnamment calme, cherchant à trouver une faille chez son adversaire ; l'obscurité noyait ses sens de manière agaçante. Impossible de juger de cette manière : alors Ralph se rabattit sur les bonnes vieilles techniques. A savoir, se ruer en avant en visant l'estomac, tout en gardant l'éclat de la hache dans son champ de vision. C'aurait été bête de mourir maintenant. |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Sam 11 Mai 2013 - 20:21 | |
| Le membre ' Ralph' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | « century old rock wow » Clarence
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 33 • Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement) • AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste. • Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition. RP en cours : • Clarence joue à la belote par là.
Messages : 115 Inscrit le : 28/02/2011
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Sam 11 Mai 2013 - 20:26 | |
| - Spoiler:
THIS IS SPARTAAAAAA
|
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Sam 11 Mai 2013 - 20:26 | |
| Le membre ' Clarence' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 18 Juin 2013 - 22:34 | |
| Avance, avance, garde la tête contre le sol, et ne t’arrête sous aucun prétexte d’avancer. Les volutes de fumées âcres te perforeraient les poumons si tu osais relever la tête pour contempler le chaos qui s’étend tout autour de toi. Avance, avance, ne t’attarde pas sur la douleur, sur la sensation cuisante qui tenaille ton corps, non, contente-toi d’avancer. Insecte, pauvre, pathétique, inutile, insignifiant petit insecte. William rampe toujours, laisse son petit corps frétiller frénétiquement dans l’herbe qu’il devine en train de roussir, mais ce n’est pas comme si une meilleure options s’offrait à lui. Il doit fuir et se lever l’exposerait à une fumée qui serait bien plus nocive que les flammes elles-mêmes. Le monde rongé par l’enfer. Il papillonne des paupières, propulse son corps vers l’avant, fiche trop de poids sur son bras blessé et attend d’avoir l’impression de sentir la chaleur diminuer avant de relever la tête. Il entend des voix, qui semblent passer par-dessus sa tête comme des soupirs fantomatiques, des exclamations, peut-être. Le monde lui semble avoir passé en sourdine, s’être brouillé entièrement et ce n’est qu’après, une dizaine, une vingtaine de mouvements décousus visant à l’éloigner du lac qu’il consent à relever la tête. Le feu s’étend partout, illumine le moindre espace d’orangé et laisse dodeliner sa fumée meurtrière dans le ciel. Mary réprime un hoquet. Ils ne peuvent plus se cacher nulle part maintenant, n’est-ce pas ? Ou plutôt, leur illusion de trouver un endroit tranquille dans lequel attendre que les I. en terminent avec leurs machinations officieuses se voit réduite à néant. William accorde une brève pensée à Alea, restée derrière, à Wang toujours quelque part dans les bras, à cette tête brûlée blonde qui a tué ses chances de survie en les abandonnant. Juste une brève pensée, puis il recommence à avancer, dardant du regard les flammes environnante, cherchant ses compagnons, Allen, Clarence. Sa vision à ras du sol ne mène à rien de concluant et l’hybride à tôt fait de délaisser l’herbe chaude pour se relever sur ses deux jambes tremblantes. Le mouvement actionne un mouvement liquéfié contre son bras, sensation qui descend lentement jusqu’à son coude et lui arrache une inspiration aigue. N’y pense pas, n’y pense pas, n’y pense surtout pas. Il tourne sur lui-même, toujours cherchant, et c’est lorsqu’il s’oriente de nouveau vers l’étendue aqueuse enflammée qu’il les voit, plus près du lac, trop près. Déjà qu’il n’estime pas s’être suffisamment éloigné, eux semblent au bord de la combustion spontanée. Il croyait pourtant avoir éloigné Allen du lieu en le poussant. Pas suffisamment, pas suffisamment, et la surface miroitante de la hache dans la paume de Clarence sur laquelle jouent les flammes ne fait que