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 Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…

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Because Alice was a whore
Alea Miller
Alea Miller

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Féminin Pseudo Hors-RP : Loeva
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• Age : 29
• Pouvoir : Hocus Pocus
• AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire.
• Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre.

RP en cours :
- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
- FLIP THE TABLE (Ralph)
- La désobligeance[...] (Zack Fea)


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Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… _
MessageSujet: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 21 Déc 2011 - 7:04

Le 24 décembre, le soir,

Je fus prise d’une grande nostalgie.

C’est Noël, ou presque…chez moi, à l’extérieur nous fêtions toujours Noël le 24 décembre ; toute la famille arrivait dans l’après-midi, nous parlions, jouions à des jeux, parlions entre nous… Puis l’alcool ! La plupart des adultes prenaient quelques coups tandis que les plus jeunes et quelques adultes restaient à table pour discuter…à Minuit exactement, nous nous regroupions tous au salon, devant l’arbre décoré et nous procédions à un traditionnel échange organisé…

Ça m’avait toujours insupporté ! Pourtant…maintenant, là, seule… J’avais comme un pincement au cœur en me remémorant mes Noëls d’enfances, ceux-là et aussi celui-ci ; j’étais arrivée au manoir il y a six mois, c’est donc mon premier Noël en dehors de ma famille et je ne pouvais m’empêcher de penser à mon foyer…Que se passait-il, comment est ma famille sans moi ? Est-elle plongée dans le malaise de ma disparition où fête-t-elle comme d’ habitude ?

Je ne sais pas non plus laquelle des deux situations je préfère…
Et c’est dans cet état d’âme que je tombe gentiment endormie, dans ma chambre…


~*~

Le 25 décembre, au matin,

Même avant de complément m’éveiller, alors où mon esprit était encore bercé dans le douce abyme du sommeille…Je savais que quelque chose clochait. Je ressentais comme un inconfort, une espèce d’impression d’étourdissement. J’osais à peine ouvrir les yeux par peur de me retrouver avec un intense mal de tête.
Mais de rester ainsi n’est pas confortable non plus…Okay ! Je me lève !

J’ouvre les yeux…Surprise ; il n’y aucun autre mot qui puisse décrire mon état, devant mes yeux s’étend un immense plafond, je tourne la tête vers le coté pour percevoir, au loin, ce qui semble être des buffets. Un léger mouvement attire mon attention. Une jambe…Enfin, un corps étendu, je me redresse sur mes coudes pour observer, béante, la scène qui se déroule devant moi : Je suis dans la salle de Bal, celle-ci est remplie de gens chichement vêtus qui semble simplement se promener, le regard vide. Au sol j’aperçois plusieurs silhouettes…

Je tente de me relever, mais quelques choses semblent bloquer mes mouvements au niveau des reins et des hanches…

Je baisse la tête et je me vois. Enfin, je vois mon corps : ma poitrine serrée dans un corset étrange, mes jambes couvertes de dentelles et…L’espèce de cage…comme cela s’appelle déjà … Hum, vous savez, le truc que les dames portaient sous leur orbe pour élargir leur jupe…Ah oui ! Une crinoline!

Mais…pourquoi? Comment ? Tout un tas de questions et de pensées vienent s’entremêler dans ma tête.
Je dus me rouler sur le ventre pour réussir à me mettre debout, je chancelle en faisant quelques pas dans la salle de bal ; tout portait à dire que la fête était lancée…Il y avait une douce petite musique d’ambiance, des plats étaient disposés sur les buffets que j’avais aperçus, il y avait une très jolie fontaine à cocktail…

Et ces gens ! Un curieux personnage était passé à quelques centimètres de moi…Alors où Il était encore en train de s’approcher… à l’ instant où j’ai voulu lui adresser la parole, sa tête c est brusquement tournée vers moi et il m’a dévisagé avec de grands et effrayants yeux globuleux et malade et…*Burrrr*, enfin, il ne m’avait point lâché du regard avant d’être trop loin pour tourner sa tête davantage. Je me rends soudain compte que tout le monde porte des masques…je porte ma main à mon visage et découvre avec stupeur que moi aussi, j’en ai un…pourtant que je l’avais point sentit…J’essaye de l’enlever et découvre avec horreur que celui-ci est solidement collé à mon visage


Je déglutis et décida d’attendre de voir ce qui arriverait ensuite, pas question que je parle à l’un de ses étranges personnages! J’observe au loin de la pièce en espérant voir quelqu’un qui semble aussi chercher pour quelqu’un d’autre…

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Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… _
MessageSujet:    Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 21 Déc 2011 - 7:37

Citation :
24 décembre 2011

J’ai toujours fêté Noel en famille. Bien entendu, c’était parfois sur la route ou entre deux castings, mais au moins j’étais avec papa et maman. Où sont-ils maintenant ? J’espère qu’ils ne me cherchent pas trop et qu’ils pourront profiter de Noel. Je souhaite qu’ils s’amusent au moins ce jour-là et qu’ils profitent d’un jour de repos. Maintenant que je ne suis plus là, ils n’ont plus de raison de toujours courir à droite et à gauche. Ce n’est que maintenant que je me rends compte à quel point ils ont sacrifié tant de choses pour moi. Je regrette un peu, car maintenant que j’ai fait mon deuil d’être mannequin, je me rends compte à quel point c’était futile après tout. J’ai l’impression d’être passée par-dessus énormément de choses que j’aurais aimé vivre. Tous ces gens ici sont si différents, si intéressants. Si l’endroit est d’un ennui mortel, je suis contente d’avoir au moins tous ces gens gentils pour me tenir compagnie !

Justement, demain c’est le 25 décembre et c’est le jour de bal qu’ils ont organisé pour Noel ! J’ai hâte ! Ici, on n’a pas beaucoup d’évènements spéciaux, à ce que j’ai compris, et je suis vraiment contente de pouvoir m’amuser pour Noel. On pourra danser, chanter et rire. Je ne connais pas encore beaucoup de gens, mais j’ai espoir de me faire beaucoup d’amis ! J’ai trouvé une robe dans une pièce oubliée du pensionnat. Je crois qu’elle était blanche avant, mais avec le temps elle est devenue jaune. C’est pas trop grave, elle est longue et en dentelle avec une grande boucle rose dans le dos. J’ai hâte de la montrée aux autre.

Quand j’étais petite, il y avait un compte de fée.. Cendrillon ! Il y avait un bal et un prince. Ce serait chouette si je pouvais rencontrer mon prince demain.

Bonne nuit, petit journal ! ♥
Ella Russel

Que la fête commence...

Je m’étais endormie avec mon journal dans mes mains, et c’est avec ce dernier que je me suis aussi réveillée. Je battis tout d’abord des paupières puis, une fois que ma conscience fut légèrement éveillée, je sentis mes hanches me faire souffrir énormément. Mon lit n’était pas confortable, mais je n’avais jamais été autant courbaturée. Je grognai légèrement et ouvrit un œil, puis un autre. Je fus surprise par l’endroit où je me tenais. J’étais couchée sur le flanc droit et la première chose que je vis fut les pattes d’une table collée sur un mur. Surprise, je me levai sur mes coudes et jetai un œil par-dessus mon épaule. La surprise fut encore plus grande de découvrir pleins de corps par terre partout dans la salle de bal que je reconnaissais enfin. En un instant j’étais sur mes pieds, prête à ce que quelque chose d’encore plus étrange ne m’arrive.

C’est alors que je remarquai mon habillement. J’avais troqué le pyjama d’homme (le seul qu’elle ait trouvé au pensionnat !) que je mettais tous les soirs contre une robe. Cette dernière m’arrivait juste au dessus des genoux et semblait être principalement fait de crinoline. Le jupon était fait d’un fin mélange de vert et de turquoise et voletait à chacun de mes mouvements. Je remontai mon regard sur la boucle turquoise qui saignait ma taille, et le touchai de mes doigts pour m’assurer que tout ceci était bien réel. Je regardai vaguement mon corset vert qui m’allait comme un gant, puisque je venais de remarqué mes cheveux qui glissaient sur ma silhouette jusqu’à mes reins. Ils n’avaient jamais été aussi long et, abasourdie, je les ramenai à l’avant pour les toucher, les regarder puis les tirés. Les algues gluantes vertes dans mes cheveux fut ce qui me surprit le plus sur mon apparence. Je sentis les larmes me picoter les yeux. Qu’avait-on fait à mes si précieux cheveux ?

Je tenais toujours mon petit journal de cuir brun pâle dans ma main droite, sans trop m’en rendre compte, et je décidai de me lancer à l’assaut de la situation. Je voulais définitivement découvrir pourquoi j’étais ainsi vêtue, qui avait fait ça, mais surtout comment. Je marchai entre les corps endormis et ceux qui s’éveillaient, sans trop leur porté attention, regardant plutôt ceux qui étaient déjà éveillés et qui déambulaient sans grande enthousiasme. Pour ce qui était du bal amusant, c’était plutôt raté. Les gens ne semblaient pas s'amuser, leurs yeux étaient vides et aucun visage (bien qu’ils portaient tous d’étranges masques!) ne me disaient rien. Qui étaient-ils ?

Cela ne m’effleura pas l’esprit une seconde que je puisse porter un masque moi aussi…
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ZG -Zombie Gameuse
Holly Addison
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 21 Déc 2011 - 13:06

J'avais dormi tôt pour une fois, finalement j'avais décidé de pas aller au bal. Je ne sais pas, par flemme surement, mais sur le coup j'avais pas penser à me désinscrire. J'étais fatiguer et personne ne m'en voudra tellement, je me ferais pardonner en disant que j'avais mal à la tête mais c'est ce que je pensais à ce moment. Ce n'était qu'un bal et je n'avais pas de cavalier ni de robe, j'y serais surement aller en jean en mode touriste. J''aurais oser inviter personne et personne n'aurait voulu m'inviter à danser ( c'est ce que je pense, je ne suis pas une bombe atomique moi ), de toute façon je lui aurais dit non. Je hais les bals en quelque sorte, en tout cas souvent il ne s'y passe que de mauvaises choses.
Noël .. Je ne l'ais jamais fêter, en tout cas pas de mémoire. Alors ne pas le faire ce n'était pas dérangeant, ne pas fêter une chose qu'on n'as jamais fait c'est comme si sa n'existait pas. Selon les rumeurs, Noël c'est religieux et j'ais jamais aimer les trucs très religieux et croyant. Même si maintenant Noël n'est qu'une fête pour les enfants gâtées. Un truc pour se faire des cadeaux et bien manger, toute façon j'allais pas y aller, en tout cas je le pensais.




Et puis y a eu le réveil, il a sonné longtemps, un tintement de cloche résonant dans ma tête, jusqu’à que je voulus bien l'éteindre. Je me suis étirée, lentement, comme chaque matin. Je me suis dirigée lentement vers le miroir sans apercevoir les autres. Je me suis vue et puis j'ais crié surement par peur ou encore par surprise, le reflet, ce n'était pas moi. J'étais blanche comme neige et blonde, et puis je portais une robe. Pied nue je me suis mise à m’asseoir et frappe le sol avec mes mains, comme si sa allait changer quelque chose. Mais non, rien n'as changer.
J'ais tourner la tête, personne visiblement de mes colocataire endormi n'avait changer. A ce que je me souvienne parce que là j'aivais mal à la tête et je me souvenais pas de grand chose, je m'appele comment déjà ? C'est ce que je me demandais en plus. Je n'avais rien compris, même là je ne comprends toujours pas.
Je ne savais pas si c'était par instinct mais je me suis dirigée vers la salle de bal les pieds nues. Je dévisageais tout ceux me regardant bizarrement, ce que je faisais principalement c'était de chercher une personne dans la même situation que moi, une personne avec un masque mais je ne vis personne, je ne pouvais pas rebrousser chemin
par peur d'être la seule dans cette situation. Ensuite, je fus arriver.
Soudainement, la porte, la grande porte. Sa me faisait peur d'y entrer, c'est comme si quelque chose me repoussait cet endroit. J'ais pousser la porte, prenant un grand bol d'air frais. J'avais les yeux fermés, j'avais peur de les rouvrir et de retrouver ... Quelqu'un dans la même situation que moi. Puis je les ais ouvert et je me suis retrouver là, dans la grande salle de bal devenue moche par tant de terreur et de malheur concentré à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 21 Déc 2011 - 14:52

Ah, Noël... A vrai dire Adélaïde avait presque oublié la notion du temps, et n'avait pas vu la date affichée aux calendriers. Ouais, elle se rappelait. Après avoir passé six ans enfermée, ben Noël était une période à part. Là bas, personne ne s'offrait de cadeaux puisqu'il était impossible d'acheter quoi que ce soit. On leur faisait un repas plus cool de d'habitude, à la cafét...
Elle se souvenait.
L'année passée, elle et sa meilleure amie avaient tout organisé. Elles avaient regroupé la crème des étudiants, la crème de ceux qui voulaient s'éclater. Barricadés, bien faits, l'alcool avait été créé grâce au pouvoir de l'un d'eux, et la fête avait battu son plein. Quelques jours de repos avant que le nouvel an ne vienne rallumer cette flamme.
Le nombre d'élèves à avoir fini en colle à cause de ça était hallucinant. L'ambiance était au rendez vous dans chaque recoin de l'école... Même la salle de retenue !
Ouais, Adélaïde avait été clairement fière de son coup.

