Alea entre par erreur au manoir alors qu’elle passait la porte de son CÉGEP. Désorientée, elle lit les notes du panneau sans trop y croire, mais en se disant que ce serait amusant si ce l’était. Intimidée par l’idée de s’aventurer dans la demeure d’inconnue, elle s’installe sous ledit panneau pour lire Aliss, son livre préféré, le temps que quelqu’un remarque sa présence. Peu après l’arrivée d’un chaton qui se montre fort familier avec elle, un jeune homme qu’elle n’a pas entendu arriver lui adresse la parole. Fort désagréable avec elle au premier abord, elle le trouve tout de suite attachant. Après une brève discussion sur le manoir, il disparait mystérieusement, la laissant seule en haut de l’escalier. Alea va souvent repensé à lui ensuite.

Tout de suite après sa rencontre avec Volke, Alea part à la recherche de sa chambre. Elle rencontre Mahaut, sa colocataire pressée qui lui accorde quelques minutes pendant qu’elle se prépare pour aller rejoindre son petit ami. Les deux jeunes filles n’ont rien en commun, mais elles essayent toutes deux d’être gentilles envers l’autre afin de rendre la future colocation plus confortable. Elles s’entendent sur les règles de la chambre et Mahaut se met déjà en tête de faire de petite-Alea-salopette-pas-de-maquillage une fille branchée.

Un jeune homme, Émile – se présentant d’abord comme étant nommé John- surprend Alea dans la bibliothèque dans les petites heures du matin. Le muet et elle discutent par l’intermédiaire d’un carnet. Tous deux arrivés depuis peu, ils parlent un peu de leurs impressions et de leurs suppositions quant à ce qui se trame au manoir. Ils seront plus tard attaqués par une bête après qu’Alea ait jeté un livre où figurait une image de l’inquisiteur qui hante ses cauchemars depuis des semaines.

Ils se rendent tant bien que mal à l’infirmerie, Alea est délirante et Émile fiévreux. Ce dernier est alors encore conscient. Une dose d’antidote apparait dans l’une de ses mains alors qu’il cherche quelque chose contre le poison. Il donne la seule dose à Alea. Pendant que celle-ci reprend possession de ses moyens, c’est lui qui tombe dans les pommes. Elle essaye toutes les purges auxquelles elle peut penser pour le guérir – évidemment, ça n’aurait jamais pu fonctionner si son pouvoir ne s’était pas manifesté sans qu’elle s’en rende compte. -. Une fois revenue à un état acceptable, elle lui redemande son nom… qu’il lui donne, puis elle part retrouver le confort de son dortoir.

Alea croise Holly, en pleine nuit, en sortant des bois où elle était partie lire en paix. La jeune Holly possède un étrange collier qu’Alea reconnait comme étant porteur d’une malédiction : c’est la première fois qu’elle prend conscience de son pouvoir - bien que ce fut la partie passive qu’elle expérimenta. Elle promet à Holly d’essayer de l’aider et les deux jeunes filles restent en contacte via Pictochat.

Alors qu’elle sort de la cuisine avec un plat plein de petits gâteaux fraichement sorti du four, Alea découvre une jeune fille vraisemblablement nouvelle. Mut par l’envie étrange d’accueillir pour la première fois quelqu’un. Elle attend que la jeune fille s’éveille pour lui proposer des muffins et lui expliquer le fonctionnement du manoir. La jeune fille, Anna, semble avoir le pouvoir d’entrer dans les rêves des gens et aurait tout juste vu le cauchemar d’Alea, elle lui promet de l’aider si elle le peut.

Dans la bibliothèque, Alea découverte une mystérieuse partition entre deux bouquins. Elle se sent étrangement attirée et curieuse au morceau de papier, trop naïve pour comprendre qu’elle est ensorcelée, elle essaye de la jouer au piano malgré qu’elle n’ait aucune notion en musique. Un jeune homme nommé Mika, tout frais arrivé au manoir, se propose pour l’aider ; il se trouve en fait à être un véritable prodige. Alea saisit sa chance et lui demande des leçons, ce qu’il accepte. Ils se sont vus presque deux fois par semaine pendant un temps, puis un peu moins, puis plus du tout – Alea en conclut qu’il a dû mourir-.

Dirigée par son envie naturelle de manger, Alea se rend à la cuisine où elle rencontre T.J., un drôle de garçon très – trop- extraverti, qui s’amuse à ouvrir toutes les portes et tiroirs. Ayant fait un peu trop de mélange à crêpe, Alea lui en propose... La conversation est nuancée de malaise, de silence, des compliments et de questions. Alea, peu sociable de nature, cherche une occasion de fuir… jusqu’à ce que T.J. mentionne qu’il cherche un livre sur l’occulte. Bien familière avec cet élément, Alea se propose pour l’aider à trouver ce qu’il cherche. Ainsi, ils se dirigent vers la bibliothèque.

Ils se rendent à la bibliothèque sans obstacle. C’est une fois dans les rayons que les problèmes commencent : malgré qu’Alea connaisse parfaitement la bibliothèque, ils se perdent dans les rayons qui semblent étrangement beaucoup plus labyrinthiques qu’à l’ordinaire. Pour éviter de déranger un couple en plein ébat, ils se retrouvent dans une section forte étrange ou les œuvres semblent toutes traitées de drôle d’hybrides. Alea trouve alors une page du journal de Rudy dans « 1001 façons de faire cuire vos haricots » -- Œuvre à laquelle se référer si vous rencontrez la mystérieuse boite de haricots mobile du manoir--. Une tentative de drague manquée plus tard, ils s’enfuient d’une pluie de livre. Alea trouve la sortie et assume que T.J. aussi, puis elle part de son côté sans qu’ils aient trouvé le livre qu’ils étaient venus chercher.

Alea, prise dans ses pensées, s’égare dans les bois. Après un long moment de marche, elle débouche sur le cimetière. Fatiguée, les jambes lourdes, elle s’arrête sur le petit banc près de la crypte. Volke en sort quelques minutes plus tard ( il y dormait, sisi) et l’aborde, curieux, car il croit la reconnaitre. Alea, elle, ayant souvent pensé à lui depuis leur première rencontre, l’avait reconnu immédiatement. Dans un élan – sans doute mal placée- de galanterie, il se propose de la raccompagner au manoir. Il la laissera en plan juste devant celui-ci. Un peu vexée, surtout déçue, elle est loin de lui en vouloir et nourris davantage encore la flamme pour lui qu’elle entretenait déjà depuis son arrivée, presque sept mois plus tôt.