prononcer la sensation. Il les compte, ne voit que deux silhouettes, aucune ne correspondant au profil de l’autre brun, de Allen. Non. Godammit, no ! Il rebrousse le chemin, tremblant sur ses deux jambes et hurle par-dessus le bordel : « ALLEN ! » Mais ses mots ont tôt fait de mourir dans sa gorge lorsqu’il voit la figure inconnue fondre sur la silhouette de Clarence. William devine la présence d’une arme. Personne n’oserait se heurter au colosse qu’est Clarence sans arme. William regarde la scène, les yeux écarquillés, impuissant. Fuir ou riposter, do or die. Il serre la raquette qu’il n’a jamais lâchée, se concentre sur le poids des roches restantes dans sa poche, cailloux obèses ayant probablement laissé des bleus sur son fessier. Do or die. Do or die ? Il n’a nulle part ou fuir de toute façon. Il actionne ses muscles et se rue, comme un idiot, vers la scène. Il ne sait pas trop comment il compte aider qui que ce soit, mais . . ., de toute manière, il trébuche, exposant son adresse de combattant aguerri, sur la forme abaissée de celui qu’il cherchait quelques secondes auparavant. Allen, trouvé. En espérant que l’autre de les attaque pas pendant qu’ils se trouvent à terre. - Spoiler:
Horriblement désolée du délai les gens. *^* Vraiment, vraiment, vraiment. Surtout pour une si piètre répondre qui n’apporte rien.
|
| | | Pensionnaire Allen Winters
+ Pseudo Hors-RP : DD (DarkD) • Pouvoir : Cyberpathie Messages : 1419 Inscrit le : 17/05/2007
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Lun 24 Juin 2013 - 20:04 | |
| C’était tout flou, brumeux, confus et secoué dans le crâne du geek. Après avoir roulé in extrémis, échappant ainsi avec l’élégance d’un tonneau à une mort certaine, la longue forme noire du véritable Slenderman apparue devant lui. Les yeux d’Allen passèrent de ses pieds jusqu’à sa tête si haut perchée, passant par la lame où se reflétaient les flammes de la grande rôtissoire. Oui, c’était le mot. Il avait réellement l’impression d’être un cochon que l’on mettait au four, docile, une pomme dans la bouche. Son agresseur n’avait pas de visage, ombre noire dans la brume, arme blanche en main. Des particules noires venaient se coller à son visage, se mélangeaient à la sueur poisseuse. Des larmes embuaient légèrement sa vision ; il mit la faute sur les cendres. Sa respiration, déjà mise à rude épreuve par ses roulades, tentait tant bien que mal de rechercher de l’oxygène. Plus que jamais, le jeune homme sentait le couteau de la Mort effleurer sa gorge. Ce sera bientôt ton tour. Bientôt. L’entité décolorée lui aboya quelques mots dont il ne comprit qu’un nom propre : William. Quoi, Willy ? Il n’était pas en sécurité plus loin ? Il n’était pas mort, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? Hein ? Rester allongé dans l’herbe à attendre qu’on vienne le découper façon kebab n’étant visiblement pas une bonne idée, Allen se décida à bouger. Plus vite il trouverait sa brosse (oui, l’idée n’avait jamais quitté son esprit un seul instant), plus vite il rejoindrait son compagnon d’infortune. A deux, l’Enfer serait sans doute plus rassurant. Le garçon activa ses souvenirs des cours de sport du collège, où son professeur en short serré et sifflet en bouche les obligeait à jouer aux petits soldats dans la boue. Jamais il n’aurait parié retrouver la même posture des années plus tard, autrement que pour fouiller sous son lit. Rampant, les brins de verdure chatouillant sa chair, Allen laissa Slenderman et son aura compétente à son combat inéluctable. En même temps, sa main tâtonnait le sol en quête de … Plastique. Le manche légèrement chaud collait un peu entre les doigts d’Allen. La chaleur commençait à faire fondre la matière … à ce rythme, son arme déjà inutile finirait par mériter la poubelle. Cependant, la brosse à récurer eut le don de calmer légèrement ses battements de cœur. Se tortillant comme lombric, le geek déretroussa son sweat au niveau de son bras gauche ; protégeant ainsi la