Mais ici, elle ne connaissait que trop peu de monde. Aurait-elle le temps de préparer un nouvel an bien arrosé ?
C'était sur cette pensée qu'elle s'endormait le 24 au soir, réfléchissant à tous les moyens d'égayer son séjour ici bas.

Elle avait le mérite d'avoir un lit confortable.
Alors pourquoi se réveillait-elle à même le sol ?
Ça lui rappelait cette fois les matelas gonflables : ceux sur lesquels tu t'endors à 20cm du sol et qui sont dégonflés au matin levé. Sauf qu'il n'y avait même plus de matelas, et elle tâtonnait à la recherche de sa montre ou de son téléphone... Sous sa main, rien qu'un sol froid et marbré.
C'est avec lassitude que sa main revenait lui passer dans les cheveux et....
Hé ? Qui lui avait fait une mauvaise blague ? Qui avait cru malin de lui couper les cheveux pendant son sommeil ? Très drôle... Elle ouvrit les yeux, et ne fut même dans l'incapacité de les frotter : un masque. Elle portait un masque. Rouge vif, sombre, sanguin.
Pire, elle fut frappée de stupeur et définitivement réveillée lorsqu'elle se rendit compte avec plusieurs secondes de latence la couleur de sa peau. Grise. Gris foncé. Et ses ongles du même rouge que.... Que la robe longue fendue qu'elle portait. Ainsi que les chaussures à talons dont ses pieds étaient affublés.

Comble de l'horreur, elle n'était pas seule dans la pièce, et si certains gisaient encore au sol, eux aussi affublés de tenues ravissantes, élégantes, qui généralement leur allaient comme un gant, d'autres étaient debout et regardaient d'un oeil curieux.

Le bal.
Putain de bal.

Adélaïde se leva enfin. Enfin, tant bien que mal. Son premier réflexe était d'essayer d'enlever ces chaussures du diable, quel calvaire ! Eh bien ceux-ci restaient fermement fixés à ses pieds. Poisse. Elle devait se rendre au bal. Elle était bizarrement juste en face de la porte qui y menait. Comme si les choses étaient bien faites. C'est à pas prudents qu'elle s'y rendit, d'un pas maladroit, presque mignon.
Oh. Un miroir.
Adélaïde se dévisagea. Bordel, c'est quoi ça ? Elle devait admettre qu'elle était vach'ment bonne, que son air de punk femme fatale était sympathique, mais... c'était pas elle, merde !
Très, très drôle. Ha.

A peine elle fut entrée, elle remarqua des cas qui lui semblaient similaires : Un masque, un air profondément paumé, bingo. La seconde chose que laquelle ses yeux verts vif se posèrent, ce fut la sorte de fontaine à cocktail. Génial, noyer son chagrin dans l'alcool, ça c'était une bonne idée. Peut être qu'elle marcherait mieux sur ses talons après quelque verres dans le nez...
Avoir l'air surpris ne menait à rien, et se demander ce qu'on fait là non plus : Peut être pensait-elle ça parce que son look lui plaisait bien, en tout cas maintenant qu'elle y était, pas question de revenir en arrière.
Ainsi, les minutes de stupeur étaient passées. Place à l'action. Comme quoi c'était pas si mal d'avoir été habitué au n'importe quoi des années durant...
Elle saluait alors d'un sourire provoquant, comme par réflexe, les quelques personnes présentes, et dont elle croisait le regard, avant de prendre un verre de... Aucune idée de ce que c'était, mais une gorgée de boisson lui apprit que c'était vachement bon.
Et vachement fort aussi. Mademoiselle a une bonne descente.

Elle profite des instants où la salle est encore relativement vide pour la détailler.
Puis elle tourne la tête vers la première personne non loin d'elle.

« Si c'était un cauchemar, les cocktails seraient pas aussi bons, hein ? »
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Wonderland's Obscene Psychopath
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• Pouvoir : Contrôler la température sanguine
• AEA : Une bestiole verte et visqueuse, vaguement inutile, quoique armée d'un poison fascinant !
• Petit(e) ami(e) : L'intemporalité stellaire. Cela te convient-il ?

RP en cours : Errances | Alicia Von Ludvig
L'être humain est bon, c'est la société qui le corrompt ? | Émile Watson
Rotten Depravation | Ekzael Ahnkïr
Lions des fils dorés. | Leia Sørensen
Tes croyances, j'en fais un autodafé | Antoine de Landerolt
Turn me up to fuck me right. | Aarne Kinnunen
Jouons à un jeu. | Zakuro Fea.

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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 21 Déc 2011 - 21:52

MASACARADE
- For we are solely a bunch of ugly liars dressed in diamonds to impress others. -



Le reflet de souvenirs tremblotants miroite doucereusement contre la paroi vitrée sur laquelle ma joue se voit fermement pressée. Nostalgie valsant au rythme des flocons que j’observe tomber du bord de la fenêtre de ma chambre. Neige rime, de là où je viens, de cette contrée hivernale où les trottoirs assistent à un tango de pieds cassés tous les ans, avec Noël. Temps festif que la majorité des gens associent à la famille, aux présents songés et à la joie. La société l’utilise comme fête commerciale, arborant ses couleurs capitalistes dans le but de s’enrichir, encore et toujours. Soupir. Des perceptions si différentes, subjectives et interchangeable. On en oublie presque que plusieurs croupissent dans les rues, le soir illuminé de Noël.

D’aussi loin que je me rappelle, Noël n’a jamais été un moment glorieux dans mon existence. Des pluies de présents sans signification ni valeur, chers et de qualité, déferlaient sur moi avec l’affluence de l’argent de mes géniteurs. Parfois, il y avait de grande fêtes familiales où je faisais tâche, aliéné jeune sans aucun autre gamin de son âge pour socialiser, tandis que d’autres années, je squattais notre grande demeure, seul avec ma vieille harpie adorée. Ces ans là étaient toujours les meilleurs, Carter mettait de la musique et la laissait embaumer la pièce, alors que nous dansions posément aux sons tintant des mélodies. Elle finissait toujours par m’offrir un présent, peu chérant, mais tout pensé. Souvent des livres renfermant le genre d’histoires bizarroïdes que j’appréciais, et apprécies toujours, tant. Je me sentais comme un vrai petit garçon, normal, chéri. Un brin trop curieux, trop destructeur, mais soit.

En grandissant, à l’académie, mes Noëls se voyaient abordés dans le silence, les yeux bleus de Lawrence me quittaient pour regagner le domaine de ses propres parents, alors que, moi, je préférais déambuler solitairement dans les rues, à la recherche d’autres âmes errantes, plutôt que d’aller voir les miens. Ce ne fut que lorsque j’emménageai dans mon propre appartement que je pus goûter aux buveries caractérisant Noël. Moi et Myra, ma voisine, tout aussi distante par rapport à sa famille que moi-même, nous étalions dans mon salon, bourbon et whisky en main. Le surlendemain, durant le boxing-day, Swan rentrait en rafale de son séjour festif dans sa patrie pour me tenir compagnie. Nous passions voir Carter, mangions et nous amusions d’un rien. Si humain comme comportement, si frais. Je chéris ces deux êtres plus que mon hilarité, plus que mon état de légèreté inconditionnel.

En tuant Samuel Gontrand, j’ai détruis cette valeur, poli la brillance de ses attaches humaines de sang. Je n’avais pas conscience, à l’instant où je posais l’acte, de me retirer le droit à ces bonheurs éphémères qui m’empourpraient le cœur de sentiments contraignants, volumineux et souvent agaçants. Quoique, maintenant, tout cela n’a aucune importance, je suis coincé ici, à l’intérieur des limites que défini le pensionnat. Prisonnier, inhumain. Damné par la convoitise d’une recherche trop poussée, trop égarée, de l’âme et ses résonnements. Je m’étais abaissé au niveau de Bone plutôt qu’élevé à celui de Chess. Je tachais, depuis mon entrée suintant d’hémoglobine, de rectifier cette erreur de tir. Je valais mieux, j’étais mieux et je patienterais l’éternité entière pour le prouver. D’un tir d’aile, me procurant cette drogue onirique qui alimentait Chess. Parfois j’oubliais m’être destitué de mon nom, du droit d’être simplement Kohaku, ces moments étranges où l’homme dominait l’hilarité, l’obsession. Des instants comme celui-ci où je tendais désespérément mes mains fictives vers mon but si près et loin à la fois. Je n’étais Chess qu’en partie, qu’à moitié, qu’au trois quart, quoique j’en dise. Plus unique, une parcelle de moi.

Être aux mains bleues, difformes, surdimensionnées, bariolées de tâches jaunâtres qui me retournaient l’estomac. Extrémités chantonnantes, inquiétantes. Chess aurait été au-dessus d’une telle malédiction, car il représentait tout, l’aliénation, la raison. Tout.

Mes mèches opalines collant à la vitre de la fenêtre, l’eau les imbibant passablement, je m’endormis doucement, ignorant l’éclairage diffus que répandait la console d’Augustin dans la pièce. Pays des rêves, pays des merveilles, demain serait le bal, demain serait Noël. Mon premier, mais probablement pas mon dernier, Noël en ces lieux tout aussi amers que sucrés.

Heh.

-

Mes paupières papillonnent, s’ouvrent à un décor qui ne s’apparente aucunement à celui de ma chambre partagée. Un plafond lointain, dans lequel trône un énorme lustre larmoyant répandant un éclairage agréablement sobre dans la salle. Je suis dans la pièce des danses et de la noblesse, l’effigie grotesque d’une tradition ancienne ; la salle de balle. Je ricane mentalement, chassant lentement toute trace de sommeil de mon esprit. Dans ma stupeur léthargique, la première chose qui me percute réellement est l’absence d’orée translucide se faufilant dans mon regard. Mes cheveux. Où sont-ils ? Le manoir ne m’a tout de même pas rendu chauve . . . J’accuse une brève panique, cligne plus fort des yeux.

Le second détail qui me percute est l’absence du chantonnement énervant, aberrant, de mes mains monstrueuses. Je bouge mes doigts, ou du moins les espèces de saucissons dégoutants les ayant remplacés et les sens s’écarter les uns des autres, sans exagérément se frôler. Ils sont bien là et ils me semblent normaux. J’esquisse mon premier sourire du jour, doux, soulagé. Ma motricité !

Je me relève d’un trait, passe une main distraite dans ma tignasse pour m’assurer n’être point chauve. Me demandant, avec une nonchalance fictive si je préférerais me voir affublé de membres musicaux plutôt que de me voir séparé de l’entièreté de ma chevelure cristalline. Blanc, la convergence de toutes les couleurs. Ma main butte contre un objet, doux, lisse, empli de particules dures. Je fige, momentanément.

Eh, what ?

Je tâtonne mon visage, découvre la texture de ce qui semble être une masque, fasciné. Le pensionnat frappe encore, je ricane. Cette fois, les manipulations tordues muant l’établissement semblent jouer en ma faveur. Après, avoir exhaustivement tracé les contours anguleux de l’arabesque texturée, dénotant des plumes qui me recouvre la partie supérieur du visage, je fiche mes mains, simples, jolies, familière, sous mes yeux. Jubilation. Extase.

Les ombres fantomatiques m’entourant, qui valsent et pointillent l’ambiance de leur manières victoriennes ne peuvent m’effrayer, je suis exalté. Mon rire fuse d’entre mes lèvres, soulagement infini, bordant un psychotisme gracieux, charmé. Je glisse mes mains, mes mains, sur la surface veloutée du canapé sur lequel je me voyais précédemment affalé, rejetant ma tête vers l’arrière, me perdant dans mon hilarité. Si bon, si bon de se sentir à nouveau à sa propre hauteur, si glorieux de se faire offrir un jeu en cadeau en ce jour saint ! Cobayes éplorés, inauguront tous ce jour masqué !

Bienvenue au bal, joyeux Noël !

Enfin, après avoir vérifié mon état, pris en compte ses tissus contraignants me recouvrant, je devrai remédier à leur état dans un avenir très prochain, je me laisse le loisir de faire vagabonder mes yeux. Un groupe affalé à divers endroits de la pièce, éparpillé tel les pièces d’un puzzle simple dorment et s’éveillent lentement. Rires. Que faisons-nous tous là, des insectes compactés dans un même endroit pour une joute théâtrale. Mais je planerai au-dessus d’eux, je volerai, car je suis . . .

Je suis . . .

Mes yeux écarquillent, mon sourire s’éteint, je m’extirpe du confort luxuriant du sofa, me dresse sur mes deux jambes en un équilibre vacillant. La joie des talons aiguilles. Bah. Mes pas claques contre le sol miroitant, annonçant ma présence, mon éveil à qui veut bien rejoindre la conscience. Le sol, un miroir, me dévoile mes nouveaux attraits, je m’efforce de ne point laisser l’hésitation embaumer mes pas. Mèches noirs me rappelant le pays du soleil levant, yeux félins dépourvus d’iris, et ce masque d’oiseau abracadabrant, bien différent du corbeau que la chère Alicia m’avait laissé entrevoir. Plus majestueux, plus irréel, un jaberwocky aux teintes sombres, violettes et bleues nuits.

Dopé par le manoir jusqu’à en oublier ce nom fictif auquel j’attache trop d’importance. Pourtant je sais qu’il existe, je sais qui je suis, mais je n’arrive point à me remémorer les quelques lettres . . . court assemblement.

Hmph.