main qui allait reprendre possession de son bien. Finalement, à présent il fallait retrouver William. Reprenant sa course, bougeant ses membres tel un gros lézard fatigué, Allen se remit à ramper dans la direction opposée à celle du lac. Il n’avait pas remarqué, entendu ou noté l’autre forme fluette et naine s’approchant. Embrassant le sol, au plus proche des insectes ses camarades dans la douleur, seul le bruitage d’un camembert jaune bouffant des pilules joue en boucle. La maladroite finit tout de même à faire preuve de présence en s’empêtrant les pieds dans les côtes du garçon. Etouffant un cri de surprise, Allen se tourna vers l’ombre qui n’était autre que celui qu’il cherchait ! Intérieurement soulagé par le fait qu’il semblait aller bien, il ne put réprimer un souffle de joie :
« Willy ! »
Sa voix enraillée par les particules de cendres tentait d’être le plus audible possible. Sa main chercha l’épaule de William pour la secouer légèrement, espérant que la chute ne l’avait pas assommé. Bien que la réponse ne puisse être que négative en vue de la situation, il ne put s’empêcher de continuer :
« Ça va ? T’es ok ? Faut qu’on se caa… »
Une quinte de toux empêcha Allen de finir sa phrase, prévisible cependant en vue du personnage.
« …casse ! »
Montrant la voie, le jeune homme reprit la route vers … il ne savait pas vraiment. Mais loin d’ici, en tout cas. |
| | | Explosion d'étoiles Nova Svanadóttir
+ Pseudo Hors-RP : Angie • Age : 30 • Pouvoir : Donner la sensation d'être brûlé vif. Miam. • AEA : Ský, un renard polaire ~ • Petit(e) ami(e) : HIV RP en cours : - Souvenirs indésirables (Corpse Party)
- Snake, blood & fire (Gecko) Messages : 121 Inscrit le : 24/05/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 25 Juin 2013 - 13:56 | |
| Comme si tout ce qui était déjà arrivé ne suffisait pas. Hoquetant, les poumons emplis de poussières, Nova tentait de reprendre sa respiraiton. Depuis quand les lac prenaient-ils feu ?! Elle savait que c'était devenu une mer de flammes - la chaleur était insupportable, trop violente pour provenir d'une quelconque illusion comme elle savait les provoquer. Même s'il y avait cet arrière gout amer de songes, elle savait que c'était la réalité. Sa blessure au crâne avait fini par coaguler, peu profronde. Elle parvint à la dissimuler avec ses épais cheveux, tandis qu'elle bravait stupidement la chaleur pour rejoindre Clarence. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, mais il semblait se faire attaquer. Autour de lui, les deux autres garçons semblaient s'enfuir ? Elle n'en était pas vraiment sure. Tout était encore confus, et son crâne était encore martelé par les pulsations de son sang. Elle avait peur, il fallait l'avouer. Mais elle ne savait pas si elle était effrayée par la mort qui se profilait pour Clarence, ou par la témérité qu'il lui faudrait pour intervenir. Ce n'était pas réellement dans ses intérêts de le laisser mourir, et puis, elle commençait à bien l'aimer. Mais sa marque à découvert, son crâne défoncé jouaient contre elle. Et cette chaleur...Elle allait la dévorer sur place si elle ne s'en échappait pas comme les deux autres. Non. Elle ne pouvait pas le laisser là, à la merci des flammes et de l'autre cinglé. Elle renifla de dégoût, et s'avança dans le dos de Ralph. Evidemment, ce n'était pas particulièrement loyal - mais elle n'en avait rien à foutre. L'honneur, la loyauté, toutes ces valeurs stupides qui poussaient ceux qui les prônaient à des actes plus stupides encore. Elle ne voulait pas qu'il meure. Et elle ne voulait pas plus mourir. L'autre n'était rien pour elle - bien que Clarence ne soit pas véritablement grand chose non plus, elle préfèrait s'attacher à ce qu'elle avait pensé percevoir de lui plutôt que de se retrouver sans aucun soutien. Helen était morte, mais elle n'aurait pas servi à grand chose de toute façon. Clarence, c'était différent. Il pouvait être utile. Il pouvait la sauver. Ils pouvaient peut être s'en sortir.