Délaissant mon accoutrement des yeux, je relève la tête et remarque cette dame à la peau grise et matte qui plonge déjà son dévolu dans le buffet. Dans le punch. Je tique, grimace un sourire, à quoi bon m’inquiéter, je finirai bien par me souvenir du nom de ce personnage hilare auquel je m’identifie. Je m’approche de la dame, contemple sa jolie tenue vermeille et me saisi moi-même d’une coupe du liquide colorée.

Je m’empresse de l’avaler. Sucrée, lourd, alcoolisé. Eh bah, parti pour une nouvelle beuverie fatale cette année ! J’ai bien hâte de remarqué qui s’écroulera par terre le premier. Sourire, rire. Je vide ma coupe.

« C’est pour amadouer la foule. ».

Je réponds à la question que la femme non-loin de moi, que j’ai remarqué par sa position debout, parait avoir posé dans le vide. L’enfer. On m’a souvent comparé au diable par le passé, les artifices servent à amadouer. Sur ces mots, je fracasse ma coupe sur le rebord de la table. Moi et les convenances, je ne les ai jamais aimées. La vitre éclate et recouvre le sol, invisible contre le miroir, dangereuse. Heureusement, il n’y en a pas beaucoup, les coupes ne brille pas de leur grosseur.

Ces vêtements sont trop . . . chics. Manches longues, pantalons lisses. Fait chier. Je déchire les loques élégantes.

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Pensionnaire
Zack Fea
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Masculin Pseudo Hors-RP : Litchi
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• Age : 34
• Pouvoir : Je ne fais l'amour qu'aux maso. Paumes et doigts ayant l'improbable qualité de découper tout. Viande ou pas.
• AEA : Un canin argenté qui ne bave pas et ne remue pas la queue. Constamment colérique et déprimé, il répond au nom de Clad.
• Petit(e) ami(e) : L'intemporalité.

RP en cours : ~
O La désobligeance du loup. ~ Loeva
O Un brin de ménage ... ~ Blue
O Tranchez fin ... ~ 'Nyme.
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Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… _
MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeJeu 22 Déc 2011 - 3:27

Le matin se levait après moi, aujourd'hui.
Adossé contre le mur de mon dortoir, je regardais en silence se découper les premières lueur du soleil, ces dernières dessinant sur les objets présents dans la chambre des arabesques ensoleillées. Les jeux de lumières allaient et venaient, dans un incessant puzzle géant, créant autour de moi un univers particulièrement attrayant. Je découvrais les éclats de rire de l'astre solaire, résonnant sur les surfaces délimitées de la chambre. Autour de moi, les garçons dormaient encore, mais je devinais, aux formes délimitées sous leurs draps, qu'eux aussi avaient subis des transformations étranges.
Adepte des croyances où se manifestaient Kamis et esprits sacrés, j'avais toujours reçus de mes idées sur la religion nippone la certitude qu'il fallait croire aux interventions divines. J'avais constamment chercher à protéger les arbres, à nourrir les plantes, à bénir les animaux et à maudire quiconque se refusait d'accepter une religion. Je n'étais pas contre le chrétienté, puisqu'en parti protestant ; mon père étant de nationalité anglaise, et m'ayant transmis ses idées sur le Christ et la trinité. Je n'y voyais là qu'une intervention identique, bien que légèrement modifiée de mes propres croyances. Pour moi, il n'existait qu'un seul et même Être omnipotent, s'étant manifesté à plusieurs occasions, sous diverses formes, et/ou époque, et ainsi faisant naitre nombreuses religions. Pour moi, Dieu était ce même Satori dont parlait Buddha, ce dernier placé dans mon classement au même rang que Jésus. Pour cela, je ne parlais jamais de mes opinions mythologiques, par crainte de froisser quelqu'un.
Et justement, ce matin là, l'Être Originel avait jeté sur nous une bien étrange bénédiction. J'avais compris dès les premières secondes de mon réveil que ma difficulté à ma lever ne dépendait pas d'une certaine flemme de ma part, mais tout simplement d'un changement métabolique. Certes très léger, mais agissant sur mes mœurs de la même manière qu'une piqûre de moustique pourrait irriter n'importe quel individu. Une piqûre irritante, énervante, obsédante. J'avais rejeté loin de moi tout obstacle à ma nudité, et totalement dévêtu, avais profité du sommeil lourd de mes camarades pour aller jeter un coup d'oeil dans le miroir commun du dortoir. Translucide, ma peau avait été travaillée par un entrelacs de sillons veineux, aux nuances bleues/violets. Des veines qui ressortaient, courant sur tout l'élancement de ma silhouette, dans des motifs tribaux, arrachant un soulignement évident pour toutes les courbes de mon corps. J'avais glissé mes doigts sur mes pommettes, suivant subtilement les creusées veineuses près de mes yeux. L'éclat bleu de ces derniers, renforcés par la touches sombres des entrelacs en devenait vulgaire. Trop attirant, peut être. Je les écarquillais dans un accès de fureur. Bâtard. Je n'étais pas un japonais, pas un anglais. Aujourd'hui, c'était peut être mieux, je n'étais rien. Mes doigts se posèrent sur la surface vitrée, cherchant à consumer de mon regard la haine qui s'y lisait. Un mouvement sur ma droite me fit bondir loin de la glace ; je ne voulais pas passer pour un narcissique exhibitionniste. Le garçon ne s'était pas réveillé, mais je m'étais levé. Il n'étais pas encore demain. En fait, si j'avais fait attention, j'aurais vu que les veines étaient apparues un quart d'heure avant qu'il ne soit la date du Bal. Je ne pouvais plus me recoucher. Je m'habillais, me drapant des effets prévus. Sous-vêtement, haut blanc, slim translucide, et enfin Rangers haute, j'allais m'installer contre le mur, pour attendre le jour. Malgré moi, vraiment contre malgré, je m'endormais, pour une heure. Une heure qui fila entre mes paupières, comme une seconde. Je rouvrais les yeux, tendant devant moi des doigts toujours tracés par les veines. Cependant, nous étions désormais demain. Soit la date du Bal ; et la « bénédiction » était totalement assouvie. J'étirais un corps fourbu par la fatigue, et manquais de lâcher un cri répréhensible en sentant un poids inadmissible dans ma nuque. Mes cheveux avaient poussés. Très. Trop. Ils avaient dévorés plusieurs centimètres entre ma nuque et mes reins, plongeant continuellement dans ces mouvements de pointes ; et teintés en leurs extrémités de manière à ce que des reflets anthracites naissent des bouts blanchis. Je restais sidéré, portant à mon visage une main fatiguée. Le contact d'un bandeau sur mes yeux me surprit. Je reconnaissais l'objet, mais impossible de le sentir, sans le heurt de mes doigts. Je m'approchais du miroir : cachés, mes yeux brillaient sous les chaines alvéolées d'un bandeau de mailles. Qu'à cela ne tienne ; je jouerais un rôle de dominant sexuel, m'amusais-je silencieusement. Je cherchais à ôter le bandeau. Impossible. Qu'à cela ne tienne, bis, j'étais dominé par un bandeau. Mon soupir se mua en gémissement désespéré.

(…)

Ainsi adossé contre le mur, je regardais se réveiller lentement les garçons de ma chambrée. L'un, que je regardais depuis de nombreuses minutes, semblait posséder une jolie paire d'aile de papillon. Je n'étais pas fatigué, et n'avais presque pas dormi depuis la réalisation de la métamorphose ; ainsi, j'avais pu voir les effets apparus sur les métabolismes changés de mes camarades. Celui avec des ailes de papillon, par exemple. Il avait été étrange de se mémoriser son image de lui, se couchant, puis de sa silhouette actuelle, encore couchée sous les draps. Je m'imaginais sa réaction depuis plusieurs minutes, quand un réveil sonna. 6 heures. Deux garçons bondirent hors de leurs lit, réactifs, et certainement stressés, quand tout d'un coup, l'un d'eux s'effondra au sol. Il venait de se prendre, devant mes yeux hallucinés, les pieds dans une énorme queue réptilienne. J'explosais de rire tandis que lui hurlait de peur, et qu'ainsi, nous réveillions la totalité du dortoir. Ahurissement, cris de peur et fou rire angoissés se mêlèrent dans une cohorte de sensations. Au bout de quelques minutes, quand la compréhension générale dicta un minimum de bon sens aux garçons, tous commencèrent à s'admirer entre eux. Des critiques et commentaires me furent lancer quand à ma peau zebrée, et mes cheveux longs, j'étais cependant de ceux qui avaient subis les transformations les moins catastrophiques. Une chose était certaine, cependant. Et cette chose là faisait planer un étrange malaise. Bien que nous soyions ensemble depuis un certain temps, dans ce dortoir, il était impossible de dire le nom de telle ou telle personne. Pas que ce soit comme un tabou placé à la manière d'un blocage sur notre langue. Non. Nous devions réfléchir. Qui était-celui-là ? Oui, il me disait quelque chose, mais je ne savais plus son nom. Il fallait que je réfléchisse. Ce malaise fit doucement, mais irrévocablement quitter les lieux à tous. Me dirigeant vers la sortie, sans un mot, je caressais du bout des doigts ma peau plus veinée que jamais. Il me fallut peu de temps avant de comprendre que les illustres étrangers familiers partageant avec moi mon dortoir n'étaient pas les seuls à être touchés par cette malédiction du masque. Tout autour, affluant dans les couloirs, les élèves matinaux se révélaient eux aussi porteurs de masque. Je dévisageais des visages me disant quelque chose, cherchant ainsi à deviner qui se cachait sous tel ou tel visage transformé.
L'heure du déjeuner approchait, et légèrement perdu, je choisis au hasard une silhouette tentaculaire pour quémander la direction à prendre. Ma main se posa sur une de ses épaules dénudée, et avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, sous mes doigts, le fragile épiderme de la peau de ma pauvre victime explosait, cisaillé par mon pouvoir. Mes yeux s'écarquillèrent, tandis qu'un cri de stupeur, se transformant en gémissement de douleur s'échappait des lèvres d'une jeune fille à la peau rose fluo.
« Non mais ça ne va pas ?! Espèce de malade ! »
«… Je suis désolé . ».
Je l'étais. Je n'avais pas cherché à lui faire du mal. J'avais simplement voulu lui poser une question. Elle s'enfuit, sans demander son reste, laissant au sol des tâches rubicondes. Je la suivais des yeux, comme un fauve pourrait pister sa victime ensanglantée, mais dégouté de cette journée en perspective, je me mis à errer, cherchant la salle où je pourrais m'asseoir, manger, et noyer mon ennui dans un bol de thé. Amen.

(…)

Assis, je regardais, de la même façon que tous regardaient. Nous nous dévisagions, souriants, intimidés par la présence violente, voir violante de ces masques. Le mien était peut être plus discret que certains, dont le haut du visage étaient camouflés par des artifices plus immondes qu'autre chose. Je trempais mon pain dans un bol, un petit déjeuner à l'américaine ; chocolat chaud, et céréale, avec toast sucré. Les rires avaient emplis la salle. Etrangement.

(…)

L'heure du bal avait sonné. Tous s'étaient dirigés vers la salle des fête, dans un ensemble solennel et commun, plongeant ainsi une sorte d'inertie sur tous ; à la manière d'une autocratie revendiquée. Je gardais les mains dans les poches, refusant d'effleurer quiconque ; par crainte de verser inutilement le sang. Mes yeux bleus, abrités derrière les mailles alvéolés, survolaient la foule. Plus grand que nombre, je pouvais facilement contrôler ce qui se passait, sans dépasser pour autant, à la manière d'un géant. Restant concentré sur la fête qui débutait, je cherchais des yeux une espèce de normalité. J'avais besoin de comprendre pourquoi. Je tombais sur des visages normaux ; certains n'étaient ni déguisés, ni transformés, et ne portaient même pas de masque. Mes doigts sortirent de mes poches, et de nouveau, je caressais ma mâchoire, à la recherche de la cicatrice en forme de croix, qui familièrement, barrait ma joue gauche depuis mes treize ans.
Elle n'y était pas.
Un feulement de rage explosa hors de mes lèvres, et certaines personnes se retournèrent vers moi, surprises. Je les ignoraient, et déchirais une assiette en papier, distraitement, cette dernière tombée je en savais comment entre mes doigts. Traversant la foule, je me mêlais à l'euphorie, décidant d'être énervé contre le monde entier ce soir. Transformer un corps dans sa totalité comportait forcément éradiquer les anciennes composantes. Ma cicatrice formait ces anciennes composantes. Je n'avais désormais plus qu'une envie, retrouver rapidement mes cheveux plus courts et totalement de jais, ma peau lisse et légèrement plus sombre, et ma cicatrice. Elle était la preuve même que j'avais été, et que je serai. Il était hors de question que l'existence cède place à l'amusement. J'étais Rônin. Un nœud dans ma gorge m'étrangla l'idée de manger, et je me dirigeais vers le buffet, décidant de me saouler au thé vert. Excellente perspective en soit. Je commandais, et une fois ma boisson fumante entre les doigts, dirigeais mon regard vers la piste de danse. Certains dansaient, batifolant comme des papillons. J'étirais mes lèvres en un sourire moqueur. J'avais une envie presque violente de danser aussi. Malheureusement, pas le moindre volontaire en vue. Pas que j'ai eu la politesse de demander, en même temps. Mes yeux bleus se mirent à détailler les multiples couples, et je m'amusais de voir ces idylles naître, pour mieux mourir dans quelques jours. Les adolescents étaient stupides. L'amour n'existait pas. Il n'y avait que la passion. La haine et le désir. Deux pôles qui se complétaient. L'amour était aveugle, c'était un ensemble d'amitié et de douceur, qui n'avait rien de passionnel. La passion, c'était ce feu qui vous prenait aux tripes, vous tenait éveillé des nuits et des nuits, vous donnant envie de chialer parce que tout était possible avec l'autre, et que vous en aviez conscience. Vous pouviez le tuer comme vous pouviez le plaquer contre un mur et lui arracher des gémissements de plaisir. Le tuer ou le rendre heureux. Mort ou vie. La passion était un mot qui englobait deux choix, deux extrémités.
La musique se déchainait sur les esprits, plongeant tous les protagonistes dans une sorte de transe. Je regardais, admirant les lascifs mouvements de filles faisant la cour, et de garçons se laissant berner, ou bien, des danses défouloirs, des gens se déhanchant pour oublier, des gens se tordant entre les bras d'autres pour ressentir, de toutes les fibres de leurs corps. Je léchais le rebord de mon verre, anticipant l'arôme suave du thé, avant de céder à la tentation du goût, et d'avaler une énième gorgée me brûlant la langue.
Alors, qu'allais-je faire de cette soirée ?

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Mahaut de Clairlac
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Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… _
MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeVen 23 Déc 2011 - 0:34

Mahaut de Clairlac

    Une bouteille de champagne se vide petit à petit. Ce n'est pas de l'alcoolisme mais de la solitude, de la tristesse. Nous sommes le soir de Noël, le soir le plus réjouissant de l'année. Ô combien c'était une fête que Mahaut appréciait. Vous ne pouvez pas vous figurer ce qu'était cette célébration dans sa famille. Un festival de joie, de chaleur et de rires. On allumait de grandes bougies que l'on disposait dans tout le manoir, on décorait un gigantesque sapin de rubans dorés et rouges, on conviait tous les cousins à un grand dîner, et tous se retrouvaient autour d'une magnifique table. On racontait des contes de fées aux plus jeunes, on discutait de tout et de rien avec les plus vieux. Et le lendemain, autour de brioches tout juste sorties du four, on ouvrait des cadeaux emballés dans du tissu rouge et vert. C'était merveilleux. Et ça lui manque. Sa famille lui manque.
    D'habitude, elle supporte relativement bien le pensionnat. Elle a fini par digérer sa condition. Néanmoins, des bouffées d'angoisse ou des vagues de douleur la saisissent parfois, dans les situations difficiles ou à des dates symboliques. Noël en est une. A chaque fois que l'hiver vient, elle repense au bonheur de cette célébration, qu'elle compare à sa situation actuelle, et forcément vient la noirceur. D'où la bouteille de champagne, pour relever l'ambiance de la soirée du vingt-quatre. Mahaut monte dans le grenier pour la boire, au calme, en tortillant l'une de ses horribles mèches roses de son index droit -pourvu que cette couleur vulgaire disparaisse vite !
    Est-ce que sa famille pense encore à elle ? Ou alors a-t-elle digéré ? Peut-être n'en ont-ils plus rien à faire de la petite Mahaut, cette fille égarée il y a trois ans. Trois ans, c'est long. Un nouvel enfant est peut-être né dans la famille Clairlac, pour remplacer celui que l'on ne retrouve plus. Allez, encore un verre, belle Mahaut, et oublie tes souffrances. C'est vraiment une fête de merde, Noël. On célèbre la naissance d'un dieu qui n'existe pas. Franchement, s'il existait, ce pensionnat ne serait pas. Rien de tout cela ne serait. La jeune fille ne peut pas y croire. Allez, encore un autre verre. Les bulles du champagne la réconfortent un peu.
    La jeune femme se sent merdique, assise dans un vieux fauteuil miteux de ce pensionnat. Elle ira sans doute rejoindre sa chambre dans quelques heures pour la nuit, elle donnera son cadeau à Alan, fera des crêpes pour égayer la matinée des autres pensionnaires. Mais pour l'instant, elle est seule, dans son grenier, une bouteille de champagne à la main. Joyeux Noël.


Petra Traümer

    Certains pensionnaires parlent d'une petite soirée pour le réveillon. Mais Petra s'en fout. Elle se fout de tout. Elle avait espéré pouvoir, puisque Morgan a découvert la vérité et que sa vie n'est plus en danger, reprendre une vie normale, se mêler à la population locale, et donc avoir l'envie de se joindre à cette fête. Mais non, elle n'y arrive pas. Elle n'arrive pas à se socialiser, à redevenir une fille populaire et appréciée. Elle n'est plus que Petra-la-morte, celle que l'on n'a pas vu durant des siècles et que l'on a oublié, celle qu'on n'a jamais vraiment aimé. Les gens qu'elle a connu n'en ont rien à faire d'elle. Elle pourrait essayer de se lier d'amitié avec ceux arrivés récemment, mais elle n'ose pas, de peur d'être reprise dans le tourbillon des vices qui l'a déjà perdu une première fois. L'alcool, le sexe, la déchéance et l'absence de contrôle... Elle frissonne. Plus jamais. Les conséquences de sa connerie ont été trop lourdes pour qu'elle essaie à nouveau. Quelle chance elle a d'être encore vivante.
    Cependant, jamais elle ne le sera autant qu'avant... l'accident d'il y a deux ans.
    Petra, après avoir mangé un peu de pizza, se dirige donc vers la bibliothèque. Elle y passera toute la soirée, au coin d'une cheminée, avec un bon roman pour passer le temps. C'est fou comme elle a multiplié le nombre de ses lectures, ces derniers mois, elle qui passait ses nuits à faire la conne sur les toits du pensionnat avec trois grammes d'alcool dans le sang il n'y a pas si longtemps. Et ça lui manque un peu. Beaucoup. Deux ans sans boire, c'est énorme.


Chelsea Brown

    Lorsqu'elle s'est réveillée, le matin du vingt-quatre, Chelsea a halluciné. "LE PERE NOEL EXISTE ! ET IL EST PASSE UN JOUR TROP TÔT !" En effet se trouvait, au pied de son lit, un paquet blanc entouré d'un ruban de satin bleu, dans lequel se trouva une poudre enchantée qui, elle le comprit très vite, allait enchanter sa soirée et rendre Noël vraiment magique cette année, malgré la séquestration. Oh, elle avait redouté cette journée. Loin de ses amis, de son boyfriend - comment s'appelait-il déjà ? Marvin ? Maverick ? - et de sa clique de people qui lui donnent l'impression d'être importante, le réveillon aurait pu être abominable. Mais Santa Claus a amené un merveilleux cadeau à la moins sage des petites filles.
    Ses Noël avaient toujours été merdiques, durant son enfance. Sa mère lui donnait un bol de soupe pour le dîner "parce qu'il ne faut pas que tu grossisses, ma chérie", un peu de chocolat et des cadeaux cheaps et moches que son maigre salaire de caissière condamnait à choisir. Chelsea finissait la soirée bien souvent dans sa chambre, après avoir piqué les talons et le maquillage de sa maman pour jouer aux grandes. En grandissant, en s'émancipant, elle découvrit la joie de faire la fête avec ses amis, et plus de réveillon merdique avec Mama. Et la drogue, hahaha.
    Je vous laisse imaginer la suite de la journée féérique de la miss.


Joyeux Noël à vous toutes, mes chères créatures. Quel merveilleux cadeau vous attend.

Mahaut

    Mahaut se réveille, la tête lourde. Elle s'est bien endormie dans le grenier, non ? Ou alors, ivre, elle se serait perdue dans le pensionnat, et elle aurait atterrit... Où est-elle atterrie, d'ailleurs ? La jeune fille se relève doucement, péniblement, les membres engourdis. Elle se sent bizarre. Une bouteille de champagne a-t-elle autant d'effet ? Ses expériences précédentes nient cette théorie ; que s'est-il passé, alors ? Elle se frotte le crâne de sa main. Dieu qu'elle est pâle, cette petite main. Elle doit être malade, c'est sûrement cela. Un virus qu'on a dû lui transmettre, qui lui cause des douleurs dans le corps et qui l'affaiblit. Tout s'explique.
    Non. Dès qu'elle relève la tête, entend les cris et voit les visages perplexes, effarés des autres pensionnaires, elle comprend que quelque chose ne tourne pas correctement ici. Elle essaie de remettre en place les pièces du puzzle. Elle a bu du champagne, sans doute un peu trop. Elle a la gueule de bois et elle est malade. Elle a un trou noir sur ce qu'elle a fait durant la fin de la soirée : elle a dû venir ici, rejoindre ceux qui faisaient la fête. Et elle a dû mettre un masque, étant donné la sensation étrange qu'elle éprouve en passant sa main sur son visage. Mahaut s'approche donc d'une fenêtre dans le but de regarder son reflet.


    "..."

    Elle s'attendait à tout, sauf à cela. Elle est... toute blanche, comme un fantôme. Et toute petite, frêle, fragile. On dirait une jeune enfant leucémique, mais avec des cheveux, lisses et blancs. Et quelle est donc cette robe blanche qu'elle porte, que l'on croirait sortie du carnaval de Venise ? Que lui est-il arrivé ? Ce n'est pas elle, si ? A la stupéfaction succède l'horreur.

    "Aah !"

    Et Mahaut découvre sa nouvelle voix, caverneuse, rocailleuse, enrouée, grave et masculine.

    "Qu'est-ce que c'est que... ?"

    Elle balaye du regard la pièce, et comprend maintenant pourquoi tant de perplexité et d'effroi sur le visage de ses compagnons d'infortune. Ce ne sont pas leurs corps, ni leurs voix. Le pensionnat leur a aussi arraché cela.
    Certains sont déjà debout, courant, d'autres se lèvent lentement. Quelques uns dorment encore, comme cette jeune fille aux cheveux roses et à la longue robe noire, et ce jeune homme en charmant costume.
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Shikigami
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeVen 23 Déc 2011 - 3:33

Un sommeil... un profond sommeil... sans rêves... un sommeil non réparateur... comme s'il s'agissait d'un sommeil forcé... et pourtant non, il n'avait pas eu besoin de se forcer ce soir là. Pour un Shikigami la moyenne était non pas de dormir toutes les nuits mais un jour complet une fois par semaine. Et le grand moment de fatigue était survenu le fameux jour de l'année que les humains appelaient noël. Tradition qui venait de je ne sais plus trop ou et auquel il y attachait que très peut d'intérêt. Cette semaine-là avait été chargée, il avait passé la majeure partie de son temps à courir et à se figther avec son rival. Il trouvait que la semaine avait été rude, et pour temps ce qui allait lui arrivé après ce sommeil spécial n'était que le début de nouveaux problèmes. Le lieu de son choix pour dormir habituellement était au pied d'un arbre, sur l'herbe dans le parc... voir quand le temps était trop mauvais et que la pluie allait s'annoncer dans l'arbre lui-même. Mais ce n'était pas dans le parc qu'il se réveillerait cette fois-ci...

en prêtant un peu plus attention il s'agissait des exclamations de stupeurs... vraiment quels imbéciles avaient eu la bonne idée de faire tout s tapage non loin de l'endroit où il dormait... voila qui avait pour dont de le mettre de bien mauvaise humeur, et autant vous dire qu'une shikigami de mauvais n'est jamais de très bonne compagnie. Il en ouvrit ensuite les yeux. Sa vision était légèrement trouble, le ciel avait une drôle de couleur, ce n'était pas normal ça. Quand sa vue devint nette, il constata que c'était un plafond qu'il avait au-dessus de lui et en étant un peu plus attentif il constata que le sol était froid, plus dur et tout plat. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il n'était plus dehors mais dans une pièce du bâtiment. Comment était-il arrivé là, ca mystère mais il comptait bien résoudre ça. Il finit finalement par se redresser et découvrit la pièce. Il s'agit d'une qu'il n'avait encore jamais vu auparavant étrange... son regard se posa ensuite sur ce qui était à côté de lui. Il y avait des humains... pleins d'humains allongés sur le sol en tain de dormir, drôlement vêtu... voila qu'il avait l'impression d'être revenu quelques siècles en arrière dans son existence, il avait déjà vu ces genres de tenues. Certaines était déjà réveillé et paraissaient choqués d'autres ravis. Choses étranges portaient tous des masques sur le visage. Il y en avait d'autres encore mais cela étaient fantomatiques, des esprits ici ? il en avait entendu parler mais il ne les avait jamais vus. dommage entre esprits ils se seraient peuvent être entendus...

Il se frotta alors ensuite les yeux pour s'assurer qu'il était bien conscient. Mais quelque chose lui avait paru bizarre... Quand il regarda ses mains, il découvrit qu'elles étaient recouvertes de mitaines de cuir noir et que de la peau humaine recouvraient ses doigts auxquels ses griffes avaient disparu et a la place des ongles recouverts de vernis noir... que... que quoi ? de la peu humaine ? Non ce n'était pas possible ! pas à lui ! Il se releva très vite ensuite. et il découvrit en partie ses vêtements, il était habillé tout de noir de la tête aux pieds un t-shirt humain... un pantalon large humain avec une chaine... des énormes chaussures super lourdes... plus de queue dans le bas du dos... la panique commençait à le gagner... non il refusait d'y croire tant qu'il ne se serait pas vu entièrement ! Il chercha un miroir du regard, il fallait qu'il constante l'étendue des dégâts.