Elle avait pris sa décision, songea-t-elle. Pas forcément pour des nobles et belles raisons, mais c'était le résultat qui comptait, non ? Mais elle ne se sacrifierait pas, c'était hors de question. Si l'inconnu belliqueux se rendait compte de son attaque avant qu'elle puisse la porte, elle s'enfuierait. Les combats, songea-t-elle en empoignant sa batte de sa main forte, n'étaient pas vraiment son truc. Elle s'avança doucement vers l'homme, évitant de faire du bruit en s'étranglant avec les nuages de fumée, tandis qu'il s'approchait lui même de Clarence. Elle espérait qu'il ne la verrait pas, dans cet épais brouillard de poussières et de cendres, et qu'elle pourrait intervenir sans qu'un échange de regard ne la trahisse. Mais plus elle s'approchait de l'homme, plus ses sentiments étaient partagés - les deux autres étaient loin, elle pouvait toujours fuir avant qu'il n'arrive si jamais ils décidaient de se joindre au combat. Fuir. C'était son maître mot, apparemment. Toujours fuir. Ce n'était pas tant de la lâcheté que cet instinct de préservation qu'elle voulait chérir, qu'elle voulait protéger. Elle ne voulait pas mourir. Jamais. Jamais ? Pas maintenant, en tous cas. Sa poitrine se soulevait erratiquement, étouffée par la poussière et la chaleur. Sa gorge était encore plus nouée que d'habitude, mais elle leva quand même la batte, les mains assurées. Elle s'arrêta une fraction de seconde dans son mouvement, une fois la batte levée. Elle allait blesser quelqu'un. Elle allait faire du mal, physiquement, à quelqu'un d'autre. Avec son pouvoir, c'était tellement plus simple - elle ne le touchait pas. Elle le regardait, uniquement. Elle pouvait toujours prétendre qu'il échappait à son contrôle. Là... Elle ne pouvait pas. Elle serait responsable, quoi qu'il advienne.
Mais à un moment ou à un autre, il fallait bien prendre ses responsabilités.
Alors elle abattit le coup.
(j'attends une petite concertation avec Sköll avant de lancer les dés ♥) |
| | | Explosion d'étoiles Nova Svanadóttir
+ Pseudo Hors-RP : Angie • Age : 30 • Pouvoir : Donner la sensation d'être brûlé vif. Miam. • AEA : Ský, un renard polaire ~ • Petit(e) ami(e) : HIV RP en cours : - Souvenirs indésirables (Corpse Party)
- Snake, blood & fire (Gecko) Messages : 121 Inscrit le : 24/05/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 25 Juin 2013 - 20:18 | |
| NE MEURS PAS NOVAAAAAAAAA
Sa mère la coiffeuse de poneys...
Dernière édition par Nova Svanadóttir le Mar 25 Juin 2013 - 20:19, édité 1 fois |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 25 Juin 2013 - 20:18 | |
| Le membre ' Nova Svanadóttir' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 25 Juin 2013 - 22:59 | |
| Je suis à fond. Si il meurt...
Edit : Damn. La chance sourit aux imbéciles. Désolée Angie =/
Dernière édition par Ralph le Mar 25 Juin 2013 - 23:01, édité 1 fois |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Mar 25 Juin 2013 - 23:00 | |
| Le membre ' Ralph' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : -------------------------------- #4 'Dé Démoniaque' : |
| | | « century old rock wow » Clarence
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 33 • Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement) • AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste. • Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition. RP en cours : • Clarence joue à la belote par là.
Messages : 115 Inscrit le : 28/02/2011
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Jeu 27 Juin 2013 - 15:15 | |
| ... Mettre tout le monde à l'abri; les empêcher de trébucher sur les obstacles et de se faire attaquer par le premier venu. Tout en devant se garder soi-même intact, c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Clarence n'avait pas eu besoin de passer plus de quelques secondes à leurs côtés pour se rendre compte que William et son ami étaient dépassés par les évènements en plus de n'avoir aucunes aptitudes particulières: de vraies souris jetées dans la cage d'un chat affamé. Ils ne pouvaient pas – et ne devaient absolument pas – espérer changer quoi que ce soit. Il fallait qu'ils fuient et se cachent quelque part, c'était le seul moyen pour eux de survivre. Clarence ne pensait pas que la chance souriait aux abrutis et aux débutants: c'était un mythe stupide qui incitait à faire des choses tout aussi stupides. Hache à la main, fermement planté sur ses jambes, il savait qu'il pouvait gagner. Il savait aussi qu'il pouvait perdre. Le mouvement des flammes ne quittait sa vision périphérique et il voyait des ombres là où il n'y en avaient pas. Tout était réuni pour le distraire et lui faire perdre la main. Le nouvel arrivant tenait plus de l'animal que de l'homme dans sa manière de se déplacer. Il n'aurait pas dû être surpris de son coup frontal, il aurait dû pouvoir l'éviter. Un petit moment d'inattention et c'était la mort, on le lui avait assez répété dans sa vie. Clarence avait grandi quelque part où la vie était dure; puis dans un endroit où le moindre faux pas était sanctionné. Machine à tuer. Il n'aurait pas dû être la victime, jamais, c'était malheureusement concevable mais condamnable. S'il n'était pas capable de se protéger, il ne servait à rien. Et c'est cette vie que tu veux retrouver ?Plusieurs présences indésirables. Clarence se replia, mais trop tard; la lame l'entailla profondément et il retint une grimace non pas de douleur mais de colère. Le pied qu'il reposa plus loin sur l'herbe chancela légèrement. Il ne pouvait pas crier, il ne pouvait pas lancer cette injection. Pourtant, il aurait aimé. Il lui avait dit de rester là-bas, pas de le suivre ! C'était inconscient, c'était dangereux. Les sens perturbés, Clarence s'accorda trois secondes d'immobilité totale pour réfléchir. Le sang qui coulait de sa plaie l'inquiétait sans le faire souffrir. L'habitude. Mais c'était un point de concentration en moins, une faiblesse irréversible. Déjà ses chances de s'en sortir, et par là même d'aider les autres, s'étaient amoindries. Il y avait trop de choses à prendre en compte. Il sentait des présences sans les voir et il avait beau tourner la tête dans tous les sens, l'obscurité engloutissait la moitié des contours. Elle effaçait les silhouette et les fondaient dans un clair-obscur insupportable. Nova frappa. Le temps que Clarence songe à riposter, il était bien trop tard. Nouveaux paramètres, nouvelle situation, il fallait tout reprogrammer. Jusqu'au moindre pas. Jusqu'à la moindre erreur. Les deux garçons derrière, les deux devant, et... ? Il fallait tirer un rideau sur cette scène macabre pour de bon. |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Jeu 27 Juin 2013 - 23:44 | |