Il y en avait un occupé dans un coin de la pièce et un libre dans un autre coin. Il enjamba précautionneusement les corps à terre pour progresser en vue de l'objet de son désir. Il finit par atteindre son but et c'est avec une expression apeurée et déconfite qu'il vit enfin son miroir... Il était bel et bien habillé dans un style que les humains qualifiaient de gothique... toute la fourrure blanche,tigrée bleu qui lui parsemait le corps avait disparu et de la peau humaine faisait place le seul point positif c'est qu'il avait toujours la même carrure. Il s'approcha se plus près pour vois son visage... ses yeux avaient pris une couleur bleue électrique, ou des larmes de massacra noir coulaient, ses cheveux quant à eux avaient toujours la même coupe mais avaient pris une teinte châtain. Il n'avait plus d'oreilles félines sur le dessus de la tête mais des oreilles d'humaines sur les côtés, il y avait un point qui le laissait perplexe, c'était le fait qu'il ne portait pas de masque lui, en détaillant un peu plus près son visage il comprit pourquoi. Sur le pourtour de ce denier il y distinguait une grande et très fine cicatrice, comme si on lui avait greffé de la peau.


Il recula de quelque pas apeuré par son reflet ... non... ce n'était pas possible... il était devenu...

"...un humain... on m'a changé en être humain..."

Il resta sûr plaça quelque instant ayant porté la main à sa joue... toujours stupéfait par ce changement. Puis petit à petit ses sourcils se froncèrent. Ce n'était vraiment pas drôle, mais alors pas du tout la... si quelqu'un avait eu la bonne idée de jouer avec ses serfs de la sorte ce n'était mais alors vraiment pas le bon plan. Il émit alors un hurlement de rage avant de reporter de nouveau son attention sur son reflet

"NON !!!"

Il donna ensuite un violent coup de poing dans le miroir qui se brisa en plusieurs morceaux. sa voix non plus n'avait pas changé. Il se retourna et fit volte-face à toute l'assemblée,

"Quel est le petit malin qui s'amuse avec ce genre de ... de ... de bêtise !!! c'est vraiment pas drôle ! MAIS ALORS VRAIMENT PAS !!!!!

On pouvait lire dans son expression faciale toute la rage et tout le dégout qu'il pouvait ressentir.
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Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… _
MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeVen 23 Déc 2011 - 7:18

Christmas comme dans Christmas Pudding ? Comme dans Plum Pudding ?
Qu'est censé être Noël, sinon une attente infinie, indéfinie et définitivement vaine ?



Des cartes. Une myriade de cartes à jouer. Elles dégringolent, se bousculent, hurlent, crient, s'égosillent; mais on ne les entend pas. Elles sont là, silencieuses, simplement, sans raison. Autour du son tout est calme. Trop calme.

Et soudain, tout est différent.

Une douleur. Cette douleur. Un souvenir, un hiver, quelques flocons de neige. Silencieux. Indélébiles. Inexistants. Et une présence; la présence de celui qu'il n'a jamais revu. Et sa voix qui résonne dans sa tête, et sa voix qui circule dans son corps, et sa voix qui explose dans son coeur. Sa voix. Cette voix. Litanie dédaigneuse. Celle qui lui parle, d'un ton froid; froid comme la glace qui se forme près du cours d'eau du manoir anglais. Un ton glacial. Ce ton qui ne lui adresse que cinq mots. Tueurs. Menaçants. Durs. Froids :

« You are a special doll »
Ils le hantent, le terrorisent, le font pleurer. Les larmes coulent et gèlent sous la fraîcheur de la saison hivernale. Cadeau... empoisonné. S'il avait su qu'il ne reviendrait jamais, Courtesy n'aurait peut-être pas attendu son paternel à chaque Noël, revêtant ses plus chères dentelles, se parant de magnificence, d'un air fier et distingué, d'un masque qui n'a jamais été le sien.



Apparence pour la mascarade :
Spoiler:


Les yeux humectés de larmes, le jeune garçon s'éveille; sa gorge est emplie de sanglots retenus, ses longs cils sont collés les uns contres les autres, glacés. Il frisonne, il a froid. Son coeur bat la chamade alors qu'il tente en vain de déglutir. Les images oniriques s'estompent peu à peu, les couleurs se mélangeant jusqu'à devenir méconnaissables, indistinctes. Une perle argentée roule tout de même sur sa joue de porcelaine. Joyeux Noël.

Le sommeil s'envole, le laissant seul avec la solitude. Sa première nuit dans cet endroit étrange. Il grelotte. Il aimerait qu'on l'enserre dans une grande couverture duveteuse. Il se souvient du sourire apaisant du majordome intendant du manoir anglais et sourit faiblement à son tour; et pour la première fois de sa courte existence, il s'aperçoit qu'il ne peut ni visualiser son visage, ni mettre un nom sur cette personne qui fut présente pour lui depuis toujours. Sa gorge se serre plus encore. Il voudrait pleurer, se recroqueviller sur lui-même, mais il ne le peut pas. Personne n'est là pour l'aider ici. Personne ne viendra le consoler. Personne. Personne...

Son dos le fait souffrir. Sa joue droite repose sur une surface plane, dure, froide. Il ne peut s'empêcher de frissonner à nouveau. Alors qu'il passe lentement une main maladroite et endormie dans ses cheveux, celle-ci s'arrête net; il cesse complètement de respirer. Au lieu de rencontrer la douce cascade de boucles blondes, le jeune homme sent couler délicatement des cheveux beaucoup plus courts, masculins lui semble-t-il.

Ses yeux s'écarquillent alors. Il n'a plus froid. Il ne pense plus. Il oublie même de respirer. C'est impossible. Impossible. Quelques mèches bleu royal lui retombent devant les yeux. Il se tourne alors sur le dos et ne peut s'empêcher de fixer ses mains tremblantes. Elles sont minces, blanches, soignées, mais terriblement larges. Ce ne sont certainement pas les siennes.

Il se surprend néanmoins à penser qu'il doit être étonnement confortable de sentir une telle main, virile, chaude, caresser son visage d'ange.

Il passe ainsi, comme dans un doux rêve, la pulpe de l'index sur la courbe de sa mâchoire carrée avant de s'attarder sur ses lèvres charnues et de passer à l'arrête de son nez. Celui-ci est bien droit, contrairement à l'habitude et le jeune garçon en frémit de plaisir contre son gré. Il sent ensuite une douceur toute autre, comme une soie des plus délicates s'étendre. Il en épouse les contours du doigts avant de comprendre qu'il porte un masque.

Il ne se souvient plus exactement pourquoi il détestait cette impressionnante virilité il y a quelques instants, ni même de sa précédente figure.

Il accepte naturellement cette apparence qui n'est pas la sienne. La surprise passée, il s'amuse plutôt de cette situation hors du commun. Il se lève lestement, prenant appui sur ses coudes avant de replacer ce qui semble être un chapeau de feutre sombre sur sa tête. Altier. Gracieux. Deux longues plumes claires et le touché délicat des pétales d'une fleur. De la poche de l'intérieur du costume masculin, Courtesy sort une paire d'élégants gants blancs qu'il enfile religieusement avant de resserrer l'énorme jabot de dentelles blanches serti de perles qui trône sur son torse fier.

Il est homme. Il est vrai. Et il se surprend à ne pas détester ce visage. Un véritable prince de conte de fée.

Portant enfin attention aux alentours, le jeune homme remarque enfin qu'il n'est pas seul. Autour de lui, une panoplie de sentiments contraires sont lisibles dans les regards de tous. L'un s'amuse, l'autre se régale; l'un pleure, l'autre rugit. Non loin de lui il aperçoit une jeune femme à la peau grise conversant avec une créature pour le moins étrange. Encore plus près, une petite fille aux longs cheveux blancs s'observant dans le miroir depuis quelques minutes déjà. Près d'une autre surface réfléchissante, un jeune homme aux allures plutôt louches, jurant au milieu de tous ces costumes d'apparat.

Courtesy décide finalement de se diriger vers la fillette pour se contempler dans le miroir. En arrivant à sa hauteur, il ne peut que remarquer qu'elle est plus frêle encore qu'il ne le pensait et la jalouser pour une raison inconnue.

- Bonsoir mademoiselle, ou plutôt bonjour, je ne sais plus exactement. Auriez-vous la délicatesse de m'expliquer, si vous en avez le pouvoir bien entendu, la raison pour laquelle tout ce beau monde se trouve en cet endroit ?
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeLun 26 Déc 2011 - 4:30

Mascarade ~
« You are my Lady
I am your Servant
»

La neige envoutait les pensionnaires de sa présence fortuite, paraissant emmener avec elle plus qu’une simple fraicheur agaçante. Elle poussait en la direction du manoir des airs festifs et des parcelles d’espoir, motivait les prisonniers ennuyés à faire resplendir les couloirs sans fins de parures agréables. Même le jeune William tâchait de prendre part aux festivités, élargissant, par la même occasion, son cercle social grandissant. Les habitants du château avaient eu l’idée de préparer un grand bal de Noël, plus par soucis de plaisir que de besoin religieux. Dès l’instant où la nouvelle avait atteint son ouïe fine, Mary avait fait des pieds et des mains, abordé élégamment la populace, avec la ferme intention de se joindre aux organisateurs. Un bal, chic, charmant, comme il les aimait. L’idée de concrétiser ce genre de célébration répandait un sentiment chaleureux au sein du fils de riche, l’animant d’une sérénité particulièrement adorable et d’un entrain jamais vu depuis son arrivée au pensionnat. Un peu comme lorsqu’il jouait des pièces, récitait amiablement les répliques théâtrales de Molière. Un bal, la danse et les grands buffets, pour lui, tout ce décorum ne faisait que le rapprocher de sa réalité d’antan. Bientôt trois mois qu’il squattait l’enceinte du pensionnat, sautant d’épreuve en épreuve, de traumatisme en traumatisme. L’écho de sa nostalgie, de son désir incertain de rentrer chez lui, se voyait cimenté par la fondation de cette magique festivité suintant de noblesse. William tâcherait d’oublier sa condition malheureuse, tristesse qui se reflétait dans les confins des prunelles de plusieurs pensionnaires, en s’occupant l’esprit de détail musicaux. Un bal. Un bal !

Noël, avant la mort de sa mère, s’était toujours vu empreint de chaleur et de joie. Les larges familles, Hufflestring, Swanster, Charlesteer etc., se retrouvaient dans l’un des immenses manoirs de la parenté, sirotaient des cocktails et discutaient jovialement, dansant et s’armant de politesse vénérable. Les plus jeunes, adolescents et enfants, se ramassaient aux pieds soyeux de la jolie et mystérieuse Leïthyssia, sa mère, savourant la voix cristalline et les contes féériques qu’elle déversait sur eux. Au bout d’une heure ou deux, les plus âgés du groupe, c’est-à-dire, William lui-même et deux de ses cousins quittaient la petite foule pour prendre part à des conversations plus adaptées à leur âge. Au final, s’était généralement Lawrence qui animait la conversation, s’égarant sur des descriptions détaillés de ses expériences de vie, sur ses conquêtes et aventures diverses, tandis que Sacha, plus réservé, se contentait simplement d’écouter, s’assurant posément que William et Lawrence ne s’advenaient pas à s’adonner trop bruyamment à leur joute annuelle de sarcasmes. Oui, une entente familiale où Will n’avait jamais vraiment eu besoin de dissimuler sa langue de vipère.

Eh. Il n’aurait jamais cru que ces deux là auraient pu lui manquer, aurait pu laisser une sorte de vide que nuls autres ne pouvaient combler, pourtant, à l’instant, montant posément les escaliers menant vers les dortoirs, Mary aurait profondément apprécié pouvoir les voir, les entendre, les toucher. Dès la mort de sa génitrice, ce moment où les cloches de l’église protestante avait retentit sous le couverts de vitraux arc-en-ciel, tout avait changé. Il s’était mis à refusé catégoriquement de rencontrer sa famille élargie, négligeant d’accepter leur demande d’amitié facebook ou de répondre aux rares sms curieux de Lawrence. Sans sa mère le monde se voyait destitué de toute couleur, de toute saveur, plus rien n’avait vraiment d’importance. Un automate avançant selon les ordres lui étant dictés aurait semblé posséder davantage d’initiative que le jeune Hufflestring. Ses liens avec l’extérieur, suite à cet événement déplorable, marquant, ne pouvaient se décrire comme cordiaux, utilitaires et professionnels. Impersonnels. Aujourd’hui, pour un long moment, si ce n’était pas pour l’éternité, William regrettait presque de s’être couper de la sorte de son entourage, malgré que la perte de sa figure maternelle resterait toujours profondément ancrée dans la totalité de son être. Ses veines, ses muscles, ils se crispaient de douleur sous le poids incomparable que le deuil exercerait sur lui. Pourtant, il ne doutait point qu’elle aurait préféré le voir fleurir telle une jolie fleur plutôt que de flétrir dans le néant.

D’où le polissage, les plats préparés et la musique sélectionnée.

Le riche héritier pénétra dans l’enceinte de sa chambre, avisant la présence d’Alexander avec un sourire agréable. Humeur triste pimentée de joie. Son colocataire inspirait la bonne entente. Les deux garçons s’éparpillèrent dans de conversations banales qui, au fils de l’heure avançant, suite à ce que William ait nettement disposé le costume de son choix en prévision du bal sur le bout de son lit, s’éteignirent. Ils sombrèrent dans un sommeil plus léger qu’à l’ordinaire, bien que cette chambre prouverait toujours être une inquiétant traitresse. Les poulpes ne s’oubliaient pas en claquant des doigts. Hmm.