| L’animal pense-t-il ? Il n'en a pas besoin. Il n'en a pas besoin. Des mots qui ne lui appartenaient en rien tournaient dans le vide quelque part entre ses deux tempes. Ralph plongea en avant, griffes d'acier à découvert. Autour de lui, les ombres s'entrelaçaient et tremblotaient comme des fantômes, mêlant ce qui était vivant et ce qui ne l'était pas. Il ressentait des présences qui allaient et venait, mais ses yeux le trompaient. Tout n'était que traînées de flammes et d'ombres bleuâtres, que ce soit la plaine herbeuse dont il ne distinguait plus la limite avec le lac, que ce soient les corps des êtres vivants qui gravitaient dans son sillage, ou même ses propres pensées. Des mots inconnus ricochaient dans sa tête, et il sentait très fort qu'il frôlait la mort, là, à l'instant, en abaissant sa lame vers l'homme qui lui faisait face. Il était terriblement inconscient. Et pourtant, le fer glacé rencontra une résistance qu'il perça sans pitié et Ralph sentit l'odeur du sang lui envahir la gorge. Le souffle s'y bloqua et ses pupilles se dilatèrent tandis que son rythme cardiaque s'affolait comme un insecte pris au piège dans une toile. Tout était confus. La vue ne lui était plus utile depuis qu'il n'y avait plus que du rouge, des flammes, du noir dans son champ de vision. Le crépitement des flammes, seul, remplissait ses oreilles en écho au battement de son sang, l'odeur salée, nourrissant ses veines, la sensation douloureuse du manche collant à ses doigts. Soudain, tous sens déployés pour couvrir jusqu'à la folie qui avait envahi la berge, Ralph sentit clairement un être pensant surgir dans son dos. Les détails techniques ne lui parvinrent pas. Mauvaises intentions. Intentions meurtrières. Danger. Ralph ne pouvait pas savoir ce qui s'abattait dans son dos, mais que ce soit l'agresseur lui-même ou une quelconque arme, à courte ou longue portée, sa riposte était prête dès que le premier mouvement fut perçu. Il eut à peine le temps de se faire la réflexion amusée que c'était bien différent d'un état d'apathie permanent, puis son pouvoir frappa : il stoppa net l'objet qui s'abattait sur lui, puis le fit tournoyer vers l'arrière au mépris total des mains qui le retenaient. Le jeune homme entendit un craquement, plus sinistre que les innombrables voix crépitantes du feu, puis ses oreilles s'en désintéressèrent. Il jeta un regard en arrière en se redressant et entraperçu une silhouette, vacillant derrière la brume de chaleur. Il ne vit pas son arme, estima sa taille, puis rattrapa son premier adversaire des yeux. Pas dans le dos, Ralph. Le jeune homme fit un pas de côté, puis pivota pour avoir ses deux adversaires aux limites de son champ de vision. Rapidement, il chercha les deux autres du regard, mais l'obscurité et les contrastes les dissimulaient plus sûrement qu'un épais mur de pierre. Et pourtant il aurait mieux fait de s'en prendre à ceux-là. S'attaquer en priorité aux plus faibles du troupeau. Il avait déjà de la chance de sortir indemne des derniers coups. Concentre-toi. Ne reste pas là, bouge. Reste en mouvement. Le jeune homme cligna des yeux, puis fila avec une feinte rapide vers son premier adversaire, visant la main qui tenait la hache. Autant rester sur la même voie pour le moment. Et puis cette vapeur sanglante le rendait fou. |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Jeu 27 Juin 2013 - 23:44 | |
| Le membre ' Ralph' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | « century old rock wow » Clarence
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 33 • Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement) • AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste. • Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition. RP en cours : • Clarence joue à la belote par là.
Messages : 115 Inscrit le : 28/02/2011
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 28 Juin 2013 - 0:00 | |
| TU PAYERAS CA, BITCH. Je te le jure. |
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 28 Juin 2013 - 0:00 | |
| Le membre ' Clarence' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | ♣ This Mother-Infected Fairytale William Mary Hufflestring
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Dim 14 Juil 2013 - 1:53 | |
| « Ça va. Ça va. » Ce n’est pas tout à fait vrai, son bras lui fait un mal de chien, les cendres et la fumée lui brûlent les poumons et le monde se voile d’un halo de nouveaux arrivants meurtriers. La main d’Allen sur son épaule, bien qu’un tantinet rassurante, ne fait pas le poids contre tous ces désastres se succédant à la vitesse du son. Se relever avait été une mauvaise idée, à peine debout que ses yeux lui ont fait défaut, que les résidus des flammes sont venus obscurcir sa vision. Il rampe piteusement dans la direction qu’il sait opposée aux altercations, agréant muettement aux mots bourrins d’Allen. Ils doivent ‘se barrer’, s’éloigner le plus possible de cet enfer. Mais où aller, où se cacher ? Les flammes grimpantes projettent des ombres partout, la fumée danse tel un nœud coulant annonçant un trépas prochain. William porte sa main libre à sa bouche et couvre ses lèvres de sa manche, inspirant l’air qui se raréfie. « Clarence . . . », commence-t-il d’une voix enrouée, attrapant le visage d’Allen d’un revers de raquette de tennis pour le tourner vers le sien, pour imposer la gravité, pour bien lui faire comprendre. À côté de Clarence, ils ne sont que de minuscules insectes qu’on peut écraser entre un pouce et un index. Si le danger était bien réel dès le début de toute cette histoire, maintenant il se fait létal et imminent. L’hybride déglutit contre sa manche, laisse sa raquette heurter mollement le sol. « Il est . . . » Blessé. Mort. En danger. Il ne termine pas sa phrase, la laisse en suspens dans l’air toussotant sèchement. Un long regard se charge d’imposer les mots qu’il n’arrive à prononcer, conviant la terreur et la fatalité. Il ne sait pas jusqu’à quel point Clarence a été blessé, mais le simple fait qu’on ait pu abîmer le colosse lui glace le sang. Il voudrait l’aider, son précédent élan d’héroïsme mal-placé en est la preuve, mais sa chute contre le corps d’Allen est aussi la preuve qu’il ne servirait à rien. Pire, Clarence tenterait peut-être de le protéger et se causerait davantage de tort. Changement de fusil d’épaule. Nouveau type de ‘do’ dans le ‘do or die’ précédemment réfléchi. « Tu as raison . . . Il faut fuir. » Il tire sur la manche de son partenaire, accorde une pensée qui laisse son cœur se serrer au golem d’argent qu’ils laissent derrière et serre sa raquette comme si elle pouvait changer quelque chose. Puis, sans oser accorder un regard derrière lui, pour voir si Clarence a repris le dessus, si la troisième ombre était une alliée plutôt qu’une ennemie, il se met à ramper, il choisi la fuite. Et trouve un maigre réconfort dans le fait qu’Allen est toujours avec lui. Ils doivent se casser, hein ? Et se serrer les coudes. Ils ont laissé Wang filer, Alea derrière et Clarence face à une mort potentielle, mais . . . They are still alive, are they not ?LARVOMATON, BEGINS. |
| | | * Sadoman Wang Huan Yue
+ Pseudo Hors-RP : MCDM • Age : 29 • Pouvoir : Manipulation de la perception du temps • AEA : Une punaise fière et pleine de zèle • Petit(e) ami(e) : Courtney Lener. En tout cas, il aimerait bien. Messages : 74 Inscrit le : 14/07/2012
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 19 Juil 2013 - 1:42 | |