-

Bien que ses précédentes couches avaient toujours prouvées être plus confortables que son lit au manoir, William ne s’était jamais senti si courbaturé au réveil. Depuis quand son matelas était-il si droit, si solide ? Si lisse . . . ? Il ouvrit les yeux en un éclair, paranoïa créée par le château des horreurs le réveillant, poussant son corps en alerte rouge. Il n’était pas dans sa chambre. Son lit l’avait-il avalé et transporté autre part ? Il se redressa sur ses avant bras, une cascade lilas envahissant sa vision, brouillant le paysage l’entourant. Il l’écarta, léthargiquement, souhaitant d’abord se concentrer sur les lieux qui l’entouraient. Il n’avait pas mal, ce faisant son corps pouvait patienter un peu avant d’être inspecter. William pressentait que quelque chose clochait, mais ne souhaitait pas particulièrement découvrir de quoi il s’agissait dans l’immédiat. Accordant un regard circulaire à son entourage, le jeune noble reconnu la salle de bal sans peine, malgré les étranges personnages illusoires flottant tout autour, leurs auras fantomatiques fichant la chair de poule. Comment était-il arrivé ici ? Comment avait-il atterri dans cette reprise sans saveur de l’épopée d’Harry Potter et de Nick Quasi-Sans-Tête ? . . . Il se rappelait s’être assoupi, puis plus rien.

Que se passait-il ? Un autre manège exécrable, gracieuseté du pensionnat ?

À son grand soulagement, il n’était pas le seul coincé dans ce prédicament étrange, une foule de gens parsemaient le sol, des poupées vêtues de soie, de dentelle et d’or. William aurait été rassuré si les visages qui regardaient, tous aussi perdus que lui, dans toutes les directions, qui conversaient posément près du buffet . . . . qui éclataient des miroirs, lui auraient paru un brin familiers. Mais non. Une bande d’inconnus croupissaient et se réveillaient dans cette salle de bal devenue salle cauchemardesque. Damnation au parfum des cocktails du pensionnat.

Il refoula le choc, s’arma de cognition et tenta d’affronter la situation avec un esprit clair, ouvert. Comprendre ces lieux hantés ne pouvait être possible que si l’un considérait toutes les possibilités et acceptait l’impossible. Chose qui, au départ, avait prouvée être profondément difficile pour William. Heureusement, le jeune homme avait appris de ses expériences vécues au sein de l’endroit terrifiant et ne se montrait plus si obtus.

Ce fut probablement cette nouvelle largesse d’esprit qui lui permit d’intelliger le reflet qui se jeta à l’intérieur de ses iris, furtivement, maladroitement, mais avec la puissance d’une massue. Le reflet, le visage qui le regardait, de par l’intérieur des tuiles du plancher, n’était pas le sien. Il devait s’agir d’une vilaine blague, d’une distorsion de son homologue dans les tuiles, une machination grotesque du manoir.

De grandes ailes translucides, une soyeuse et fine chevelure d’un mauve très claire, des traits efféminés, anguleux, en partie dissimulés sous un masque enseveli sous une floraison vibrante. Tout ce qui lui restait ne se résumait qu’à ses iris améthyste, identiques à la veille. Le même regard d’oiseau de proie, scrutateur et analytique. Mis à part cela, il n’était plus William, plus Mary.

Non. Un clône de . . .

Il n’osait pas donner forme à la pensée.

Se relevant, il tituba d’un pas chancelant, espérant que la malédiction ayant performée des courbettes avec son apparence ne soit rattachée qu’au plancher. Il s’approcha du miroir le plus près, celui qu’un individu, sombre, gothique, à réduit en miette d’un coup bien placé et se saisi d’un des morceaux de verre.

Par pitié. Il implora la clémence d’un Dieu auquel il ne croyait point. Il aurait dû savoir que ses supplications tombaient dans l’oreille d’un sourd. Réel ou non, la famille I. se chargeait de bloquer le plus d’interférence possible, les manipulait tous comme de vulgaires rats de laboratoire.

« Non, non, non, non, non non non non non non non . . . ! »

L’envie de pleurer eut vite fait de le saisir, les larmes perlant sur ses cils exagérément longs, ses genoux percutèrent le sol dans une cacophonie mentale fracassante. Il se démantibulait de l’intérieur, souffrance et angoisse bien visible sur ses traits cristallins.

Sa Déesse, sa Suzeraine. . . Il en était devenu une copie presque parfaite, plus frêle, un grain de sable plus masculin. Lui qui s’efforçait de ne point y penser, le pensionnait lui jetait à la figure son plus grand malsaise, sa folie, cherchait à l’aliéné. Nul doute que toutes ses autres âmes empreintes de crainte et de perplexité étaient des gens s’étant eux même vu transformer. Holly nageait-elle dans la foule ? Qu’en était-il de Mahaut, d’Alea, d’Alexander et tous les autres ?

Une cascade féérique coulait le long de ses épaules, alors que défaitiste, il baissa la tête vers le sol, se laissant devenir l’objet de moqueries mentales, de faiblesse. Il se contenta de murmurer un mot, fatal et disgracieux, face du péché et de la dénaturation qui sommeillait en lui, que le pensionnat exploitait sans relâche . . .

Pourquoi avait-il fallu qu’elle mourût ?

« Mama . . . »

Il n’avait pas la force de paniquer, joie parmi l’horreur, mais ce ne fut quelques minutes plus tard, trop longues, cuisantes, qu’il reporta son regard inchangé, chargé d’interrogations et de désarroi, sur l’individu ayant démoli le miroir. Le morceau du dit objet qu’il a ramassé toujours serrée avec force entre ses petits doigts. Un moyen de défense, au-cas-où. Il s’adressa à l’autre jeune homme, d’un ton tremblotant, fragile, sa voix aux intonations aliens s’extirpant avec douceur de sa bouche.

« . . . dites-moi que j’ai les cheveux bruns . . . »

Je vous en supplie.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeLun 26 Déc 2011 - 15:42

Petra

    C'est cool, ici, le sol est lisse, il n'y a pas d'échardes. Se réveiller couverte d'échardes était déjà arrivé à Petra de multiples fois, en état d'ivresse ou tout simplement épuisée. Alors, lorsqu'elle émerge du sommeil et qu'elle sent le carrelage poli sous elle, elle sourit. Un petit sourire discret, vite effacé : pourquoi est-elle allongée sur du carrelage ? Elle ouvre les yeux : plafond très haut, lustres allumés, forte lumière qui jaillit des baies vitrés. Salle de bal. Pas la bibliothèque. Merde. Et puis pourquoi musique, pourquoi hurlements ? Les instincts de survie qu'elle a aiguisé durant son enfermement font leur effet ; en un quart de seconde, elle se lève. Et tombe.
    Petra, totalement sonnée, se relève, plus doucement, et essaie de comprendre pourquoi elle est tombée... Un coup d’œil à ses pieds lui annonce alors la présence de talons de quinze centimètres. Ah oui, forcément, quand on n'est pas au courant, ça fait mal. ... Comment diable a-t-elle pu se retrouver avec des talons aussi élevés, alors qu'elle avait décidé deux ans plus tôt de ne plus en mettre ? Et puis pourquoi tous ces cris, autour d'elle ? La jeune fille ne comprend pas vraiment.
    Elle fait quelques pas : elle n'a pas perdu l'habitude de marcher en talons, c'est magique. Mais elle frôle l'arrêt cardiaque en prenant conscience de la robe qu'elle porte. What the hell, les gens. Comment, alors qu'elle lisait un livre la veille en jean-basket, elle peut se retrouver le matin du 25 vêtue d'une robe à panier noire, avec des dentelles noires qui bordent tout son décolleté vertigineux. En balayant des yeux la salle, Mahaut comprend mieux l'hystérie générale. Tout le monde semble avoir été victime de cette sorcellerie maudite.
    Inquiète, elle trottine jusqu'à une fenêtre pour regarder son reflet. La robe et les talons n'étaient rien par rapport à ce qu'elle découvre. Outre le masque de dentelle noire et le visage asiatique qui est devenu le sien, elle découvre avec horreur ses cheveux.
    Rose. Le rose Petra qu'elle portait il y a deux ans, avant qu'elle ne remette tout en question et qu'elle change radicalement de mode de vie. Le rose tâché d'alcool, de clope et parfois d'un liquide blanchâtre que nous n'allons pas nommer. Oh la la, la merde. Envie de gerber. Si c'est une plaisanterie des I, c'est d'un très mauvais goût. Pourquoi elle, et pourquoi le rose, merde, non non non, c'est horrible.
    Elle a envie de pleurer, mais elle se retient. Un peu de dignité, voyons. Dans ce genre de situation, mieux vaut garder son calme ; elle a déjà vu pire, n'est-ce pas ? Petra s'approche donc d'un homme aux cheveux noirs et aux vêtements relativement normaux, qui semble calme, mais il éclate soudainement en hurlant. Okay, non, pas lui.
    Un peu fébrilement, elle se dirige vers le buffet. Un peu de nourriture ne lui ferait pas de mal pour tenir le choc. Et elle y trouvera peut-être quelqu'un d'un peu raisonnable face à la crise actuelle. Elle enjambe le corps d'un jeune homme aux cheveux châtain tirant sur le roux, endormi au sol, ronflant assez bruyamment. Il y a une sorte de fille toute grise, vêtue de rouge, qui boit un cocktail, à côté du buffet.
    Tout en se servant un verre de jus de pomme, Petra demande à Adélaïde :


    "Vous avez une idée de ce qui se passe ?"


Mahaut

    Oh, cette voix, cette voix ignoble. Mahaut n'avait pas une voix particulièrement époustouflante, mais elle l'aimait. C'était la sienne, plutôt douce, un peu grave, assez chaude et qui partait facilement dans les aigus lorsqu'elle paniquait. Là, qu'a-t-elle ? Celle d'un chanteur de métal hard qui aurait attrapé la bronchite. Ce n'est pas elle. Qu'y a-t-il de commun, désormais, entre celle qu'elle est réellement et celle qu'elle est désormais ? Son corps était une composante essentielle de sa vie. Son corps, c'était le sport, sa motivation essentielle. C'était aussi sa façon de s'exprimer, de montrer aux autres qu'elle est une fille classe, élégante, raffinée. C'était la meilleure méthode trouvée pour conserver de la compagnie ; Alan ne serait sans doute pas sortie avec la bourgeoise qu'elle est, si jamais elle avait été banale. Son corps, c'était aussi son lien avec le monde normal, celui hors du pensionnat. Et on l'a arraché. Que lui reste-t-il ? Elle a sérieusement envie de pleurer.
    Mahaut déteste pleurer en public, mais de toute façon, personne ne la reconnaîtra, non ? Alors ses saletés de grosses billes bleues peuvent bien fondre en larmes, on ne fera peut-être pas le lien avec sa véritable personne. La jeune femme s'apprêta à céder à son désir, quand une voix charmante l'interpella.


    - Bonsoir mademoiselle, ou plutôt bonjour, je ne sais plus exactement. Auriez-vous la délicatesse de m'expliquer, si vous en avez le pouvoir bien entendu, la raison pour laquelle tout ce beau monde se trouve en cet endroit ?

    La jeune fille retourne son petit corps et contemple cet être mystérieux. Il est beau, c'est frappant. Le visage couvert d'un masque, comme tous : il est aussi victime de cette horreur de Noël. Toutefois il est chanceux : quel qu'il fut auparavant, il a une apparence très agréable. Un grand homme - encore que Mahaut n'est pas sûre qu'il soit grand, c'est juste elle qui est devenue minuscule - aux cheveux bleutés - qui auraient pu être laids mais qui sont assez élégants, ça lui donne un côté "grand bleu ténébreux" - et fort bien habillé.
    Au bout de quelques secondes, la miss se ressaisit. Il lui a posé une question, il a l'air censé et surtout il est calme. C'est sur les gens sérieux qu'il faut miser dans ce genre de situation.


    "Je n'en ai strictement aucune idée, j'étais dans le grenier."

    Oh, que c'est immonde, horrible, exécrable, cette voix. Elle ne va même pas avec le petit corps délicat et frêle qui est le sien. Et ça y est, les larmes commencent à percer et à apparaître en perles au coin des yeux de Mahaut. Que va-t-on penser d'elle, que va-t-on penser de cette voix ?
    Implorante, désespérée, elle demande naïvement à l'inconnu :


    "Trouvez une solution, s'il vous plait.... Je ne veux pas rester ainsi."
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 1:58

Un brouillard de songes entourait tout ce qu’elle était. Un brouillard constant et dense. Percé que par des lumières et des souvenirs lointains. Enchevêtrés entre les pas des caribous, le hurlement des loups, le souffle de la neige, constant, constant entre ses oreilles pâles. Le souffle glacé de la neige semble l’ensevelir entre ses mains douces. Odin, viens-tu me délivrer ? Odin, sauve-moi de cet endroit. Ramène-moi auprès de mes Sœurs. Mais rien. Rien de plus qu’un murmure, que cette voix autrefois si puissante. Combien de lunes avait-elle vues depuis son arrivée ? Combien étaient-elles défilées sans qu’elle ne rencontre quiconque. Quiconque qui aurait pu l’aider à s’en sortir, Étoile perdue qu’elle était. Étoile perdue, Aurore abattue. Rien de plus qu’un souvenir flou de ce qu’elle était alors. Ses cheveux glissent sur son visage. Ses yeux se plissent. Des mots. Rien de plus que des mots qui virevoltent dans les airs. Des sons et intonations incompréhensibles, des intonations que malgré ses jours ici, brefs, sans vie et fades, elle avait peine à capter toutes les variantes. Tout est si différent. Pourquoi est-elle ici ? Pourquoi ces voix sortent des songes étranges, de la noirceur de son esprit ? Se réveillerait-elle un jour de ce cauchemar infernal ? Elle avait espéré, douce bévue, que ce réveil mettrait fin à cette chimère constante. Et qu’en était-il ? À nouveau, elle est ici. Enfermée entre ces murs colorés, entre ces voix. Ces voix… Arriverait-elle un jour à s’y habituer, à comprendre qui que ce soit, un seul mot ? Un seul pourrait la sortir de ce mal, mais quand viendrait-il en aide à la Valkyrie déchue qu’elle était ?

Balivernes.

Jamais personne ne viendrait.

Jamais. Elle serait ici pour le reste de sa vie. Tout cela. C’est tout ce qu’elle avait pu comprendre des airs des gens autour d’elle. De tous ceux qui l’entouraient et de leur air. Pourquoi ne peut-elle comprendre un mot de ce qu’ils disent ? Leur visage parlait pourtant autant que leurs paroles. Ses yeux s’ouvrent enfin sur ce monde étrange, sous les paroles accablées des gens qui l’entourent. Elle regarde. Lève la tête. Puis, son regard se pose par terre – le reflet. Le plancher, aussi clair que l’eau d’un ruisseau, renvoie son reflet. Elle sursaute, une bouffée d’air s’échappant de ses lèvres, succédané d’une exclamation de surprise. Encore ne s’est-elle pas habituée à cette parole arrachée. Elle fixe ses yeux un long moment. Le sol est froid, son apparence changée. Elle ne peut rien y comprendre. Tout ce qu’elle sait, cette certitude, c’est qu’elle n’est plus la même. N’est-elle pas une Valkyrie ? N’est-elle pas cette brave guerrière du Ciel ? Et son nom ? Son nom… Signifiant l’armure, signifiant la meilleure des protections… Pourquoi ne lui revenait-il pas à l’esprit ? Pourquoi ses cheveux reluisaient ainsi ? Quel était ce tissu qu’elle arborait ? Et cette chose recouvrant son visage… Un loup. S’était-elle transformée en cet animal blanchâtre auquel le hurlement apportait le respect des proies qui s’y frôlaient ?

Qu’en est-il de tout le reste ?

Elle place ses mains devant son visage, les inspecte. Elle semble pourtant encore bien humaine. De sa main droite, elle frôle le masque, ses extrémités, tente de le retirer – sans aucun effet. Et les voix continuent. Les voix. Elle relève la tête. Remarque ces gens. Remarque leur apparence. Qui sont-ils ? Un frisson passe son corps. Le froid. Le froid est disparu. Elle ne tremble plus. Qu’est-ce que tout cela signifie ? Son instinct lui dicte de se défendre. Son instinct puissant la prend, elle regarde autour d’elle et se relève. Sa lance. Elle tourne sur elle-même, pieds nus sur le plancher exceptionnellement plus froid que son corps jadis toujours pris d’un froid Sibérien. Sa lance avait disparu. Paniquée, elle regarde autour, recule. Le tissu différent qu’elle arborait dérangeait ses mouvements.

Elle est prisonnière d’un nouveau rêve empoisonné.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 10:52

La salle s'emplissait peu à peu. Elle s'emplissait sur différents plans. Le plan du nombre de personnes. Ceux qui se réveillaient à même le sol, ceux qui entraient... Aussi elle s'emplissait de frustration, de colère, d'angoisse et le tout lié par la surprise commune. Fatalement, nombreuses étaient les victimes du Pensionnat à se réveiller dans une condition similaire à la sienne.
Adélaïde les regardait, un grain amusée, mais elle n'avait pas de raison de se moquer, elle était dans la même merde qu'eux. Bon, peut-être un peu moins parce que certains se réveillaient avec une face vraiment gratinée... Mais peut-être aussi que c'était leur face habituelle, à ces « certains ».
Mieux valait ne rien dire, on pourrait se vexer.

La jeune femme à la peau grise n'avait pas été la seule à profiter des cocktails offerts par la maison. Aussi celui qui l'avait rejoint répondait à sa question qui n'en était pas vraiment une.
Il avait probablement raison. Ou bien c'était juste le propre d'une fête luxueuse, que de proposer des mets tout aussi luxueux. Mais bon, l'existence même de cette fête était bien douteuse.
Cling, un verre cassé.

« Pas très sympa pour ceux qui sont encore par terre. »

Commenta-t-elle. Puis elle haussait un sourcil en observant celui qui lui avait répondu déchirer ses vêtements, après avoir brisé son verre. Ben pourquoi pas, hein, il faisait ce qu'il voulait.

Non loin de là un type à l'air gothique rageait. Mieux valait le laisser dans son coin, il risquait de faire des dommages. C'était parfaitement le genre de comportement qui amusait Adélaïde. Quoi que disent ces gens, ça aurait pu être pire. Bien pire.
Elle se servit un nouveau verre de boisson alcoolisée, et aperçut un papier coincé sous un verre encore propre. Une sorte de lettre.

Elle s'en empara et entreprit de le lire au moment même où une femme aux... aux cheveux roses lui posait une question. LA question. Ben voyons, le Pensionnat a de l'humour.

« Ouais, deux secondes... Chers pensionnaires, blablabla... touche personnelle, ouais, c'est ça... affolés, ça c'est fait... belles fêtes, merci toi aussi... Cordialement, blabla, Fin. »

Son regard avait fini de parcourir le papier, elle le refit en diagonale pour s'assurer de ce qu'elle avait compris, avant de s'exclamer :

« Les enfoirés ! »

Et de boire son verre d'une traite, puis de tendre le papier à celle qui lui avait demandé... ce qu'il se passait.

« Tiens, lis ça, ça vaut le détour. D'ailleurs si y'a un volontaire pour faire la lecture à toute l'assembler ça s'rait encore mieux ! »

Adélaïde reposait son verre et croisait les bras.
Une sorte de jeu de devinettes, un « Qui est-ce », mais en un peu plus dangereux.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 18:55

(Happy new year !!)

Emy s'éveilla. C'était Noël !!!! Elle sourit. Puis le sourire s'effaça... Elle était toujours coincée au pensionnat et il n'y aurai cette année aucune fête avec ses parents. Ni ses amis ou sa famille... Tout cela lui manquait tant... Elle se sentait... bizarre... Certes elle dormait encore à moitié mais de plus elle Elle ouvrit les yeux et, surprise, elle ne se trouvait pas dans un lit mais... Dans la salle de bal et encore, sur le plancher... Elle frissonna. Furax, elle se demanda si (nom d'un chien !!) c'était normal de se réveiller par terre dans ce P(censuré) de pensionnat !!! Des gens bougeaient autour d'elle et du bruit, encore flou au réveil, résonnait dans la pièce. Elle se redressa et parcourut la salle des yeux. Elle entendit un verre se briser un peu plus loin sur le sol. Elle vit un type à l'air furieux s'énerver et d'autres gens gigoter en discutant. Des gens dormaient sur le sol. Elle se rendit soudain compte que quelque chose la gênait. Elle portait une longue robe verdâtre et (Oh My God !!) des ailes ?! Elle sentit la nausée arriver à grand pas. Elle se mordit la lèvre et elle sentit enfin ce qui était bizarre...

Elle porta donc les mains à son visage, inquiète, bien évidemment, et retira son masque. Enfin, tenta de le retirer... Il était bien fixé. M'enfin... Elle tira mais il ne bougea pas d'un iota... Mais.. C'était donc sa... peau ? Aaaaah !! Sa peau était.. Verte ? Im... Impossible !! Elle murmura un


-Hein ?

surpris et terrifié. Elle lâcha un gémissement en entendant sa voix fluette... Elle se tourna vers la "personne" se trouvant le plus proche d'elle mais n'osa pas poser de questions.
Les larmes lui étaient montées au yeux mais elle les contint. Il se passait quoi, ici ??


Dernière édition par Emilly Smith le Dim 8 Jan 2012 - 21:48, édité 2 fois
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Shikigami
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeDim 1 Jan 2012 - 4:53

[ YATTA ! Premier post de 2012 pour le fow, ^^ Bonne année à tous !]

Il n'eut pas de réponse à son interrogation... dans un sens cela le vexait au plus haut point que personne n'ait daigné lui donner une réponse valable. Mais d'un autre côté il valait mieux par ce que s'il la réponse aurait été mauvaise il aurait été capable de tout casser la dedans... avec ou sans ses capacités. Il se contenta alors de se plaquer la main contre son visage et s'adossa contre le mur. C'était un cauchemar, un véritable cauchemar, depuis qu'il était arrivé ici sans vraiment le vouloir il ne lui arrivait que des catastrophes et pas deux fois il avait failli y rester, déjà qu'il avait fort à faire avec la venue de son rival. et le pire c'était qu'il ne cherchait même pas une explication logique à ce phénomène, il y avait bien longtemps qu'il avait arrêté de chercher d'ailleurs, comme ces fameuses feuilles cachées partout dont personne n'avait compris encore le sens. La seule question qui se posait maintenant, était de savoir combien de temps tout cela allait durer... ou s'il y avait une solution pour sortir de ce problème, par ce que vraiment, se retrouver dans la peau d'un humain, pour son rang c'était limite rabaissant

"... des fois j'ai l'impression de parler comme Selenda moi..."

Quoique en fait non, elle les haïssait complètement, lui ce qu'il détestait c'étaient les mollassons et les idiots à qu'il il faut tout leur dire. Certes un Shikigami existe pour passer un pacte avec un humain afin que celui-ci le rende plus fort, mais des fois... il vaudrait mieux ne pas faire des pactes avec certains humains car on tombe souvent sur des boulets.

« . . . dites-moi que j’ai les cheveux bruns . . . »

relèvera brusquement la tête. Il ne s'était pas aperçu que quelqu'un s'était approché de lui, ah bah bravo, ce maléfice lui avait en plus diminué ses sens. On lui demandait quoi là au juste ? une couleur de cheveux ? c'était vraiment le cadet de ses soucis, et ce n'était pas vraiment le moment de venir lui chatouiller l'esprit..

"La couleur de... non mais comme si j'avais que ca à m'occuper, c'est vraiment pas le moment la !"

Certes il avait brisé le miroir mais il y avait plein d'énorme bout au sol pour qu'il... qu'elle... enfin bref, que la personne puisse se voir elle-même

"... et puis non ils sont pas bruns tes cheveux mais ... rose terne !"

En réalité la couleur était lilas mais n'étant pas humain il ne connaissait pas les variantes de ton qu'on pouvait donner à une couleur, pour lui c'était du rose terne. Son regard se posa une nouvelle fois sur les paumes de ses mains, ces dernières se refermèrent ensuite, pour que ses poings soient sérés.

"Ah je doit être un humain hein ? qu'a cela ne tienne je relève le défis si ca vous amuse, mais ca ne durera pas longtemps, parole de [...]"

Il porta ensuite sa main à sa gorge. Il n'avait pas réussi à prononcer son nom... comme si le mot n'existait plus ou comme si il avait été volé. Bien sûr, il ne s'adressait pas directement au jeune... à la personne en face de lui, mais comme si la personne responsable de tout cela était présent.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeDim 8 Jan 2012 - 22:04

Elle entendit des gens parler autour d'elle. Ils dirent des choses comme

« . . . dites-moi que j’ai les cheveux bruns . . . »

Les gens parlaient de cheveux ? Elle se dit que peut-être ils étaient plus au courant qu'elle de la situation et qu'elle devrait leur demander ce qui se passait. Elle se tourna donc vers les deux "personnes" :

-Vous êtes ? Demanda t'elle de sa voix fluette Je m'appelle ...

Elle frissonna. Son nom. Il lui était impossible de le prononcer ? Mais c'était quoi le problème de ce pensionnat.

-Je m'appelle ... Mon nom ?! Qu... comment... Vous avez une idée de ce qui se passe ici ? Je ne peux pas prononcer mon nom. Et vous ?

Elle espéra juste, dans un élan de gêne, qu'elle ne les coupait pas trop dans leur conversation. Mais cela en valait la peine quand même... Elle se demandait surtout pourquoi elle avait des ailes et son masque, il lui était impossible de l'enlever. Et sa voix !
Dois je leur souhaiter joyeux Noël ? Les circonstances ne sont pas idéales mais ça réchauffait le coeur un peu d'attention ici. On n'était pas dans un endroit très sympa alors....


-Joyeux Noël !

Elle tenta un sourire sans trop savoir si on voyait ses lèvres ou pas. Elle sentit un craquement sous son pied. Un miroir brisé. Sans doute le bruit qu'elle avait entendu en se réveillant. Elle n'osa pas se regarder dedans.
Elle redressa donc la tête vers les deux autres anxieusement, et, après tout, c'était de circonstance. Un Noël aussi dark ce n'était vraiment pas terrible et à nouveau elle pensa à Emma qui lui manquait tant... Elle aurait dû lui donner les gâteaux russes de Noël que son oncle lui avait donné. Les gens parlaient encore autour de leur groupe.


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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMar 17 Jan 2012 - 21:04

Ses doigts se resserrèrent suite à la réponse de cuisante de l’individu brun, ses paumes s’enfonçant dans la surface tranchante, juste assez pour laisser le sang monter à la surface, juste assez pour démontrer son effroi. Rose terne. Lilas. Ses mèches coutumières s’étaient réellement vues remplacées par la chevelure soyeuse qu’avait autrefois arborée sa mère, sa Reine. Il tressaillit, ressentant de nouveau la lancinante envie de pleurer. Il demeura figé quelques courts instants, comme sonné par la tangibilité de l’atroce situation. Cela ne pouvait être réel ! C’était purement impossible ! Hier encore, il allait bien et se ressemblait toujours ! Que s’était-il produit en l’espace d’une nuit pour laisser place à de si funestes résultats. La joie du bal s’évaporait dans un nuage disgracieux.

Sa raison, si absente, si distante, frappa aux portes de son esprit. Rassurante, calmante. Il ne fallait pas qu’il crise. Tout ce qui se produisait. . .

Tout cela ne changeait rien. Le pensionnat se jouait d’eux tous, des visages connus devaient se dissimuler sous ces habits veloutés décorés de perles et de crinolines, sous ces expressions déstabilisées peignant une horreur particulièrement appropriée. L’illusion provoquée par le manoir était simplement trop puissante pour être contournée par la vision, il fallait pousser plus loin . . . Mais comment ? Comment déjouer le pensionnat ? Par le biais d’une combinaison fortuite de leurs pouvoirs ? William ne connaissait même pas le sien . . .

Le jeune homme brun, celui qui avait fracassé le miroir, s’égara dans une interrogation au sujet de son apparence humaine. Haut et fort. Que pouvait-il être d’autre si ce n’était qu’humain ? Son propre retour de question vînt lui brûler le cerveau, se chargeant de lui rappeler que lui-même n’était pas très exactement humain . . . Mi-fée.

Ce gaillard était-il l’un des hommes chats qu’on pouvait parfois apercevoir arpenter les couloirs du château ? Comment le savoir ? Pouvait-il lui poser la question ? Le voyant portée une main fébrile à sa gorge, William, d’un revers vif de son esprit, effaçant ses précédentes pensées, eu vite fait de comprendre que l’inconnu ne pouvait prononcer son nom. . .

On leur avait arraché leurs noms respectifs . . .

Que désirait le pensionnat, pourquoi les damnait-il ainsi ? Il entrouvrit la bouche et tenta de se présenter pour vérifier son hypothèse. La magie du pensionnat ne se manifestait pas seulement physiquement, mais altérait le fonctionnement de leurs cerveaux. Ils ne pouvaient révéler leur identité. Un bal masqué grotesque dont le sens premier avait été appliqué à la lettre. William se sentait dégoûté . . .

« Je suis [ . . . ] et, effectivement, vous me paraissez totalement humain. ».

Un blanc, une absence de son vînt s’interposer à l’endroit où son nom aurait dû devenir audible. Peu surpris, mais dévasté, le jeune noble laissa tomber son morceau de miroir au sol, se rendant distraitement compte des lanières sanguines qui décoraient maintenant ses mains.

« Nous ne pouvons révéler nos identités . . . nos apparences ont été altérées . . . »

Trop perdu dans ses pensées et hypothèses, William ne s’était point formalisée de la présence de la jeune femme ─ cette créature était-elle vraiment une femme ? ─ semblant l’ignorer totalement. Ce ne fut que lorsque, pour une raison qui échappait totalement à l’hybride, elle proclama au et fort la joie des festivités qu’il revînt à la réalité.
Il sursauta, ses ailes translucides esquissant un tremblement surpris et tourna ses prunelles améthyste en direction de la . . . chose. Déstabilisé, surpris et pris au dépourvu.

Que pouvait-il bien répondre à cela ?

« J-Joyeux. . . . Noël ? »
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 18 Jan 2012 - 14:07

Luna s'était réveillée bien tard... La nuit avait été désagréable et si brève... Les lumières produites par sa plantation de radis fluorescents qui brillent dans le noir raccourcissait chaque jour un peu plus ses instants de repos. Ne prêtant pas plus attention aux occupants de la salle de bal, encore endormie, la jeune succube bailla longuement et se frotta les yeux, cachés derrière un masque d'or et de pierreries, de ses mains, ces toutes petites mains au teint bleuté. Trop fatigué pour connecter les deux neurones déjà peu actifs en temps normal que la nature a bien voulu lui donner, la sang-mêlés ne réagit pas de suite. Elle s'étira oisivement, ses cheveux désormais courts et d'un blond platine venant lui chatouiller le nez. Elle éternua, et découvrit enfin sa peau d'un bleu profond.
Elle ne cria pas, ne jura pas, ne maudit pas le Pensionnat. Elle eut à peine une moue de surprise.

"Tiens, ce n'est pas comme d'habitude. J'ai attrapé froid ?"

Elle remarqua son apparence encore plus anormale qu'à son habitude qu'en détaillant par la suite sa tenue : ses cheveux d'ébène avaient laissé place à une crinière blondinette dont la frange venait par devant de ses yeux; ses formes plantureuses et sa grande taille n'étaient plus qu'un lointain souvenir, bonjour bonnet A et le mètre 20 les bras levés; sa bouille toute ronde était celle d'une enfant, et le loup lui barrant le visage était brodé d'or, de diamants bleu et autres pierres d'azur; une robe aux manches trois-quart, de broderies vénitiennes et frous-frous en tous genres marquait sa taille.
Elle était retournée à son époque. Du moins c'est ce qu'elle crut pendant une seconde, peut être deux.
C'était son cadeau de Noël.
Sans songer plus à rien, elle se leva, et observa, absente, la scène qui se déroulait devant elle. Tous étaient vêtus ainsi, comme elle. Son sourire s'élargit.
Elle était chez elle.
C'était dans ces vêtements, ces occasions, bals, rêveries, que Luna se sentait bien. Même s'il lui était rare de se questionner, si on lui demandait ce qu'elle aimait, elle répondrait probablement "Les radis, et chez moi !"
C'était certes intimement différent de sa réelle époque, mais elle n'en avait que faire. Juste un mot, qu'elle prononça à tout hasard de sa voix désormais fluette, à qui voudrait l'entendre, car elle n'écoutait pas les discussions qui se faisaient autour d'elle.

Merci !!
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeMer 18 Jan 2012 - 17:19

« J-Joyeux. . . . Noël ? »

Lorsque l'homme en face d'elle prononça ses mots, elle hésita. Elle comprit que ses voeux n'avait probablement pas été compris. Elle avait souhaité joyeux Noël, mais ignorant si sa réponse provoquerai un peu de joie dans cette endroit bizarre... Mais le type en face d'elle semblait... Troublé par ces souhaits. Elle tenta un sourire raté et murmura quelque chose d'inaudible. Se rendant compte, soudain, qu'il n'y avait probablement personne pouvant la comprendre si elle s'exprimait ainsi, elle se reprit :

-Je... Voulais... simplement vous... remonter le moral. Si c'est.. possible, dans un endroit... semblable à celui-ci.

Elle parlait, et cessait de bégayer, reprenant de l'assurance à chaque mot qu'elle prononçait.

-Je suis désolée... Je... Bref. Que se passe-t-il.... ici ? Avez vous une idée... de ce que l'on peut faire pour reprendre... nos visages normaux ?

Elle se demanda pourquoi elle était si stressé, elle qui restait calme en général. En même temps, il y avait de quoi... Coincée dans un corps étrange, au milieu de gens bizarre qui pouvaient être des personnes comme elle, ou bien des gens du pensionnat, introduits en espion... Bon. Arrêter de délirer. Se concentrer sur la personne en face d'elle. Elle prit un air joyeux et demanda à l'homme si il savait ce qu'ils faisaient ici et pourquoi ils avaient atterri là.

Il ne le savait d'ailleurs probablement pas... Mais bon, il valait mieux quand même poser la question. Elle ignorait si il y avait ne serait-ce qu'un moyen de reprendre forme correcte. Elle sourit de nouveau : Elle ne savait rien faire d'autre quand elle n'avait plus vraiment de chose à dire, ou quand elle était gênée, ou terrifiée.
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MessageSujet: Re: Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade…   Surprise ! Vous êtes ( cordialement) invités à une mascarade… Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 1:21


Des lambeaux de tissus côtoient maintenant la vitre cristalline répandue sur le sol, l’étouffant costume s’avère dorénavant plus adapté à mes envies, à mon état. Un grand ténébreux au regard laiteux. J’observe mon reflet dans la coutellerie qui parsème le buffet, m’attardant sur les détails composant ma silhouette nouvellement acquérie. Je glisse mon index à même la lame d’un couteau à beurre, m’extasiant devant la sensation que me procure le simple touché. Mes mains, mes mains, enfin. J’avais presque perdu espoir de les retrouver un jour. J’étire mes doigts, fasciné, négligeant d’écouter cette dame à la peau de fer à laquelle j’avais offert quelques mots. Elle me répond, vaguement et se tourne pour s’adresser à une autre femme à laquelle je ne porte pas particulièrement attention. Je vois des mèches roses éparpillées sur un crâne dans une valse sucrée, mais je me trouve davantage préoccupé par l’absence du vrombissement tranquille qui poursuivait ma voix et celle des autres, qui s’accrochait à la peau de mes paumes malades. Je me sens presque nu sans la présence de l’agaçant chantonnement qui s’égosillait à s’imprégner à l’intérieur de l’enflure de ma mutation, constant, redondant. Il vibre, écho indistinct, dans les confins de ma tête, laissant sa mélodie brisée se porter tout autour de moi, poursuivant les figures fantomatiques de ses intonations cinglantes. Je me contemple un long moment, long, trop long. Sourires. Rires. Murmures égarés dans la cacophonie locale.

J’entends la colère de ma voisine à la peau de fer, mais ne trouve pas l’envie de m’étendre sur son cas m’apparaissant peu fructueux. Si j’ai changé d’apparence, il s’en doit certainement d’être de même pour tous les autres fêtards peuplant la salle et le plancher. Oh, Swan adorerait un tel événement et m’entraînerait, de revers de sa frivolité enfantine, sur le sol scintillant de la piste de danse. Je souris, rictus infâme ricochant contre le couteau que je laisse tomber, avec une négligence certaine, sur la nappe recouvrant le buffet. J’attrape une seconde coupe de punch, l’avale d’un trait, mes phalanges tapotant les rebords diaphanes du gobelet. Un goût différent, plus amer, un peu comme du thé. J’ai toujours préféré le café. J’abandonne la coupe, m’écarte des exclamations presque indignées des deux jeunes femmes accoudées près des breuvages.

La déception d’un bal tortueux se propose à moi tel une planche de jeu aux règles inédites et je trace mon chemin entre les corps disposés aléatoirement sur le miroir du sol avec un entrain onirique. L’effroi qui ronge les pensionnaires est palpable, gluant et trop vaseux pour être agréable. Pourtant cette atmosphère me plaît et laisse mon esprit tournicoter dans tous les sens. Je peux jouer. Cela fait si longtemps . . . Les méandres de l’être hilare dont le nom m’échappe me reviennent doucereusement. Le discours les accompagnants est familier et me laisse m’égarer dans un rire voluptueux, car la valeur d’un nom repose généralement dans la signification qu’on lui accorde. Là où j’ai perdu le nom, la signification, elle, reste gravée au plus profond de mon être, à même ma peau. Je suis immatériel, vraiment, sans le moindre titre autre que le distant écho de mon humanité pour me définir. Mon hilarité me portera plus haut que les cieux, plus haut que chacune des divinités en lesquelles mes individus chéris apprécient croire. Je suis intouchable, je suis changeant, je suis l’être qui observe l’humain subir les conséquences de ses dédales d’un rire fêlé. Je suis . . .

Qu’importe.

Je promène mon regard partout, observe les décombres d’un miroir─ oh voyez comme je ne suis point le seul à répandre de la vitre tranchante sur le sol réfléchissant─ et les trois êtres singuliers se tenant parmis les restes tranchant du magistral objet. Devrais-je les approcher ? . . . Non. Leurs airs graves ne me plaisent pas et, puis, j’ai toute la soirée pour aller et venir entre ces visages inconnus, toute la soirée pour m’amuser des réactions exagérément comiques de la foule. Pour l’instant . . .

Mon regard frôle de sa pupille une flaque de sang perdue au beau milieu d’un océan miroitant. Je l’approche interloqué, de telles mèches me rappellent Ray, ce punk qui m’avait surpris dans la patinoire il y a de cela presque sept années. . .

Hm.

Je tais le souvenir et me penche au-dessus d’elle, admirant les détails divins de sa robe au passage. Quelle tenue maniée avec talent. Le masque en demi-lune picoré de perle, la chevelure sanguine synonyme de discorde. Une dame de choix pour débuter la soirée, une victime pulpeuse, un fruit prêt à être croqué. Je lui accorde un de mes plus vils sourires, jouant de mes doigts serpentins devant ses yeux effrayés.

« Merry Christmas, milady ! Tu aimes ton cadeau ? Je dois dire que j’adore le miens ! »
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