| « Ah… »Ralph avait un couteau, lui confia Emrys. Les mots étaient précipités, mordaient les uns dans les autres et avaient perdu leur sens. Wang convint du moins qu’il devait être terrible. Il convint du moins qu’il devait lui rendre justice. Ce devait être important. Ce garçon eût pu dire n’importe quoi d’autre : le Chinois n’avait ni la force ni l’imagination nécessaires pour distinguer plus de détails, mais ce qu’il savait il ne le savait que trop bien. Un sourire assombrit son visage et il leva le nez vers le ciel teinté de nuances marron et carmin et rehaussé d’un voile de fumée. Près de lui, une immense flaque de flamme s’élevait vers l’éther. Il ne pensait à rien alors qu’il avançait. Les secondes de répit durant lesquelles sa géhenne reculait pour laisser place à un abrutissement désenchanté se faisaient de plus en plus rares et toujours, brèves. Pas assez de temps pour se lancer à l’assaut de son cœur malade d’un ressentiment amer : les noms et les visages, les voix, les timbres se mélangeaient en une bouillie informe et brulée. Les cloques et la plaie ouverte de son genoux, dont le cliquetis régulier ponctuait sa marche, le distrayaient de ce genre de fadaises. Il n’avait aucune envie de mourir et pourtant, il mourrait quand même. Malgré tous ces kilomètres courus, tous ces amis rencontrés et aussitôt perdus. Il n’avait encore servi à rien –pas à aider Emrys, moins encore à rendre Courtney heureuse, pas à rendre une âme fière de ce qu’il était devenu. Un jour, tout était parti en fumée autour de lui. La terre baignée du soleil des belles heures de la journée avait un goût sec. Depuis lors, rien n’avait changé –il voyait le monde d’un peu plus haut, mais sa démarche était toujours aussi égoïste et chancelante. Ralph avait un couteau et sa vision s’étiolait plus à chaque seconde. Il faudrait vraiment désinfecter tout ça, nota-t-il. Mes mains… Ralph avait un couteau, répéta Emrys. Huan Yue eut envie de lui dire de se taire puisqu’il était mort –à cause de lui. Les silhouettes nimbées de fumée esquissaient une dance étrange et dangereuse devant lui. Incapable d’évaluer la distance. Incapable de calmer sa respiration lourde et sifflante. Incapable de lâcher des yeux cet imbécile qui avait fait trop de mal à un cœur trop précieux. Il ne voulait pas mourir et malgré tout, il se sentait doucement partir. A chaque goutte de sang. Il était terrifié et plus que tout, il aspirait à se terrer plus loin. La forme près de Ralph, l’autre forme blessée, les deux là-bas qui devaient être plus lointaines et qu’il ne reconnut pas. Un pincement lui déchira la poitrine alors que ce qu’il lui restait de raison lui hurlait de ne pas le faire. Mais elle était loin, elle ! Avec sa chemise, près des deux endormis ? Peut-être, ou peut-être lui avait-elle couru après entre les troncs calcinés. Il n’en eût pas juré. Et il s’en foutait royalement, parce que Ralph avait un putain de couteau et qu’il était là, devant lui, lui qui avait emporté C –qui déjà ? Le brun ne pensait plus, il avait trop mal. Sans se préoccuper de rien, il ferma le poing. Un flash rouge et blanc l’aveugla et en un instant, il sut qu’il fallait tout oublier et partir. C’était un gamin terrifié ; mais une rage sourde le poussait à frapper. « Rends-les ! »- Spoiler:
[SURPRISE ATTACK SUICIDE ! Wang va donc taper Ralphie-chou. C'est parti. Lancé de dés. Dites au-revoir, il aura bien bossé mon bébé chinois.8D]
|
| | | ~ Fondateurs ~ PnJ
+ Pseudo Hors-RP : / Messages : 271 Inscrit le : 13/04/2008
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 19 Juil 2013 - 1:42 | |
| Le membre ' Wang Huan Yue' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé Décisif' : -------------------------------- #2 'Dé Dégâts' : -------------------------------- #3 'Dé Dérobé' : |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: Squirrel Fray. Ven 19 Juil 2013 - 13:00 | |
| Fuck Wang et ses coups critiques. Allez Ralphy, tu peux le faire.
Edit : En fait non, tu peux pas. Espèce de naze.
Dernière édition par Ralph le Ven 19 Juil 2013 - 13:01, édité 2 fois |
| | |
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Squirrel Fray. | |
| |
| | | |
Page 1 sur 3 | Aller à la page : 1, 2, 3 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |